Partout: banderoles en solidarité avec les arrêtéEs de l’opération Piñata, l’adresse des trois compagnons

Voilà l’adresse provisoire (ils peuvent être transférés) de trois des cinq compagnons incarcérés dans le cadre de l’Opération Piñata :

Paul Jara Cevallos
Enrique Balaguer Pérez
Javier Garcia Castro

(Nom du prisonnier)
Centro Penitenciario Madrid V
Apdo. Correos 200 Colmenar Viejo
Madrid Codigo Postal 28770

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Espagne, opération Piñata: cinq compagnons incarcérés, dix en contrôle judiciaire, et des tonneaux de merde

Le juge de l’Audiencia Nacional Eloy Velasco a renvoyé en prison préventive mercredi 1er avril en début d’après-midi 5 des 15 arrêtés lors de l’opération policière nommée Piñata du lundi 30 mars (24 autres ont été arrêtés pour “résistance et désobéissance” lors des 17 perquisitions puis relâchés) qui s’est déroulée à Madrid, Barcelone, Palencia et Grenade. Read More

Espagne: vague de perquises et d’expulsions pendant l’opération Piñata. Au moins 28 arrestations !

Le matin du lundi 30 mars 2015, l’État espagnol a lancé l’opération Piñata (faisant suite à l’opération Pandora de décembre dernier): les flics ont perquisitionné et parfois expulsé au moins 17 centres sociaux squattés et arrêté au moins 28 personnes à Barcelone, Madrid, Palencia et Grenade.
La majorité de ces perquisitions et expulsions ont été effectuées sans aucun ordre faisant suite à une décision de justice. L’ordre provenait du juge d’instruction numéro 6 de l’Audiencia Nacional. Les personnes arrêtées font toutes partie du mouvement anarchiste et sont accusées d’appartenir à une “organisation criminelle”. On est complètement dans la continuité de la répression anti-anarchiste menée avec l’opération Pandora. Read More

Barcelone: les 4F, le documentaire Ciutat Morta et une situation “complexe”…

Le 4 février 2006 (d’où le nom de 4F), à Barcelone, la police attaque un squat de la rue Sant Pere Més Baix, dans le quartier de Santa Caterin, pour faire cesser un tapage nocturne lors d’une grosse fête ayant lieu à l’intérieur du squat. Les flics tabassent du monde dans la rue, tirent à balles réelles à trois reprises. Un flic reçoit sur la tête un pot de fleurs tombé d’une fenêtre et se retrouve dans le coma. Dans la rue, sept personnes sont arrêtées et inculpées, alors qu’étant hors du squat au moment des faits elles ne pouvaient être responsables de la chute du fameux pot de fleurs… Deux autres personnes sont arrêtées au service des urgences d’un hôpital de Barcelone situé relativement près du squat. Read More

Espagne: libération surveillée des compagnon-ne-s détenu-e-s lors de l’Opération Pandora

Le 30 janvier dans la nuit, les 7 compagnons et compagnonnes qui étaient encore en prison suite à leur arrestation le 16 décembre dans le cadre de l’Opération Pandora ont été remis-es en liberté.

Un jour avant, le Jury d’Instruction 3 de l’Audience Nationale a fait tomber le secret d’instruction, et pour ce qu’on en sait jusqu’à présent, à travers ce qu’ont diffusé les Mossos d’Esquadra sur leur page web au sein d’un communiqué de presse, on y trouve des accusations telles qu’appartenance aux GAC, des attaques de banques, des envois de colis piégés (un à l’archevêque de Pampelune, un à un membre de la congrégation fasciste Légionnaires du Christ, à Madrid, et d’autres à des entreprises italiennes), tandis « qu’on les relie » par ailleurs, toujours selon la police, aux attaques explosives contre la cathédrale de la Almudena à Madrid (7 février 2013) et contre la basilique du Pilar à Saragosse (2 octobre 2013), ce dernier fait ayant mené à l’accusation et la mise en prison préventive de nos compagnon-ne-s Mónica et Francisco. Read More

