Notre-Dame-des-Landes, Paris, Marseille: nouvelle série de perquisitions

Une nouvelle série de perquisitions a frappé des personnes proches du milieu des Soulèvements de la Terre ce mardi 20 juin. À Paris, Marseille, et sur la zad de Notre-Dame-des-Landes, plusieurs personnes ont été arrêtées ce matin vers 6 h, selon nos informations, et auraient été placées en garde à vue.

Selon France 3, trois lieux de la zad ont été perquisitionnés par une soixantaine de policiers et gendarmes, épaulés par un hélicoptère. Six ou sept personnes auraient été interpellées.
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Montreuil (93): petit point sur les gardes-à-vue dans l’affaire de l’usine Lafarge

Lundi 5 juin, cinq personnes ont été perquisitionnées à Montreuil, puis mises en garde-à-vue par la sous-direction antiterroriste (SDAT), dans ses locaux à Levallois-Perret. Les personnes sont accusées d’avoir participé à l’« invasion-sabotage » de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air (13, Bouches du Rhône), le 10 décembre 2022. C’est le premier communiqué concernant les personnes de Montreuil sur le sujet, il n’est pas complet, d’autres suivront peut-être.

Ce qu’on leur reproche :

  • Détérioration du bien d’autrui par moyen dangereux, avec la circonstance aggravante de « bande organisée », cette qualification fait de cette procédure une procédure « criminelle » ;
  • Association de malfaiteurs formée en vue de la commission d’un délit puni d’au moins 5 ans d’emprisonnement, qui s’étendrait du 1er janvier 2022 au 10 décembre 2022 ;
  • Dégradation en réunion avec dissimulation du visage ;

Il semble que la SDAT ait été chargée de toute l’enquête depuis au moins février 2023, et qu’elle ait ordonné toutes les arrestations en France. L’enquête est dirigée par deux juges d’instruction à Aix-en-Provence dont Laure Delsupexhe. Les 5 garde-à-vue ont duré 82 heures. Pendant les garde-à-vue, le chef d’inculpation de « refus de donner le code de déverrouillage de téléphone et d’ordinateur » a été ajouté. Les 5 personnes gardées-à-vue sont sorties libres, sans contrôle judiciaire. Si elles sont convoquées par les juges d’instruction, elles pourront être mises en examen, ou qualifiées de « témoin assisté » ou de « témoin », et risqueront alors un procès. Il est aussi possible que les poursuites soient abandonnées (mais en vrai qui y croit au vu des moyens employés ?). 3 personnes sont convoquées dans un an pour refus de signalétique. Les 5 gardé.es-à-vue ont tenu le « je n’ai rien à déclarer » pendant tous les interrogatoires. Read More

Montreuil (93): perquisition et cinq interpellations le lundi 5 juin 2023

À 6h [lundi 5 juin], une dizaine de camions de police étaient présents dans le quartier (Sous Direction Anti Terroriste, Brigade de Recherche et d’Intervention, police technique et scientifique, Groupe de Soutien Opérationnel) pour entrer dans le bâtiment. Ils cherchaient 6 ou 7 personnes, 5 ont été interpellées. Des ordinateurs, téléphones, clés USB, disques durs et carnets ont été saisis. Les chefs d’inculpation seraient association de malfaiteurs et dégradation en bande organisée, la GAV peut donc durer jusqu’à 96h. Read More

Prague (Tchéquie): descente policière dans le squat Bublina

Mercredi 9 mars 2022, la police a fait une descente dans le squat Bublina, à Prague, qui a été perquisitionné. A ce moment-là, quatre personnes, un chien et un chat étaient dans le bâtiment ou autour. Les policiers, armés, ont défoncé plusieurs portes mais n’ont pas fait de blessé.e et personne n’a été mis sous enquête. Le mandat de perquisition, approuvé par le tribunal, était fondé sur le soupçon qu’une personne présente aurait commis des violences contre une autorité publique et aussi des dommages sur des biens matériels. Cette descente aurait dû permettre aux flics d’obtenir des preuves de ces délits. Lors de la perquisition, qui a duré plusieurs heures, ils ont saisi des ordinateurs, des téléphones portables, des documents, un pistolet à gaz et des aérosols de peinture. Après, les policiers sont partis et ont laissé le squat ouvert. Il a été réoccupé par la suite. Read More

