Bordeaux: les bétonneurs font OIN OIN

A Bordeaux comme ailleurs, les bétonneurs font OIN OIN

Ceci est une invitation.

Grands projets inutiles et destructeurs, gentrification, préemptions et expropriations sont le lot quotidien des affronts bourgeois sur nos territoires.

A Bordeaux, l’Opération d’Intérêt National (OIN) Euratlantique érige son empire de béton dans la lignée d’Euroméditerranée, d’Euralille, du Grand Paris, qui imposent partout leur vision d’une ville sous contrôle, consacrée au profit et à la rentabilité. Dans leur course effrenée au réaménagement des territoires, ces projets déploient des artères économiques sous la forme de lignes à grande vitesse (LGV) qui font battre le pouls d’un capitalisme toujours plus vorace. Dans leur volonté affichée d’accélérer les flux marchands entre les mégapôles économiques, les LGV fracturent les paysages au profit d’une “élite voyageuse” qui précisément sera celle qui peuplera les éco-quartiers des nouvelles villes en construction. Read More

France: semaine de mobilisation contre le projet de loi anti-squat

Bordeaux, 23-28 janvier 2023, semaine intersquat https://squ.at/r/970i

Le projet de loi « anti-squat » de Guillaume Kasbarian, qui sera discuté au Sénat le 31 janvier 2023, est une aberration ! Sous couvert de défendre les « petits propriétaires », il sera surtout une arme de plus pour harceler les locataires précaires, criminaliser toujours plus les retards de paiement et l’occupation de bâtiments vides. Alors que la crise du logement et la précarité ne cessent d’augmenter, la seule réponse qu’envisage le gouvernement est encore et toujours sécuritaire et répressive.
Pour ne pas laisser une telle loi s’installer en silence, nous, habitant.es, citoyen.nes, squatteurs, squatteuses et associations, vous invitons à nous rejoindre autour d’une semaine thématique placée sous le signe de l’entraide et de la solidarité.
Du 23 au 28 janvier 2023, à Bordeaux et aux environs, nous parlerons de squat, de droit au logement, de féminisme, de lutte, le tout dans une ambiance festive pour conjurer la morosité de l’époque. Au programme : des projections, des discussions, de la bonne bouffe, de la gratuité, et pourquoi pas quelques surprises encore… Read More

Bordeaux: mobilisation pour la Zone libre

Vendredi, la police annonçait une expulsion du squat situé à Cenon pour ce lundi. Après un week-end de mobilisation festive, les soutiens de la Zone Libre sont allés mettre la pression à Logévie, propriétaire du terrain.

On écoute dans ce Point Chaud André Rosevègue, qui appelait les auditeurs à rejoindre le rassemblement devant le siège de Logévie (propriétaire du terrain occupé).

Une délégation de membres du collectif la Zone Libre était reçue par Logévie, dont Raymond Blet, avocat honoraire, qui résume le résultat de la négociation au micro de Sylvie.
Si l’expulsion ne semble plus à l’ordre du jour, la menace continue de planer explique-t-il: Read More

Bordeaux: menace d’expulsion de la Zone Libre

Alerte, vendredi matin 16 octobre des policiers sont venus sur la Zone Libre et ont commencé un recensement des habitant-es, puis l’ont abandonné devant l’absence de beaucoup (travail, école, activités diverses). Interrogés, ils ont laissé entendre que l’expulsion pourrait intervenir lundi matin 19 octobre.
Une réunion de soutien pour proposer la mobilisation et la riposte à cette inacceptable éventualité a eu lieu à la Zone Libre.
Un concert de soutien à la Zone Libre était justement prévue ce dimanche au Rocher de Palmer (salle de spectacles et soutien fidèle à la Zone Libre), à Cenon.
Par ailleurs, un rassemblement aura lieu samedi 17 octobre, à 15 heures, place Pey Berland, en soutien à la Marche des Sans-papiers et contre les expulsions de squats.

Gravelotte le 25 septembre. Lajaunie le 2 octobre, les expulsions massives de squats ont repris à Bordeaux. Chaque fois ce sont des centaines de personnes, des familles, des enfants qui sont jetés à la rue dans une véritable « maltraitance d’Etat » .
La Zone Libre (squat « Ramadier » au Haut Cenon) avec ses 80 familles, ses 300 personnes, ses 100 enfants (dont 80 sont scolarisés), est menacée. Read More

Bordeaux: une défaite pour le département, une victoire pour les mineurs isolés

Début août, sept mineurs isolés, rejetés et mis à la rue par le Service d’Accueil et d’Evaluation des Mineurs Non Accompagnés (SAEMNA), ont saisi le juge des référés pour faire valoir leur droit à une mise à l’abri par le département de la Gironde dans l’attente de leur audience auprès du juge des enfants. Le 6 août, le juge des référés a enjoint le Département « d’assurer l’hébergement et l’alimentation » de ces jeunes mineurs dans un délai de 24h.

