Toulouse : présentation de la bibli/brochurothèque “Le Placard Brûle”

Voici enfin un texte qui explicite les bases politiques du Placard Brûle, son histoire et son fonctionnement.

Le Placard Brûle, une bibli, brochurothèque en lutte contre toutes les dominations à Toulouse !

Le fond du Placard Brûle

Qu’est-ce que c’est et comment ça fonctionne ?

Ça fait un moment qu’on voulait faire un point, pour partager quelques-unes de nos réflexions. Déjà pour tenter de préciser comment on voit cet espace, afin d’être plus explicites et compréhensibles. Mais aussi pour essayer de limiter les projections décalées sur ce collectif. (On a reçu une invitation d’un député et on s’est dit d’une part qu’il n’avait pas lu nos programmes et d’autre part qu’il fallait peut-être qu’on soit plus clair..es !…)

Ce texte écrit à plusieurs est un aperçu d’où nous en sommes en 2024. Le Placard Brûle (PB) est amené à évoluer au fil du temps, de nos discussions et de nos parcours toujours en mouvement. 

Un rapide bout d’histoire

Depuis sa création en 2009, il y a eu beaucoup de changements de fond, de forme et de personnes impliquées. Read More

Ixelles : violente expulsion d’un squat de Palestiniens

Ce 30 septembre, en matinée, la police locale d’Ixelles a expulsé un squat où logeaient une quinzaine de réfugiés palestiniens, rue du Trône. Le bâtiment appartenait à un privé. À l’issue de l’intervention, au moins 6 smartphones ont été intentionnellement cassés par les policier·ères.

Il est 11h lorsque plusieurs unités de police défoncent la porte d’un squat où des réfugiés palestiniens se logent. C’est la police d’Ixelles qui mène l’opération, avec l’appui d’une brigade canine. Une quinzaine de policier·ères sont présent·es. Selon le récit des occupants, une fois la porte forcée par la police, l’expulsion a été très violente : toutes les personnes présentes auraient été sorties à coup de matraque. Pour certains, ces coups faisaient office de réveil. Read More

Lyon: expulsion de l’Espace Communal de la Guillotière et de son Annexe

L’ECG (Espace Communal de la Guillotière) et son Annexe, ouverts en 2019 et 2021, ont été expulsés le 2 octobre 2024.

Un lieu vivant est tombé aujourd’hui, ce n’est pas une page qui se tourne, c’est une page qui brûle. C’est la ville qui s’enterre dans les faux semblants des écologistes face à la préfecture raciste. L’ECG qui meurt, c’est une attaque de plus contre la solidarité à la Guill’ dans le contexte suffocant de la montée de l’extrême droite.

La Métropole EELV a décidé de faire table rase de cet îlot pour des projets immobiliers dont le seul objectif est d’envoyer les plus pauvres toujours plus loin du centre ville. Depuis plusieurs mois à Lyon, la Préfecture, la Métropole et la Mairie marchent main dans la main pour expulser des bâtiments occupés, des gymnases réquisitionnés, des campements de fortune… au mépris de la dignité humaine, de leurs propres engagements et parfois même en utilisant des procédures illégales. Read More

Cévennes: le Markassos, squat éphémère au Marquaires

En juillet 2024, pendant 10 jours a lieu une occupation dans les Cévennes au Marquaires, le Markassos. On est un « groupe » très mixte de personnes traversées par des idées anti-autoritaires, anti-racistes, anti-patriarcales… En plus de la nécessité d’avoir un toit, il y avait la motivation de créer un lieu pour se rencontrer, s’organiser, s’entraider, se mettre bien. Un lieu d’activité loin des logiques marchandes, des institutions, qui essaierait au maximum d’échapper au contrôle de l’État. Le Markassos est situé dans le Parc national des Cévennes, où l’essentiel de l’activité économique est touristique et où tous les logements sont accaparés par la spéculation, les résidences secondaires, les gîtes, donc vides la plupart de l’année. On squatte contre la propriété privée qui s’accapare jusqu’au moindre brin d’herbe, jusqu’au moindre caillou. Ce n’est pas seulement la question de qui possède mais aussi l’idée que tout soit possédé contre laquelle on lutte. Il y a concrètement des dizaines de ruines, de maisons et de terrains abandonnés, « protégés » par la loi contre les personnes qui voudraient y vivre sans les posséder. La mairie est propriétaire de cette ancienne maison forestière, très isolée au bout d’une piste, dans une plantation à l’abandon, sur une commune d’une soixantaine d’habitant.e.s en Lozère. Dans cette région, tout le monde se connaît, tout le monde sait tout sur tout le monde et ça rend très visible toute anormalité, tout déplacement ou toute nouvelle personne. A tel point qu’on se demande si c’est la factrice ou les promeneurs du coin qui ont révélé l’occupation. Dans ce contexte, parmi les gens auxquels on est amené à faire face, il n’y a pas que les keufs mais aussi les fafs, les voisins vigilants, les gardes du parc, de l’ONF… Read More