Montpellier: Zad du Lien, 3 convocations et plusieurs interdictions de paraître sur les communes

C’est à 16h00 ce vendredi 5 novembre que les 3 dernier·es interpellé·es de la Zad du Lien sont sorti·es du Tribunal Judiciaire avec une convocation pour installation en réunion sur des terrains privés, voies de fait sur des dépositaires de l’autorité publique, opposition par violences à l’exécution de travaux publics. Quelques heures plus tôt étaient sorti·es au compte-goutte 10 autres activistes interpellé·es hier, la plupart avec une interdiction de paraître pendant 6 mois sur les communes de Grabels et Combaillaux et évitant de peu des comparutions immédiates qui auraient à coup sur, alourdi les sanctions. Les soutiens étaient sans nouvelle d’une 14ème personne. Read More

Montpellier: expulsion de la ZAD du LIEN, 14 activistes en geôle, l’État passe en force.

Une centaine de gendarmes et leurs nombreux véhicules, un hélicoptère, des pelleteuses, un incessant ballet de camion bennes… Le lieu-dit du Pradas à Grabels semblait sous état de siège ce matin, alors que les forces de l’ordre procédaient à l’évacuation et à la destruction au moins partielle de la ZAD du LIEN, au nord de Montpellier. Quatorze personnes ont été placées en garde à vue, de très nombreuses autres arrêtées puis relâchées après un passage au commissariat. Il y aurait au moins un blessé léger parmi les activistes interpellé·es.

Le LIEN, c’est un projet de rocade prenant la forme d’une véritable jonction autoroutière entre les autoroutes A9 et A750. Cette route que le Département prétend « durable », va venir détruire et impacter une centaine d’hectares de terres naturelles ou agricoles, qui forment l’un des derniers poumons verts de la périphérie de Montpellier. À rebours de l’urgence climatique et des alternatives proposées au modèle du tout voiture. Read More

Paris: récit policier de Sainte Marthe

Beaucoup de choses se sont passées en 1 an autour de la lutte contre la gentrification dans le quartier de la place Sainte Marthe. A travers les différentes affaires judicières qui s´y sont déroulées, les flics ont produit des centaines de pages de dossier. Nous avons voulu vous partager une partie de leur piètre oeuvre mais qui permet néamoins de se faire une idée des différentes affaires qui se sont déroulées à Sainte Marthe !

Pour commencer et permettre d’avoir une meilleure compréhension chronologique des faits, voici un petit résumé réalisé par nos soins, des différentes affaires autour de la place Sainte Marthe qui viennent s’ajouter à la longue liste de mesures policières et judiciaires que nous avons connu ces derniers mois (amendes, contrôles d’identités, pressions psychologiques, violences physiques, présence policière continue, procès, expulsions, perquisitions, interdiction de se voir, interdiction de se rendre sur la place Sainte Marthe…) : Read More

Fribourg-en-Brisgau (Allemagne): après la perquisition illégale, le KTS récupère ses scellés

Il y a maintenant trois ans et demi, la police a fait une razzia au KTS. Le 25 août 2017, à 5h30 du matin, la police criminelle de Stuttgart a perquisitionné toutes les pièces du KTS et pris tout ce qui avait de la valeur. Des documents, des ordinateurs et de l‘argent, beaucoup d‘argent. Ils défoncèrent les portes, arrachèrent des coffres-forts des murs et embarquèrent même les caisses à dons. La cour supérieure administrative du Bade-Wurtemberg décida en octobre 2020 : la perquisition était illégale. L’argent et les scellés ont finalement été restitués en avril 2021. Read More

Barcelone: rassemblement de soutien aux camarades arrêté-e-s le 27 février

Mardi 20 avril 2021, 9 heures
Lieu de rendez-vous: devant l’Audiencia Provincial, Passeig de Lluís Companys 14-16, Barcelone

