Saint-Médard-en-Jalles (33): Dernière semaine mouvementée sur la Zone du Dehors

Lundi et mardi, nous avons attendus dès 7 heures du matin l’arrivée d’une équipe d’employés d’Ariane Group afin de lancer les négociations au sujet de l’opération de forages et prélèvements qu’ils avaient pour projet de faire dans les jardins des maisons du quartier.

Ces négociations sont actuellement au point mort, faute d’interlocuteur.trice, car ils ne se sont jamais présentés. Ce qui ne les a pas empêchés de procéder à quelques prélèvements furtifs dans la rue plus tard dans la semaine.

Une réunion s’est tenue mardi après-midi à la mairie, elle devait, d’après les informations qui nous avaient été communiquées, être tournée vers la question de la scolarisation des enfants. Cette réunion a eu lieu en présence de Médecins du Monde, RESF, de la directrice du CCAS de St Médard en Jalles ainsi que d’autres intervenant.e.s des pouvoirs publics. A cette occasion la directrice d’Ariane Group a fait part d’inquiétudes quant à la salubrité des lieux et a ironiquement déploré ne pas avoir trouvé de compromis au sujet de ces travaux ni d’interlocuteur.trice désigné.e par le collectif. Read More

Dijon: procès du squat des exilés de la CPAM, compte-rendu de l’audience

Vendredi 30 novembre avait lieu le procès du squat de la CPAM de Chenôve, ouvert début octobre pour accueillir des exilés expulsés de leur ancienne maison pendant l’été. En jeu : l’obtention ou non d’un délai avant l’expulsion.

Vendredi matin, 9h, il pleut. Devant le tribunal, il y a une quarantaine de personnes venues de la CPAM, et une vingtaine de personnes en soutien. Les responsables de la sécurité du tribunal sont déjà un peu blasés. Avant même que tout ne commence, il y a un bouchon, le temps de faire passer tout le monde au portique de contrôle électronique.
Pendant ce temps-là, venu des Lentillères en vélo, un marché pirate s’organise devant le tribunal. Avec des banderoles, des choux et des blettes et presque un air de fête.
Une fois tous les contrôles effectués, on entre dans la salle, petite et moche au fin fond du tribunal.
La juge, son assistante et la greffière procèdent à un appel sans fin des quarante personnes, leur demandant systématiquement d’épeler leur nom. On peut noter qu’il n’y a aucune traduction prévue, rien qui ne prenne en compte que certaines personnes ne parlent pas français. C’est à dire qu’on va à une audience d’une quarantaine de personnes non-francophones et que toute l’institution judiciaire n’en a rien à foutre de s’ils comprennent la langue ou non. Read More