Ces derniers jours, à Doha, capitale du Qatar, qui accueillera bientôt la coupe du monde de football, des milliers de travailleurs étrangers (des Africains et des Asiatiques, majoritairement originaires d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh, du Népal, des Philippines et de pays africains comme le Kenya et l’Ouganda) ont été expulsés de leur domicile, vraisemblablement en attendant d’être expulsés du pays, pour faire place à des milliers de touristes… Après avoir été exploités dans des conditions dégueulasses, les travailleurs des chantiers des stades qatariens sont jetés comme des merdes par les autorités qatariennes.
Cette semaine, plus d’une dizaine d’immeubles situés au centre de Doha ont ainsi été vidés de force. La plupart des travailleurs expulsés se retrouvent à la rue, nombreux d’entre eux dorment sur le trottoir (tandis que du côté des autorités mythomanes du Qatar, on assure que « tout le monde a été relogé dans des logements sûrs et appropriés »).
Selon RMC:
« Mercredi soir, dans un bâtiment abritant 1.200 personnes, l’avis d’expulsion n’aurait été communiqué que deux heures avant la venue des autorités pour forcer les habitants à s’en aller et pour verrouiller les accès. L’électricité aurait même été coupée. Certains n’auraient pas eu le temps de récupérer leurs affaires.
Les expulsions auraient ciblé des hommes vivant seul, notamment des Africains et des Asiatiques. Les ouvriers avec des familles ne seraient pas concernés. »
Du 20 novembre au 18 décembre 2022, se tiendra la coupe du monde de football, attirant des milliers de touristes, dans une ambiance plus controversée que jamais.
[Sources: Reuters | RMC | L’Équipe | L’Orient-Le Jour | i24news.]