Depuis plus de 50 jours, 7 des 8 camarades arrêté-e-s le 27 février 2021 dans le centre de Barcelone sont emprisonné-e-s. Iels ont été arrêté-e-s lors de l’une des dernières manifestations qui a débuté au nom de la liberté d’expression et qui s’est poursuivie pendant 15 jours, devenant de plus en plus la voix de la dissidence générale envers la situation que nous vivons. Une réalité étouffante caractérisée par une violence institutionnelle qui ne cesse d’augmenter chaque jour, qui laisse la majorité de la population sans avenir et qui absout et défend les véritables responsables : la police, les institutions, les politiciens et la famille royale. C’est une inquiétante dérive autoritaire qui s’opère aujourd’hui dans le monde entier et qui se dissimule sous une subsistance strictement formelle du cadre institutionnel démocratique qui sert d’alibi à un gouvernement despotique.

Suite aux arrestations, de violentes perquisitions policières ont eu lieu dans 2 maisons squattées du Maresme, dans le but de démontrer une organisation criminelle supposée inexistante. Read More

Barcelone: lettre de Danilo, accusé de l’incendie d’un fourgon de police

En février, l’incarcération du rappeur Pablo Hasél et les émeutes à Linares, en Andalousie, suite au tabassage d’un homme et sa fille par des flics en civil ont été l’étincelle d’un bref moment de révolte dans le territoire ibérique, notamment en catalogne. Les raisons vont au-delà de la liberté d’expression: haine de la police, refus du couvre-feu, situation économique et sociale, etc. Le samedi 27 février une émeute à lieu dans le centre de Barcelone: banques et commerces défoncés, DABs cramés, affrontements et barricades contre les schmits, et léger incendie d’un camion de police. Niveau répressif, de nombreuses blessées, une centaine d’arrestations, et une douzaine de personnes incarcérées, dont huit compagnon·nes arrêtées le 27 février et le 1er mars pour l’incendie du camion. Read More

Barcelone: Sara libérée avec des charges. Liberté pour les prisonnièr-es du 27F. Assez des manipulations policières

Hier, lundi 22 mars, à la dernière minute, nous avons reçu la nouvelle de la libération (avec charges) de Sara, l’une des huit personnes emprisonnées suite à la manifestation du 27 février à Barcelone. L’appel déposé par la défense prouverait, par le biais d’une expertise, qu’elle n’a pas pu être celle qui a aspergé le liquide inflammable, comme le prétend la déclaration de la police.

Une fois encore, cette histoire, avec ses affirmations catégoriques et reproduites à l’identique par tant de médias, commence à s’estomper. Sara a été arrêtée, inculpée et emprisonnée en tant que responsable de l’incendie de la camionnette sans avoir droit à la présomption d’innocence. Tout comme le reste des personnes arrêtées et aujourd’hui emprisonnées.

La photo de Sara, son nom et ses coordonnées sont apparus dans les médias, d’abord dans La Vanguardia, repris par la presse italienne. Quelques jours avant de purger un mois de prison, elle a été libérée avec des charges après que son avocat et un témoin expert de la défense ont prouvé qu’il était impossible qu’elle soit la personne accusée par la police, le procureur et le tribunal. Read More

Berlin: manifestation, liberté pour toustes les détenu.e.s touché.e.s par la répression à Barcelone

Lundi 22 mars 2021, 16h
RDV: Delegació del Govern a Alemanya
Regierung von Katalonien – Vertretung in Deutschland, Friedrichstrasse, 185. 10117 Berlin

Le 27 février 2021, huit camarades anarchistes ont été arrêté.e.s lors des émeutes de Barcelone, suite aux manifestations qui durent depuis l’arrestation de Pablo Hasél. Toustes sont actuellement en détention provisoire sans caution. Illes sont accusé.e.s d’organisation criminelle, de tentative de meurtre, de manifestation illégale, d’atteinte à l’autorité, de dommages matériels et de trouble de l‘ ordre public. Tout cela à la suite de l’incendie d’un fourgon de la police anti-émeute de la Guardia Urbana de Barcelone, une organisation policière qui a une longue histoire de torture et de violence. Les médias, en tant qu’outil de propagande de l’État, justifient la répression contre nos camarades et insufflent la peur pour arrêter l’auto-organisation et pour étouffer les révoltes.

