Tokyo: Appel du village des sans du Parc Rivière de Tatekawa au Soutien International

APPEL DU VILLAGE DES SANS DU PARC RIVIERE DE TATEKAWA AU SOUTIEN INTERNATIONAL CONTRE L’EXPLUSION MANU MILITARI DES SANS ABRI ET L’ARRESTATION D’UN MILITANT PENDANT LA MANIFESTATION

Nous vous demandons d’envoyer massivement le fax contre une troisième évacuation manu militari des sans abri du Parc rivière de Tatekawa par le maire de Koto de la ville de Tokyo. Nous exgigeons l’enlevement des barricades, l’arrêt de l’evacuation manu militari, le droit à la vie des sans abri et la libération d’un militant arrêté.

Les numéros de fax sont suivants :

FAX POUR LA CONTESTATION
Monsieur le maire de Koto, YAMAZAKI Takaaki : +81-3-3647-4133
Monsieur NAMIKI Masato, chargé de l’aménagement du territoire de Koto : +81-3-3647-8454
Monsieur ARAKI Takeo, chargé du parc public de Koto : +81-3-3647-9287

MESSAGE DE SOUTIEN
Nous voulons aussi le message du soutien pour montrer la colère au gouvernement japonais en les mettant sur notre site d’internet.
L’addresse pour le message de soutien : san-ya [at] sanpal [point] co [point] jp

L’HISTOIRE DE LA LUTTE DES SANS DE TATEKAWA DE LA VILLE DE TOKYO

LE PROJET DE LA « PURIFICATION » DES QUARTIER
La fin de l’année 2011, le maire de Koto a « invité » les sans abri qui habitaient au bord de la rivière de quitter les lieux à cause des travaux dont le motif est la construction du parc rivière de Tatekawa. Le lieu de la constrcution du parc se situe sur le terrain au bord de la rivière d’Arakawa sous l’autoroute qui était longtemps abandoné. Avec un projet de l’aménagement de la partie l’est de Tokyo qui est connue pour ses quartiers populaires et souvent très pauvres. La ville de Tokyo a construit la Tour nommée « Sky Tree » pour attirer les touristes et les nouveaux habitants riches. C’est le même moment que l’’arrondissement de Koto a commencé la construction d’un parc au bord de la rivière d’Arakawa. Pour le maire, ça fait partie du projet de la « purification » des quartiers tout en chassant les sans abri qui y habitaient depuis une vingtaine d’année à la suite de la crise économique.

PREMIERE EVACUATION
Pour l’evacuation des sans abri, la marie a averti les sans abri qu’ils ne peuvaient plus y rester car les travaux commenceraient. Le maire a promi qu’il négocirait le relogement des sans abri qui occupainet les lieux en montant les tentes en bâche. Malgré la promesse du maire qui a dit qu’il n’y aurait pas l’evacuation manu militari, les agents de sécurité employés par la mairie se rendaient visite régulièrement et menaçaient les sans abri verbalement en exigeant de quitter les lieux. La menace quotidienne et les harcelements morales étaient tels qu’une soixantaine personnes qui ne les supportaient plus ont choisi de quitter les lieux pour éviter d’être évacué avec la force. Une cinquantaine personnes sont partis ailleurs et une dizaine entre eux se sont déplacés dans des coins du parc où les travaux sont déjà finis pour remonter les tentes vers la fin de l’année dernière. Il restait une tente d’un homme qui ne pouvait pas se déplacer avec les autres à cause de sa mauvaise situation de santé.

MIS EN BARRICADES PAR LA MAIRIE
Le 27 janvier 2012, une centaine agents de sécurité employés par la mairie ont brusquement construit les barricades pour encadrer l’endroit investi par les tentes des sans abri. Les sans abri et les soutiens ont contesté la mise des barricade qui auraient du fermé l’entré dans le coin où ils ont planté les tentes. Au cour de la résistance contre la mise des barricades, les sans abri et les soutiens se sont bléssés à la suite du bousculement avec les agents de sécurité.