Ces jeunes ont récupéré après la fin de leur prise en charge par le SAEMNA des documents d’état civil prouvant leur minorité. Le juge des référés a rappelé, dans cette ordonnance du 6 août, qu’il revient « à l’administration d’apporter la preuve du caractère irrégulier, falsifié ou non conforme » de ces documents. Dans l’attente ils bénéficient d’une « présomption de validité » et les jeunes bénéficient alors eux de la présomption de minorité. A charge donc au Département de les mettre à l’abri en attendant leur audience auprès du juge des enfants ! Read More

Bordeaux: conventionnement du Kabako, les conditions inacceptables fixées par le département

Interrogée début août sur le logement précaire par Rue89bordeaux, Emmanuelle Ajon, adjointe au maire en charge de la délégation du Service public de l’Habitat et du Logement, annonçait que la nouvelle municipalité avait « demandé au département de ne pas faire évacuer le squat rue Camille Godard ». Egalement vice présidente en charge de la Protection de l’Enfance au Département, Emmanuelle Ajon serait-elle particulièrement sensible au sort des Mineurs Non Accompagnés en recours qui habitent le Kabako ?

Il est vrai qu’à ce jour aucune procédure d’expulsion n’a été lancée à l’encontre du squat rue Camille Godard et le Département nous a en effet proposé un bail d’occupation précaire … Mais à quelles conditions ? Read More

Bordeaux: les nouvelles et les besoins de Kabako

Cela fait plus d’un mois et demi que le Kabako est ouvert. A l’heure actuelle, nous sommes toujours en attente d’une réponse du département pour que stoppent les remises à la rue de jeunes à la sortie du SAEMNA, pour que tous les jeunes du Kabako et, plus généralement, tou.te.s les jeunes en recours contre les décisions départementales leur refusant l’aide sociale à l’enfance soient enfin pris.es en charge par la collectivité, Etat et département.

Si la semaine dernière, le département s’est vu contraint par décision du juge des référés de prendre en charge 7 jeunes du Kabako, il continue de se décharger de ses responsabilités concernant les autres.

Alors, on continue à faire appel à votre soutien pour certains besoins en nourriture, et autres, pour assurer le quotidien du lieu et un minimum de confort pour les jeunes. Read More

Bordeaux: lettre du collectif Kabako

En Gironde, pour les mineurs en recours, aucune audience n’aura lieu avant le 18 Août, et par conséquent aucun ne sera pris en charge par l’ASE avant fin Août. En revanche pour le SAEMNA pas de vacances pour les mises à la rue, il suffit de se décharger sur les squats ! Ne laissons pas faire. Nous avons écrit aux responsables de cet abandon: Read More

Bordeaux: le squat Kabako, une maison pour les mineurs isolés

Depuis le 25 juin 2020, 15 mineurs étrangers, en recours pour faire reconnaître leur minorité par l’aide sociale à l’enfance, ont trouvé refuge à Kabako, un squat ouvert par un groupe de militant⋅es bordelais⋅es. Ce bâtiment qui appartient au département de la Gironde accueille les mineurs laissés à la rue par la politique de « non-accueil » menée par la France.

« Lorsqu’un mineur étranger arrive à Bordeaux, il doit se présenter au SAEMNA (Service d’Accueil et d’Évaluation des Mineurs Non-Accompagnés), qui le met à l’abri le temps de son évaluation. Dans les faits, ils les logent dans des hôtels, avec aucun suivi », raconte Noëlla, membre du collectif les Voisines.

« Ils passent par 3 ou 4 entretiens avec des travailleurs sociaux, tous différents, à qui ils racontent leur parcours migratoire. À l’issue de ces entretiens, ils décident arbitrairement si les jeunes qui se présentent à eux sont mineurs ou non. Et souvent, ils leur refusent la reconnaissance de minorité. À partir de ce moment là, ils les remettent à la rue. » Les mineurs doivent alors passer en recours devant le juge des enfants.

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Bordeaux: les habitant.e.s du Kabako revendiquent leurs droits

Fin juin ouvrait le Kabako, lieu de vie et de lutte des mineurs isolés à Bordeaux. Aujourd’hui les habitant.e.s revendiquent leurs droits !

Il y un mois quinze enfants migrants, dits Mineurs Non Accompagnés (MNA), en procédure de recours devant le juge des enfants on trouvé refuge au 63 rue Camille Godard. Depuis, chaque jour de nouveaux jeunes dans la même situation arrivent au Kabako. Mis à la rue, ils n’ont pas d’autre choix que de squatter ce bâtiment appartenant au Département de la Gironde justement parce que le Département n’assume pas son rôle pour protéger ces enfants. Read More

Bordeaux: nouvelle ouverture de squat et prochains rendez-vous solidaires

De l’ouverture d’un nouveau squat, Kabako, à Bordeaux à la kermesse organisée à la Zone Libre de Cenon en passant par les besoins de L’Éclaircie à Gradignan, la solidarité avec les exilés ne faiblit pas.

« Ce bâtiment est un bâtiment du département qui devrait mettre tout en œuvre pour héberger ces jeunes. Donc si le département qui est propriétaire du lieu cherche à expulser ce lieu ce serait non seulement illégal comme on l’a dit mais en plus un peu honteux », prévient un membre du collectif informel, qui a organisé l’ouverture du squat.