Après les montages policiers Pandora et Piñata, il est évident que nous sommes une fois de plus face à une opération de répression d’un courant idéologique contraire aux intérêts capitalistes. Illes sont condamné.e.s parce qu’illes sont anarchistes. Dans ce type de montage, l’accusation d’appartenance à une organisation criminelle ou de terrorisme est quelque chose qui est utilisé pour créer un ennemi interne et justifier la répression. Cela leur permet de judiciariser nos vies à travers le harcèlement policier, les perquisitions, la violation de nos espaces personnels et politiques, les visites dans les centres pénitentiaires, etc. Par ce biais, ils entendent nous épuiser psychologiquement et économiquement, et ainsi désorganiser nos luttes. Read More

Barcelone: solidarité avec les détenu-es de la manifestation du 27F

Communiqué : La presse désigne… A propos des 8 personnes accusées d’avoir brûlé un fourgon de police.

Le 27 février, 8 de nos compas ont été arrêté-es dans le centre de Barcelone lors d’une manifestation. Cet événement s’inscrit dans une série de mobilisations de masse appelées au nom de la liberté d’expression mais qui ont fini par assumer de plus en plus la voix de la dissidence générale à l’égard de la période historique que nous vivons. Une réalité asphyxiante caractérisée par une violence institutionnelle sans précédent qui laisse la majorité de la population sans avenir et qui absout et défend les criminels habituels : la police, les politicien-nes et la famille royale.

Suite à leurs arrestations, des perquisitions ont eu lieu dans deux maisons du Maresme, dans l’intention de relier nos compas à des organisations criminelles prétendument inexistantes et à des accusations disproportionnées basées sur des preuves dérisoires. Aucune présomption d’innocence, la déclaration écrite des mossos a été reproduite dans tous les médias, qui la répètent et se l’approprient. À son tour, le tribunal suit ce qui était déjà écrit : accusations très graves et emprisonnement provisoire sans caution. Nous ne voyons pas d’autre sens à tout cela que de mettre un terme à la vague de protestations qui, depuis des semaines, se développe de manière exponentielle dans toute la Catalogne. Read More

Catalogne: huit personnes arrêtées et des perquisitions de squats

Selon les Mossos, un groupe anarchiste serait le principal responsable des émeutes de Barcelone pour la libération de Pablo Hasel. Compte tenu de la révolte populaire, surtout parmi les jeunes, suite à l’emprisonnement aberrant du rappeur Pablo Hasel, la police catalane a déjà les responsables, les boucs émissaires qu’elle entend criminaliser dans une parodie de justice et cacher, au passage, les abus brutaux commis par la police anti-émeute (une manifestante perdant un œil, passage à tabac massif dans Gràcia…).

Nul doute qu’ils continueront à compter sur le soutien massif d’un appareil politique (gouvernements central et régionaux), judiciaire et médiatique qui, en bons serviteurs des pouvoirs économiques, s’efforce de détourner l’attention des causes profondes des mobilisations, telles que l’autoritarisme croissant et la répression de l’État (l’emprisonnement scandaleux de Hasel est le énième cas), la corruption rampante, avec les Bourbons à la tête, ou l’exclusion sociale et le manque de perspectives face à un capitalisme de plus en plus prédateur. Read More

Bruxelles: épisode 5 de l’émission radio « A la cloche de bois »

Dans ce 5ème épisode « A la cloche de bois », nous aborderons les sujets suivant: Actualités: Campagne de Réquisition solidaire, l’intersection “le croisement migrants-sans abris-dépendances au féminin”, “Occupation de terre Nuevo Comienzo à Santa Catalina en Uruguay”. Et bien entendu, le tout sera pimenté par des fulgurances sonores produites par nos ami.e.s du B118.

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