Bruxelles: les prix de l’immobilier plus chers que jamais

Aujourd’hui, il est de plus en plus complexe de trouver un logement à la fois abordable et décent dans les rues de Bruxelles. La ville traverse une véritable crise du logement, qui trouve ses origines, entre autres, dans les politiques menées ces dernières décennies. Elles ont été menées dans le but de favoriser la spéculation immobilière*, et ainsi permettre une gentrification** programmée des quartiers historiquement populaires. En conséquence, les prix de l’immobilier et des loyers bruxellois ont augmenté en flèche ces trente dernières années.

En effet, entre 1987 et 2017, le prix moyen d’une maison à Bruxelles a été multiplié par 8 tandis que celui d’une commune comme Ixelles a été décuplé par 12,2. On retrouve aussi des communes comme Schaerbeek, Saint-Josse-Ten-Noode ou encore Saint-Gilles qui ont vu leurs prix moyens être multipliés par 10. Molenbeek-Saint-Jean, Bruxelles-Ville ou encore Forest ont, quant-à-elles, vu leurs loyers êtres respectivement multipliés par 8,5, 8,1 et 7,7. Ainsi, le prix d’une maison à Saint-Gilles coutait « seulement » 37 000 euros il y a trente ans, contre 400 000 en 2017. De plus, les prix ont sans aucun doute considérablement augmenté depuis 2017, date de la fin de l’étude. Read More

Grenoble: grand concours de lâcher de cafards, le 14 octobre 2024 à l’agence Actis

Le collectif des locataires (en colère!) d’Abbaye-Jouhaux invite l’ensemble des victimes de l’infestation de cafards qui frappe l’agglomération grenobloise à :

1) Mettre un ou plusieurs cafards dans un bocal: les plus moches, les plus gros, les plus rapides !

2) Attendre le lundi 14 octobre en se fabriquant des pancartes avec le slogan de son choix

3) Participer dès 10h au grand concours de lâcher de cafards, qui aura lieu à l’agence Actis – Paul Cocat, quartier Teisseire. Il s’agira de la première manche du concours !

Guerlesquin (29): action contre la Caisse d’Epargne et sa plateforme “Ma 2e Maison”

Vu à Guerlesquin

Contenu du tract:

« Les banques toujours là pour favoriser les riches !

2 maisons pour certains, mais pas de logement pour d’autres !

La plateforme « Ma Deuxième Maison » (madeuxiememaison.fr) lancée par la caisse d’épargne propose aux acheteurs de résidences secondaires des conseils pour rentabiliser leurs investissements et incite à l’achat de résidences secondaires en Bretagne…

Tout cela alors que la Bretagne est l’un des territoires les plus touchés par la crise du logement ! Les prix de l’immobilier ont explosé ces dernières années, en grande partie par l’attrait des plus favorisés pour les résidences secondaires. Cette situation contribue à l’inaccessibilité du marché immobilier pour les jeunes bretons et bretonnes, les travailleurs et les familles modestes en faisant exploser les prix ! Read More

Grenoble: manifestation contre les JO dans les Alpes, samedi 28 septembre 2024

Verfeil (31): rassemblement contre l’A69, samedi 28 septembre 2024


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Amsterdam: Klokkenhof, la citadelle des squatteurs

Le 28 septembre, l’OCCII organise une soirée de soutien pour aider les squatters de Klokkenhof à se préparer à un procès et à d’autres dépenses:

Surplombant la Surinameplein se dresse le monumental Klokkenhof. Construit à l’origine en 1962 dans le but de loger des femmes célibataires qui travaillaient, son propriétaire actuel, l’investisseur immobilier Vesteda, prévoit de rénover le bâtiment et de faire payer des loyers plus élevés aux locataires de retour, et poursuit la tendance de longue date des investisseurs qui poussent les travailleurs à faible revenu, les étudiant-es et les personnes âgées à quitter la ville. Là où il y avait 144 logements sociaux, il n’en restera plus que très peu après la rénovation.

Depuis des années, Vesteda piétine les droits des locataires et crée beaucoup d’incertitude parmi elleux. On demande aux locataires de trouver un autre logement dans un marché qui est dans le pire état qu’il ait jamais été, puis de retourner dans leurs appartements, ce qui leur coûtera des centaines d’euros de plus. Read More

Thouarcé (49): l’entrée du château de Fesles a été redécorée

La semaine dernière, les murs d’entrée du château de Fesles ont été redécorés à plusieurs endroits avec le tag suivant: «SQUAT PARTOUT».