Depuis lors, les sans abri vivent tout en être entroués de barricades. Les barricades coupent l’accès à un point d’eau dans le parc et fermé la rue pour sortir avec les charriots qu’emploient les sans abri pour le rammasage des canettes d’alminium et les cartons pour la revente. A cause de la fermeture de la sortie des charriots, ils se sont dépourvu d’un seul moyen de gangenr la vie.

Les sans abri et les soutiens dans le parc sont surveillés et filmés par les police en civile patrouillant autour du parc et les agents de sécurité 24h sur 24. La mairie fait circuler les fausses communiqués discriminatoires qui disent que « la secrité du parc est menacée à cause de sans abri et soi disant des soutiens » ou alors « les occupants illégaux empêchent les travaux. » Le motif de cette propagande est pour soulever le sentiment de la haine contre les sans abri. En effet, les agressions contre les sans abri ne s’arrêtent pas. La fin de l’année dernière, un sans abri qui s’abritait dans une cabine des toilettes publics du parc a été tabassé par les élèves de l’école primaire et du collége du quartier. L’homme s’est cassé un os de poitrine. La mise du feu et le lancement des grosses pierres aux tentes se sont produite quotidiennement. La violence est provoquée par la mairie de Koto. Le maire ne reconnaît même pas la violence faite par la municipalité eux-même. Au contraire il revendique la légitimité de la chasse des sans abri.

DEUXIEME EVACUATION
Le 8 février, la mairie a exuecté l’evacuation avec la force contre une tente qui restait. Le propriétaire de la tente et les soutiens n’ont pas résiste contre cette évacuation car avant l’evacuation, la mairie a engagé l’ouverture de la négociation. Mais cet engagement n’a jamais été réalisé . Ils ont menti pour évacuer la tente sans aucune résistance. Ce n’est pas la première fois que la mairie n’a pas respecté ce qu’elle a engagé.

Le sans abri qui a été chassé lors de cette évacuation a plus de 60 ans et sa condition de santé était très mauvaise. Le matin de l’évacuation, une centaine agents de sécurité et policiers en civile ont attaqué et démonté sa tente. Le propriétaire de la tente était en train de déménager ses affaires personnels. Le choc de l’evacuation violente a été tel qu’il s’était évanoui. Il a été transféré dans un hôpital par les agens de la municipalité. Mais vers la fin de la journée, à la recherche des autres sans abri et des soutiens, il s’est trouvé laissé dans une rue sans aucune assistance sous le ciel gelé de l’hiver.

ARRESTATION D’UN MILITANT
Le lendemain de l’évacuation, nous sommes allés à la mairie pour contester l’annulation de la négociation. Mais nous avons été évacués à l’extérieur de la mairie. Pendant la manifestation réclamant une négociation, un militant s’est fait arrété. Après l’arrêstation, il a contesté les mauvais traitements dans la prison. Ses contestation ont été considéré comme désobeissance à la loi, il s’est fait transféré dans une cellule de punicion. Dans la cellule, il est obligé de dormir par terre sans couverture sous la lumière éclairée 24h sur 24. Il n’est pas autrisé de faire ses toilettes. Il est obligé de faire ses beoins devant les regards des agents de surveillance. L’ecriture, la lecture et le fumer sont interdits. Il est dans des conditions inhumaines. Ce n’est que la torture.

Nous nous sommes rendu visite à la mairie pour contester contre la violence sans résultat. La mairie n’accepte toujour pas la négociation avec nous. Les agents de la municipalité se placent à l’entrée de la mairie pour nous interdire l’accès. Nous nous pouvons pas mettre le pied dans la mairie ni utiliser le parking de la mairie. C’est la négation totale de l’égalité des individus devant la loi.

