Dijon: L’Espace autogéré des Tanneries va faire un festival…

L’Espace autogéré des Tanneries, c’est un centre social et culturel alternatif, né il y a 2 ans de l’occupation de locaux laissés à l’abandon par la Mairie de Dijon. Des centaines de spectacles, actions et ateliers s’y sont développés, hors de toute contrainte commerciale et dans le refus des logiques de rentabilité comme de toute discrimination (racisme, sexisme, etc.)

Mais les Tanneries dérangent : en juin 2000, alors que des travaux de mise au normes touchent à leur fin et qu’un accord avec la mairie est sur le point d’être signé (faisant suite à un an et demi de lutte pour l’obtenir) un incendie criminel détruit la partie habitation. Pour conserver la partie publique épargnée par les flammes, les occupant-e-s ouvrent une nouvelle maison dans les locaux adjacents. Mais la mairie, propriétaire, semble avoir enfin trouvé avec le feu le prétexte qu’elle cherchait depuis longtemps pour expulser le lieu. A nos initiatives, la mairie ne répond que par mensonges, répression et menaces, refus de dialogue et procédure d’expulsion (passage au tribunal le 18 juillet à 9h à la cité judiciaire de Dijon, bd. Clemenceau – venez y nombreux-ses, un rassemblement de soutien y sera organisé !). La mairie préfère nous voir aux Tanneries qu’au centre ville, mais préfèrerait que nous ne soyons plus nulle part. Elle veut se débarrasser des initiatives qui échappent à son contrôle, en nous expulsant de notre lieu de vie et d’activités. Outre que cela nous ennuirait beaucoup, ce serait décidemment faire trop plaisir à la mairie. Nous sommes déterminé-e-s à ne lui laisser aucun répit et à l’empêcher de dormir sur ses deux oreilles. Et comme c’est de résister qu’il s’agit, nous occupons toujours les Tanneries, et allons occuper la rue aussi (comme ca, nous serons partout à la fois !)
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Dijon: Expulsion du Chevreul

A Dijon, la mairie expulse, encore et toujours !

Les occupant-e-s du squat situé 11, rue Chevreul ont quitté les lieux lundi 10 juillet 2000, suite aux multiples pressions et menaces qu’ils/elles subissaient de la part de la mairie, propriétaire. Dès le début de l’occupation, il leur avait été impossible d’avoir accès au gaz et à l’électricité, la mairie bloquant toute démarche à ce niveau. La mairie avait également fait pression sur l’Université de Bourgogne, pour qu’une habitante du squat ne puisse passer ses examens si elle restait dans le lieu ! A ces moyens de pression scandaleux s’ajoute la décision du tribunal d’expulser la maison (au terme d’un misérable délai de quinze jours) coute que coute, en condamnant les habitant-e-s à 100 francs d’amende par jour s’ils leur venait la mauvaise idée de rester et résister. En un peu plus de 3 mois d’existence, le squat du 11 rue Chevreul a été un lieu de vie pour plusieurs personnes mais aussi de rencontres et de débats, puisqu’un café-discussion hebdomadaire y a été organisé. Suite à la parodie de procès qui décida de leur expulsion (celui-ci ayant été expédié en 5 minutes dans le bureau du juge en l’abscence des squatteurs et squatteuses), les habitant-e-s ont fait appel auprès du juge d’éxécution. Néamoins, la mairie a fait murer les accès à la maison le lendemain du départ des occupant-e-s, allant contre ses engagements de laisser le lieu en état, dans l’attente du résultat de l’appel.
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