Espagne: la boîte de Pandore et le fourre-tout de l’antiterrorisme

La matinée du mardi 16 décembre nous a surpris par une vague de perquisitions et d’arrestations. Elle nous a surpris ? Nous ne mentirons pas. Reprenons depuis le début. Le matin du 16 décembre ne nous a pas surpris. La police autonome catalane, les Mossos d’Esquadra, la Guardia Civil et les agents judiciaires de l’Audienca Nacional* sont partis à l’assaut de plus de 10 domiciles et de quelques locaux anarchistes à Barcelone, Sabadell, Manresa et Madrid, avec leur lot de perquisitions, d’arrestations, de confiscation de matériel de propagande et informatique, en plus de profiter de l’occasion pour tout retourner et piller quelques choses aussi, en utilisant tout le corps anti-émeute de la Brigade Mobile des Mossos d’Esquadra, dans la vieille Kasa de la Muntanya, un espace occupé qui vient de fêter ses 25 ans. Read More

Espagne: grosse vague de perquisitions et arrestations à Barcelone et Madrid

Ce mardi [16 déc. 2014], à 5h du matin, commençait la bien nommée opération antiterroriste appelée « Pandore », contre le dit « terrorisme anarchiste ». Des personnes ont été arrêtées, accusées d’appartenir à une organisation anarchiste à laquelle plusieurs attaques par engins explosifs sont attribuées. L’opération, sous la direction de la Cour Nationale de Madrid, a mobilisé 450 flics des Mossos d’Esquadra catalans, qui dès 5h30 ont perquisitionné 13 domiciles en Catalogne – 8 à Barcelone, un à Sabadell et un à Manresa – mais aussi une personne à Madrid par la Guardia Civil. Read More

Barcelone: manifeste de l’Ateneu autogestionat l’Entrebanc

Il y a maintenant huit banques squattées à Barcelone, et c’est bien possible que ce ne soit que le début de ce nouveau type de squat. Ci-dessous, le manifeste de l’Ateneu l’Entrebanc, rédigé en mars 2014, a été traduit en français.

Manifeste

Que ce passe-t-il ici?

On vit dans une ville qui se noie dans ses propres contradictions. Pendant que certains dorment dans la rue, à Barcelone il y a plus de quatre-vint mille appartements vides; alors que certains ont faim, à Barcelone on jette un tiers des aliments produits; alors que l’air que l’on respire est chaque fois plus sale et irrespirable, à Barcelone on ne fait pas de parcs ni d’espaces verts mais plutôt des plaques de ciment… Pendant ce temps, les collectifs du quartier se démènent pour trouver des espaces où se rassembler, un manque évident dans notre quartier, l’Eixample, où il y a plein de locaux vides et abandonnés. Cet espace, rue Urgell 98, est un de ces lieux où la poussière s’accumulait, ce qui risque de changer sous peu. Read More

Barcelone: expulsion de l’Ateneu Popular de l’Eixample

L’Ateneu Popular de l’Eixample était un centré social squatté et autogéré ouvert en novembre 2004 au 3 Passatge Conradí, à Barcelone. Il a été expulsé presque dix ans après, le mercredi 3 septembre 2014, par les mossos d’esquadra, les flics catalans.

Dans la foulée, le squat a été muré et mis sous “protection” de la police locale.
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Barcelone : Can Vies, de l’autogestion à la reconstruction

Le Centre Social Autogéré Can Vies, 17 ans de solidarité, d’autogestion et de culture (ou plutôt de contre-culture) durant lesquels se sont déroulés entre autre des centaines de débats, projections de films, représentations théâtrales, présentations de livres, ateliers de formations, concerts, dîners populaires. Entre autre…

C’est à Barcelone en 1997 dans le quartier populaire de Sants que naquit le projet de Centre Social Autogéré (CSA) Can Vies. L’aventure commence dans un bâtiment abandonné par l’entreprise gérant les transports publics de la ville (TMB). Bâtiment qui résume à lui seul l’histoire de Barcelone. Construit en 1879 comme entrepôt de matériel de construction, il est collectivisé en 1936 par la CNT pendant la guerre d’Espagne. Après la victoire de la dictature, il sera récupéré par le régime jusqu’à la mort de Franco. Read More