LA RESISTANCE CONTRE LE CAPITALISME
Pourquoi les sans abri ont choisi la vie sous une tente au bord des rivières ou dans des parcs tout en résistant contre la logique du capitalisme qui rend des être-humains disposables? Les aides publiques proposées par la municipalité ne sont pas pour soutenir la vie des personnes en difficulté. Les sans abri se sont privés de moyens grâce auxquels ils avaient pu survivre. Ce que la municipalité a fait au nom de « service publique » est le rejet du choix de façon de leur vie propre, la destruction de la communauté solidaire, la négation de leur culture et le dénigrement du respct à l’être humain. La société qui ne permet pas de monter une tente dans un parc tue les énormements des personnes qui sont isolées et rendu invisibles. Une tente est le dernier recours pour la vie. Une tente d’un sans abri dans un parc est la resistance contre la société où les gens sont isolés et se tuent. Une tente nous donne une imagination pour l’alternative pour un autre monde.

C’est la réalité qui se produit auctuellement au Japon qui a connu une catastorophe des centrales nucléaires ça fait 1 an. C’est la réalité qui se produit à Tokyo qui ne se situe que 200 km de Fukushima. Les gens lancent les pierres aux sans abri, mettent le feu à leurs tentes et les mettent dehors sous le ciel de l’hiver. C’est la même chose que le fait que l’Etat japonais ne lâche pas l’énergie nucléaire qui a besoins d’énormement de travailleurs exposés au rayonnement radioactif : ce sont des gens qui sont systématiquement issues d’une couche sociale la plus basse. Le gouvernement poursuit le projet de l’exportation des centrales nucléaires aux pays étrangers. C’est la même chose que le fait que l’Etat impose les bases militaires américaines à Okinawa dont le peuple est historiquement discriminé et exploité sous la logique colonialiste. L’Etat japonais va faire aggraver la pauvreté et commencer la guerre pour le profit des riches. C’est le même chemin que le Japon a poursuit après la seconde guerre mondiale : la négation de la dignité et du respect des femmes de confort des pays asiatiques qui accusent la violence de colonialisme de l’Etat japonais au nom de l’empereur. La violence sous la même logique continue aujourd’hui : les élèves coréennes sont privés du droit à l’éducation dans leurs écoles, la violence discriminatoire est exercée contre les étrangers et les minorités ethniques à l’école, aux lieux de travail, à l’office de l’immigration. Nous observons une remontée du facisme et du racisme au Japon. Encore une fois, la vie et la dignité des pauvres du monde entier sont niés sous une forme du colonialisme économique et de la guerre par le Japon qui est basé sur le système de l’empéreur dont l’ordre est construit sur la discrimination.

Nous ne lacherons pas notre vie. Nous ferons l’appel de solidarité avec les sans du parc de Tatekawa aux tous et toutes du monde entier qui luttent pour la liberté et la libération. Le parc est toujours barricadés. La mairie est prête à executer l’explusion manu militari encore une fois. Les habitans continuent à lutter dans l’insécurité de la menace de l’ évacuation à la force. Nous n’acceptons pas la violence au nom de la service publique. Nous vous appellons la contestation contre la violence et la discrimination de la mairie de Koto, la ville de Tokyo et le gouvernenment japonais.

NOS EXGIGENCES
Nous exgigeons l’enlevement des barricades, l’arrêt de l’evacuation à la force et la droit à la vie des sans abri.

Nous croyons que nous sommes dans la même lutte que les peuples arabes de l’année dernière dont la révolution sous une forme de l’ccupation des espaces publics ont provoqué partout dans le monde la lutte contre le capitalisme. La vie quotidienne des sans abri sous une tente est la pratique de la résistance contre le capitalisme.

Les barricades qui nous entourent ne sont que ceux du parc de Tatekawa : ce sont aussi les frontières, le sexsisme, le racisme et toute la sorte de discrimination basé sur la classe. Il y a beaucoup de barricades qui entourent les peuples et fragilisent les liens entre les peuples. Nous luttons contre tous ces barricades pour s’en sortir.

Luttons ensemble !

http://www.youtube.com/watch?v=T-cEyuiIg8Q
http://www.youtube.com/watch?v=mcCDperoGUg
http://www.youtube.com/watch?v=5pOaV8HKmnQ
http://www.youtube.com/watch?v=CqnQBtuFvfE

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