Selon un article paru dans Le Temps, « la cité côtière de Seybouse, située à quelques encablures de la ville d’Annaba, a connu, [samedi 3 novembre 2012], de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les habitants d’un immense bidonville de plus de 200 constructions illicites. Des familles entières étaient sommées d’évacuer les lieux. »
« Des pleurs et des cris de désespoir ont ponctué l’opération de destruction du bidonville. Cette décision a été qualifiée par les familles d’injuste et d’arbitraire.
Ces heurts ont donné lieu également à l’interpellation d’une trentaine de personnes. Après plusieurs mois d’hésitation, les autorités locales ont décidé la démolition d’une grande partie de ce bidonville de la cité Seybouse. Selon notre source d’information, les occupants de ces constructions illicites ont reçu depuis quelque temps des mises en demeure afin de quitter les lieux dans les plus brefs délais.
Or ces avertissements n’ont pas trouvé d’écho parmi la population car les autorités locales n’avaient prévu aucune solution pour leur relogement. »
Cette vaste opération de démolition s’est déroulée « sous haute surveillance policière » sous les fallacieux mais habituels voire universels prétextes de sécurité, « ces habitations précaires constituant une menace quotidienne pour leurs occupants, ces baraques étant érigées à proximité de lignes électriques à haute tension. »
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