Nantes: un propriétaire tente de brûler vifs un SDF et un résident dans un hall d’immeuble

– Un propriétaire tente de brûler vifs un SDF et un résident dans un hall d’immeuble : «procédure allégée» et prison avec sursis
Contre-attaque / 3 novembre 2022

La violence des riches : celle dont on ne parle jamais. Ce fait divers, gravissime, ne fera pas le tour des journaux télévisés. Il est pourtant hautement symbolique : à Nantes, un boomer propriétaire de plusieurs appartements a tenté de brûler vives deux personnes qui se trouvaient dans le hall de son immeuble.

Dimanche 30 octobre 2022 au matin, un homme de 63 ans propriétaire de plusieurs appartements dans un immeuble de la rue Fouré, dans le centre de Nantes, «aperçoit un intrus assoupi dans le hall d’entrée de l’immeuble». Le quotidien Presse Océan explique qu’il aurait voulu «faire le ménage (sic)» de cette «présence indésirable». En réalité, le multi-propriétaire va chercher une bouteille d’essence et un allume-gaz. Read More

Lyon: incendie rue Salomon Reinach, prétexte pour expulser des sans-abri en toute illégalité

Après l’incendie d’une pièce du squat le Carré, 15 rue Salomon Reinach, le proprio Grand Lyon Habitat et les flics en ont profité pour expulser illégalement les habitant-es et voler leurs affaires. Le Tribunal avait pourtant autorisé le squat à rester jusqu’en mai 2022.

Lundi 14 février en début d’après midi, une pièce du squat le Carré, rue Salomon Reinach à la Guillotière, a pris feu. Ce squat, installé depuis 2 ans (ouvert en février 2020), faisait l’objet d’une procédure en justice et le Tribunal de Lyon avait accordé aux habitant-es le droit de rester jusqu’en mai 2022, rejetant la demande d’expulsion immédiate de son propriétaire Grand Lyon Habitat. Read More

Montpellier: Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, démantèle un troisième bidonville

Lundi 25 octobre, le même jour que l’expulsion d’un squat habité par des familles albanaises, le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh a envoyé la police démanteler un troisième bidonville de Montpellier, avenue Nina Simone.

Moutouh est en guerre. Quelques heures à peine après que deux familles albanaises soient expulsées de leur habitation squattée près de l’avenue Clémenceau, et pendant que l’une d’entre elles était embarquée dans un avion direction Tirana, un troisième bidonville de Montpellier, situé avenue Nina Simone, a été démantelé par la police.

Les 59 habitants sont pour le moment relogés dans un ancien EHPAD réquisitionné par les services de la préfecture. Mais ne pourront y rester après la fin de la trêve hivernale, le 30 avril 2022. Read More

Montreuil: pour la réouverture de l’Ermitage, squat d’accueil social !

Un lieu d’accueil social comme l’Ermitage doit ré-ouvrir ! La Maison de l’Ermitage à Montreuil est un lieu d’accueil solidaire autogéré qui offre un hébergement d’urgence à des femmes à la rue, des mineur.es isolé.e.s. Depuis l’occupation du lieu par des habitant.es, des dizaines de personnes ont pu trouver un temps de repos, en attendant d’intégrer une structure adaptée à leurs besoins, ce qui a permis de pallier les manquements locaux pour ces services publics concernés.

L’Ermitage abrite également une Cantine Populaire qui, depuis trois années, assure des distributions de repas à travers des maraudes auprès de personnes démunies. L’Ermitage est un lieu de mutualisation de matériel et de ressources quant aux partages d’expériences sur la gestion des cantines. En ce lieu, des travaux de recherche sur les Cantinières de la Commune ont abouti à la création du journal « L’écharpe rouge », diffusé cette année pour les 150 ans de la Commune de Paris. Read More

Montreuil: expulsion crapuleuse de la Maison de l’Ermitage par la Mairie ?

Nous partageons ici le tract du « Comité de soutien à la Maison de l’Ermitage de Montreuil » du 28 septembre 2021. Retour sur une étrange pratique d’expulsion à la ville de Montreuil, accompagné d’un historique du lieu… RDV Samedi (2 octobre) 14h à la Parole Errante pour organiser la solidarité ! L’Ermitage est un lieu de vie, d’auto-organisation, mais aussi les coulisses de nombreuses initiatives solidaires dans la ville de Montreuil et sur Paris ! Défendons la maison de l’Ermitage !