Ce château, situé à Thouarcé dans le Maine-et-Loire, fait partie du groupe Grands Chais de France dont l’actionnaire majoritaire est Joseph Helfrich.

C’est justement la famille Helfrich qui fait expulser le squat de La Pigeonne à Strasbourg.

SQUAT PARTOUT !

[Publié le 23 septembre 2024 sur Indymedia-Nantes.]

Aubervilliers: Non à l’expulsion des habitant.e.s du Bathyscaphe sans proposition de relogement! Rassemblement devant la mairie

Où vont aller les habitant.e.s, les familles et les enfants du Bathyscaphe ?
Rassemblement le mercredi 25 septembre à 15h devant la mairie d’Aubervilliers.

Le 29 septembre, le bâtiment devra être vidé de ses habitant.e.s cette fois, il n’y a pas de délai supplémentaire. Le 30 septembre, un huissier passera pour le constater et à défaut, les forces de l’ordre interviendront. La majeure partie des 80 personnes qui vivent ici n’ont toujours pas de solution malgré de nombreuses démarches entreprises dont de multiples sollicitations à la mairie d’Aubervilliers qui a toujours ignoré la situation, pourtant située à quelques mètres du lieu de vie. Nous sommes démuni.e.s face à l’idée de voir se retrouver toutes ces personnes à la rue dans quelques jours surtout les enfants dont la majorité sont scolarisés à Aubervilliers et une femme seule qui a de lourds problèmes de santé, suivie par un médecin à Aubervilliers. Read More

Parution de livre: « Squats & Pirates, chroniques d’occupations à Barcelone et ailleurs»

« Tant qu’il y aura des squatteurs il y aura de l’espoir »

Paru cet été en toute discrétion, le pavé Squats & Pirates regroupe une quarantaine d’articles et d’interviews racontant des occupations illégales de bâtiments vides. De Barcelone à Londres, des Îles Canaries à Dublin, de Brest à Saint-Etienne en passant par Lyon, Marseille ou Amsterdam, on y lit des anecdotes, des conseils, des souvenirs et autres commentaires de personnes ayant toutes été, pour deux semaines ou pour la vie, « occupantes sans droits ni titres ». Un beau rappel que d’autres façons d’habiter existent, et que dans un pays comme la France, où des millions de logements vacants sont recensés chaque année, elles sont plus légitimes que jamais.

Publié par une maison d’édition créée pour l’occasion, « Seitan Con Bravas », Squats & Pirates, c’est 420 pages sans code-barre, ni ISBN, ni diffuseur-distributeur, ni réels noms d’auteurs. Le livre se commande par mail, directement à l’éditeur, à moins de tomber dessus dans l’un des lieux ayant eu la bonne idée d’en stocker quelques exemplaires. Read More

Montreuil (93): décès prématuré d’un engin de chantier

On vient d’apprendre le décès par auto-immolation d’un tractopelle se trouvant sur le chantier du 39, rue des deux communes à Montreuil la semaine dernière.

Dans cette ancienne marbrerie, des travaux de construction de 8 nouveaux logements très chics et chers sont en cours depuis plus d’un an. Précédemment, ce lieu abritait un squat surnommé « le Marbré ». Celui-ci a fermé ses portes au printemps 2022. Read More

Verfeil (31): troisième jour de résistance au Verger

Le matin du 16 septembre 2024, Alexandra est venue remettre les clés à ATOSCA qui trouve une maison occupée et de nombreux arbres occupées. La route de Puylaurens, à Verfeil [en Haute-Garonne], devant le Verger, est bloquée. Il y a juste les gendarmes localaux avec le PSIG. Pas de CNAMO en vue, mais une abatteuse est à quelques centaines de metres et une pelleteuse à l’angle de la propriété.

L’expulsion-saccage a commencé dans l’après-midi: plus d’une dizaine d’arbres ont été arrachés, parfois à quelques centimètres de camarades perché.es. Un massacre à la pelleteuse, sans aucune mesure de sécurité, s’est engagé, couchant les arbres et arranchant un balcon. En plus de l’occupation des arbres, le toit de la maison est occupé lui aussi.

Le 18 septembre, troisième journée d’intervention des forces de l’ordre et de NGE au Verger, les gens dans les arbres et sur le toit tiennent leurs positions pour conserver ce dernier bastion d’occupation sur le projet d’autoroute. Ici, les militaires sont prêts à tuer pour la sacro-sainte “volonté publique” des puissants et provoquent une 4e chute en seulement 20 jours ! Read More