Barcelone : Émeutes suite à l’expulsion du centre social autogéré Can Vies

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Après d’importantes mobilisations et un gros soutien dans le quartier, c’était le 30 mai la cinquième journée d’émeute consécutive suite à l’expulsion du centre social autogéré Can Vies, occupé depuis 17 ans. Cela a provoqué la solidarité de nombreux voisins de tous les quartiers de Barcelone ainsi que des villes de Catalogne et d’Espagne, où il y a des manifestations de soutien. Les pompiers se sont aussi solidarisés et n’ont pas voulu intervenir dans le délogement… Vendredi [30 mai] des émeutes se sont étendues à toute la ville. Read More

Barcelone: Reconstruction de Can Vies et nouveaux affrontements

[Avant de lire cette synthèse datée du samedi 31 mai, on peut voir celle du lundi 26 au jeudi 29 ici, et du vendredi 30 mai .]

Mise à jour dimanche 1er juin 2014, 15h

La journée de samedi 31 a donc commencé à 10h à Sants avec le rassemblement pour reconstruire la partie démolie du squat. Près de 400 personnes ont effectué trois chaînes humaines, au milieu de bars de rue, de musique et d’aires de jeu pour enfants, pour commencer à évacuer les gravats. Une petite partie d’entre eux a fini devant les grilles du siège du district (équivalent de la mairie d’arrondissement), à 700 mètres de là. La plupart, ceux qui sont réutilisables, sont triés et ordonnés pour servir aux futurs murs. Read More

Barcelone: 4e nuit d’émeute suite à l’expulsion du squat Can Vies

Hier jeudi 29 mai, la police annonce avoir arrêté 38 personnes lors des émeutes. Ils sont en garde-à-vue au commissariat Les Corts des Mossos d’Esquadra. Le soir, deux mineurs et 12 majeurs étaient relâchés, et 18 autres avaient leur GaV prolongée.

Le soir du 29 mai, une nouvelle manif de 2000 personnes s’est rendue devant le comico de Les Corts, exigeant la libération des arrêtés (“Liberté pour les prisonniers, flics hors du quartier“), avant de se disperser. Les premières vitrines sont alors tombées (dont une agence Banco Popular incendiée) et de nouveaux containers de poubelle ont brûlé. Des panneaux publicitaires ou des feux de circulation ont aussi été détruits. Il y a eu au moins 23 nouveaux arrêtés cette nuit. Comme les nuits précédentes, Barcelone est survolée par un hélicoptère de police doté d’une puissant phare. Certains tags à Sants disaient “No negociamos. Luchamos” (Ne négocions pas, luttons), ou “Sants, Gamonal, Atenas, Río“. Read More

Barcelone: 3 nuits d’émeute suite à l’expulsion du squat Can Vies

26 mai 2014Affrontements émeutiers suite à l’expulsion du Centre Social Occupé Can Vies à Barcelone

Le Centre Social Occupé et Autogéré Can Vies, propriété des Transportes Metropolitanos de Barcelona (TMB), situé dans le quartier de Sants à Barcelone, était un espace de rencontre autonome depuis 1997. Ce lieu a été expulsé hier, le 26 mai 2014, par les bataillons antiémeutes des mossos d’esquadra et les pompiers, malgré différentes stratégies mises en place par les occupants. A l’intérieur, certain-es s’étaient enchainé-es dans des tunnels pour empêcher la démolition immédiate du bâtiment et ainsi gagner du temps pour la réponse à l’extérieur. Read More

Barcelone: Expulsion de la Carbonería… émeutes le soir-même !

La Carbonería, squat barcelonais occupé depuis 2008 dans le quartier de Sant Antoni, a été expulsée par les flics le mercredi 19 février 2014.

Ce lieu était assez connu dans la mouvance autonome locale car c’était un squat d’activités, proposant de nombreuses activités, notamment une bibliothèque et une zone d’accès libre à internet.

Lors de l’expulsion, deux squatters se sont suspendu-e-s depuis les fenêtres du dernier étage, tandis que les flics envahissaient le bâtiment jusqu’au toit. À l’aide d’une nacelle, les flics sont montés à leur hauteur et les ont détaché-e-s dans le calme.

Dehors, des centaines de flics bouclaient le quartier (avec les pompiers en renfort), et de très nombreuses personnes affluaient en solidarité, le tout sous la surveillance policière d’un hélico. Read More