Ni mineurs ni majeurs

Les 15 mineurs qui occupent ce squat ont été évalués majeurs par le SAEMNA (Service d’Accueil et d’Evaluation des Mineurs Non-Accompagnés). Le département, qui doit héberger les mineurs isolés, ne les prend donc plus en charge. Ils ont entamés une procédure de recours auprès du juge des enfants. Mais dans l’attente du jugement définitif, ils sont livrés à eux même. Read More

Bordeaux: “Les familles craignent chaque jour de voir débarquer les forces de l’ordre”. La situation critique des squats

Avec le retour des beaux jours et le déconfinement, la préfecture n’hésite plus à ordonner l’expulsion de certains squats de la métropole. On fait le point avec Morgan Garcia, coordinateur de la mission squats à Médecins du monde Bordeaux.

Au squat de la Zone Libre, à Cenon, les habitants craignent l’expulsion. Un huissier, mandaté par Logévie – le propriétaire des lieux – s’est rendu sur place la semaine dernière pour leur ordonner de quitter les lieux.
“C’est ce que redoutent les familles qui vivent là-bas (..). La plupart d’entre elles ont connu un long parcours d’errance et craignent chaque jour de voir débarquer les forces de l’ordre” explique Morgan Garcia, coordinateur de la mission squats à Médecins du Monde.
Difficile de savoir où ces familles pourraient être relogées car la Zone Libre, qui compte 300 habitants dont 115 enfants, n’est pas le seul squat menacé d’expulsion. Celui de la Maison blanche, cours de la Marne à Bordeaux, se trouve dans la même situation.

A Gradignan, un nouveau lieu d’habitation a ouvert pour sauver ces familles de la rue. Mais, “il est malheureusement déjà plein” indique Brigitte Lopez, du Réseau éducation sans frontière (RESF 33). Read More

Bordeaux: squats, bidonvilles, entre 2 500 et 3 000 mal-logés sur la métropole “et ça continue d’augmenter”

Plusieurs milliers de migrants vivent dans des squats ou des bidonvilles de la métropole bordelaise avec un accès restreint à l’eau malgré la crise sanitaire. Une situation qui inquiète d’autant plus les exilés et militants que de nouvelles arrivées se profilent avec la réouverture des frontières européennes.

La crise sanitaire n’y a rien changé : entre 2 500 et 3 000 personnes, principalement des étrangers, vivent dans des squats ou des bidonvilles de la métropole bordelaise, dans le sud-ouest de la France, selon un décompte effectué par Médecins du Monde. Une première moitié est constituée de Roms sédentarisés dans des bidonvilles. L’autre moitié est disséminée sur au moins une centaine de squats. Il peut s’agir à la fois de migrants, de sans-papiers, de déboutés mais aussi des mineurs non-accompagnés, des demandeurs d’asile et même des réfugiés statutaires sans solution d’hébergement. Tous vivent dans des conditions extrêmement précaires avec, en particulier, un manque d’accès à l’eau et à l’hygiène. Read More

Bordeaux: l’Éclaircie, squat ouvert par des femmes

Communiqué du 10 juin 2020

Salut à vous qui ne nous connaissez pas encore, et à vous qui nous connaissez déjà ! Nous sommes en partie les anciennes des Mères Veilleuses et du Squid que nous avons décidé de quitter pour fonder notre propre collectif : un collectif 100% féminin de squat’heureuses de tout horizon, bien déterminées à de nouveau venir en aide aux femmes et familles à la
rue ! Histoire de fêter tout ça, nous vous invitons à l’inauguration du nouveau bâtiment destiné à reloger -entre autre- les familles de la Maison Blanche (celles des Capu) !
Rdv samedi prochain (le 13 juin) à 15h30 Gare St Jean (Bordeaux) aux arrêts de bus; pour celles et ceux qui participent à l’événement “Le Jour d’Après”, un autre rdv vous y sera communiqué !
Des formulaires de témoignage Cerfa seront disponibles si vous voulez témoigner de l’installation de ces familles, pensez à vous munir d’une copie de votre pièce d’identité ! Produits ménagers, gants, sacs poubelles… sont les bienvenus..! Read More

Bordeaux: la Préfète s’apprête-t-elle à mettre à la rue 350 personnes dont 110 enfants ?

Après trois mois de confinement, alors que les services publics étaient fermés empêchant toute avancée de dossiers (régularisation, logement, santé), alors que l’arrêt de l’activité économique a privé de ressources de nombreuses personnes, mardi 10 juin, un huissier de justice est venu remettre aux habitants de l’ancienne RPA Ramadier un commandement de quitter les lieux dans un délai de 48h.

Parmi les personnes menacées d’expulsion se trouvent des hommes, des femmes, des enfants, parfois très jeunes. La majorité de ces personnes a trouvé abri entre ces murs au mois de novembre 2019 après un long parcours d’errance, faute de logement ou de places suffisantes dans les dispositifs d’hébergement.

Envisager une expulsion sans aucune proposition de relogement serait une aberration sanitaire, juridique, sociale, économique et humaine. Read More