Depuis 2018, la maison du 18, rue de l’Ermitage était occupée. Propriété de la mairie de Montreuil depuis 1990 et jusque là louée à des proches des maires successifs, elle était restée vacante depuis l’arrivée au pouvoir de Patrick Bessac, mais la situation de détresse de logement de Mme Fahima LAIDOUDI, son fils et d’autres occupantEs sans logement nous avait conduit à la réquisitionner. Depuis cet été, des pourparlers étaient en cours avec le cabinet du maire et la préfecture pour résoudre les problèmes de logement de ses occupantEs et décider d’un avenir collectif pour cette maison qui ne devrait pas être bradée à des promoteurs immobiliers, mais servir au bien commun. Read More

Montpellier: bidonvilles, la politique de la terre brûlée du préfet Moutouh

Ces derniers jours, plusieurs médias de la presse locale tels que Midi Libre ou France Bleu Hérault se sont faits l’écho des alertes lancées par plusieurs associations allant de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à Droit au Logement (DAL) ou à la Cimade, quant à l’expulsion et au démantèlement du bidonville abritant essentiellement des Roms aux abords du Zénith, à l’est de Montpellier. Cette intervention, portée par la préfecture de l’Hérault, allait faire suite à celle ayant rasé sans préavis ni concertation, le site du Mas Rouge le 31 août dernier. Elle était aussitôt considérée comme illégale par ces mêmes associations, qui ont multiplié leurs efforts de communication, car prononcée sans l’aval explicite de la municipalité de Montpellier, propriétaire des terrains occupés. Une condition selon elles indispensable à toute expulsion, et requérant le concours d’un mandat d’huissier. Sollicité par les associations, le procureur de la République a de son côté rappelé dans sa réponse les fondements du droit, émettant que « pour agir, l’huissier de justice détient nécessairement un mandat de son client, à savoir le ou les propriétaires du terrain» . Read More

Bruxelles: la 404 expulsée suite à un incendie

Communiqué de la 404

Ce samedi 10 avril, un incendie a eu lieu dans l’ancienne école 14, rue Capronnier 1, à Schaerbeek. Rebaptisée Ecole 404, cet endroit était habité depuis mars 2020 par une trentaine de personnes et plusieurs associations dont Hope4ever et l’ASBL 404. Heureusement, il n’y a eu aucun blessé physique. Le même jour, la commune fait appliquer par la police sa décision d’expulser ces habitants de leur logement.
Le déroulement de cette journée et de celles qui ont suivies, la prise en charge de la situation par les services publiques, les forces de l’ordre, les pompiers, les médias et les propriétaires du lieu, révèle diverses maltraitances, discriminations et abus en tout genre.

Nous ne tairons pas notre colère et refusons qu’une fois de plus, nos voix dissidentes soient silenciées et dépouillées de leur dimension politique. Nous refusons la stigmatisation des squatteureuses, et revendiquons le squat comme l’une des dynamiques politiques les plus pertinentes et émancipatrices qui soit dans la ville de Bruxelles actuellement. Read More

Marseille: de l’immobilisation de force au déplacement forcé… résistances et luttes des ancien.nes et nouveaux habitant.es du Petit-Séminaire

Lundi 30 novembre, la préfecture a procédé à l’expulsion de plusieurs immeubles du Petit-Séminaire, suite à l’incendie qui s’était déclenché dans la cave du bâtiment J, dans la nuit du 24 novembre. Contournant son obligation de relogement des habitant.es des bâtiments expulsés, la mairie doit faire aujourd’hui face à leur mobilisation qui ne risque pas d’en rester là… Read More

Thessalonique: raid de la police au squat Libertatia

Le dimanche 23 août à 10h30 du matin, plusieurs unités de flics ont fait une descente dans le squat Libertatia à Thessalonique. Plus précisément, lors de la réparation du toit du bâtiment qui avait été incendié par les fascistes, les flics ont cassé le cadenas de la porte et ont fait une descente dans le squat où ils ont arrêté 12 personnes qui se trouvaient à l’intérieur. Après cela, ils ont volé une fois de plus plusieurs outils de construction et d’autres matériaux nécessaires à la reconstruction du toit, comme ils l’avaient fait un mois auparavant, lorsqu’ils avaient fait une descente dans le squat avec les assistants de l’Ephorie des monuments modernes et avaient pris une partie de l’équipement du squat pour le projet de reconstruction. Juste après le raid, des camarades qui se rassemblaient à l’extérieur du bâtiment sont entré-es et l’ont réoccupé. Outre les douze personnes arrêtées, les flics ont détenu deux autres camarades qui se trouvaient à l’extérieur du bâtiment et les ont relâchés quelques heures plus tard. Les camarades arrêtés ont passé toute la journée dans le département de police de Toumba et à la police générale de Thessalonique où ils ont été libéré-es tard dans la nuit. Les accusations portées contre les camarades sont les suivantes : travail illégal, endommagement d’un monument d’importance culturelle et désobéissance. Il convient également de mentionner la tentative dégoûtante de la police et de certains médias de relier l’arrestation accidentelle d’une femme pour possession de drogue aux 12 camarades arrêté-es. Read More

Grenoble: incendie du Squat Solidaire

DAL 38 dénonce une mise à l’abri “à la va-vite” par la ville.

Suite à l’incendie hier, dimanche 2 août, du Squat Solidaire, 12 rue des Trembles à Grenoble, les habitants on été mis à l’abri par la ville ” à la va-vite “ , pour le week-end au Gymnase grenoblois de la Houille Blanche. Ce matin ils se trouvent sans aucune information quant à la suite, et craignent d’être remis à la rue. Pas de blessés mais de nombreuses pertes matérielles pour les dizaines d’habitants qui vivaient là vaille que vaille. La mise à l’abri dans ce gymnase est temporaire, jusqu’à aujourd’hui. Et après ?
Rendons-nous nombreux sur place, au Gymnase de la Houille Blanche (quartier mistral) pour les soutenir et dire NON aux expulsions ! Read More

Marseille : la fin brutale du squat St-Just évacué après un incendie

Entre 100 et 150 migrants, dont des familles avec enfants, ont été évacués lundi dans la précipitation du squat St-Just à Marseille, où un incendie s’est déclaré au petit matin. Ouverts depuis fin 2018, les lieux étaient sous le coup d’une procédure d’expulsion.

“C’est très brutal, ça ne devait pas se passer comme ça.” Bénévoles et habitants du squat St-Just à Marseille sont sous le choc : un incendie s’est déclaré tôt, lundi 8 juin, alors qu’une procédure d’expulsion était en cours. “Le feu a pris au rez-de-chaussée au fond du couloir dans la pièce que l’on appelle ‘la chapelle’. Cette pièce servait au stockage de vêtements, chaussures, outils ou encore linge de maison et n’a jamais était habitée. Il y avait beaucoup de fumée, heureusement, personne n’est blessé”, explique à InfoMigrants une bénévole du Collectif 59 St-Just, qui aide au fonctionnement du lieu depuis son ouverture en décembre 2018. Read More

Toulouse: incendie du squat Muret suivi de deux nouvelles ouvertures

Incendie au plus grand squat de Toulouse ou les conséquences du racisme d’État.

C’est en colère qu’on se réveille ce 5 février, le lendemain de l’incendie ayant eu lieu au 44 avenue de Muret, où vivent environ 600 personnes. Des réfugié-e-s en grande majorité, ayant déjà tout perdu, et risquant de tout perdre à nouveau, si ce n’est pas déjà le cas : une centaine de chambres auraient été touchées selon la préfecture, nécessitant l’intervention utile de 90 pompiers, et celle inutile, voire dangereuse, de 54 policiers. Nous y reviendrons.

On ne va pas s’attarder sur les faits : un accident dans un lieu vétuste entrainant un départ de flamme, mais dont les origines sont beaucoup plus profondes. Comment 600 personnes se retrouvent à squatter un ancien bâtiment appartenant à EDF ? Cette situation ne dure que depuis mai 2019 : avant, pendant un an, c’était des bureaux qui était occupés à Saint-Michel, au Squat Russell, par ces mêmes personnes, dont le nombre a augmenté entre temps. Read More

France: des nouvelles des cabanes des Gilets jaunes

Les infos qui suivent ne sont évidemment pas exhaustives, mais montrent la vitalité du mouvement des Gilets jaunes et des occupations de ronds-points avec cabanes, etc. tout autant que l’acharnement de la part de l’État pour écraser ce mouvement (en l’occurrence par la démolition des cabanes par la police, ou par des incendies anonymes…).

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Depuis fin novembre 2018, les Gilets jaunes de Commercy (55) avaient installé leur «cabane de la solidarité» sur la place Charles de Gaulle, en plein cœur de la ville.

Place forte du mouvement des Gilets jaunes, ils/elles y avaient lancé notamment deux appels, d’abord à former des assemblées partout en France, puis un deuxième appel à toutes les assemblées de Gilets jaunes à se retrouver à Commercy les 26 et 27 janvier pour «l’Assemblée des assemblées». Read More

Toulouse: incendie des 73 et 73bis rue de Bayard, communiqué, récit des habitant.e.s et appel à solidarité

Dans la nuit du 9 au 10 janvier 2019 aux alentours de 2h30, un incendie s’est déclenché dans un immeuble d’habitation situé au 73 rue de Bayard. Grâce à la solidarité des habitant.e.s et au soutien des pompiers, les locataires ont pu rapidement être evacué.e.s, et de graves dommages ont pu être évités, mais depuis la colère monte. Rendez vous est donné lundi 14 janvier 12h30 au Capitole.

Mercredi 7 janvier au matin, plus d’une centaine de pompiers s’agitent dans l’obscurité. On voit des flammes dans cet ancien hôtel à l’allure hausmanienne. C’est spectaculaire. Le feu brûlera encore pendant des dizaines d’heures. Ça donne presque envie de croire aux miracles lorsqu’on apprend qu’il n’y a que deux blessés graves parmi les dizaines d’habitant.e.s. La presse locale couvre largement l’événement en récoltant comme d’habitude en priorité leurs informations auprès des autorités et administrateurs locaux. De quoi remplir aisément la rubrique “faits divers” des prochains jours. Read More

Grenoble : Les jardins d’utopie attaqués

Ce Dimanche vers les 14h alors que des étudiant·e·s sympathisant·e·s mangeaient devant l’Amphi G occupé. Une cabane des jardins d’Utopie a cramé (la cabane sleeping). Plusieurs personnes se précipitèrent pour essayer d’arrêter le feu mais c’était trop tard. Pourtant, 5 minutes avant l’incendie, le Jardin paraissait calme, une personne confirma qu’il n’y avait aucune personne sur le jardin, ni fumée, ni feu à proximité.

Et maintenant un tas de cendre… Read More