Durban (Afrique du Sud): le mouvement Abahlali subit la répression et les expulsions

Dans un communiqué daté du 7 juillet 2017, le mouvement Abahlali baseMjondolo explique qu’il continue sa lutte contre les expulsions malgré la répression qui s’oppose systématiquement à ses initiatives. Read More

Durban (Afrique du Sud): un squatteur tué par balles lors d’une opération de démolition d’un bidonville

Mardi 13 juin 2017, à Mariannhill (banlieue ouest de Durban), en Afrique du Sud, le bidonville Mansenseni a été attaqué par la Land Invasion Unit d’eThekwini (sorte de brigade anti-squat locale).

Alors que les travailleurs de cette unité de démolition commençaient à détruire des logements, les habitant-e-s se sont révolté-e-s et se sont physiquement opposé-e-s au sale taf de cette unité. Des affrontrements ont eu lieu, la Land Invasion Unit cherchant à disperser la foule, et un homme de 29 ans, Samuel Hloele, a été tué par balles par des vigiles de l’unité. Plusieurs personnes ont été blessées, notamment par des tirs de flashball dans le dos. Read More

Afrique du Sud : l’ANC attaque les mouvements de squatters

Publié le 3 février 2010 sur http://mondialisme.org/spip.php?article1434, ce texte est paru dans la revue “Echanges” n°131 (hiver 2009-2010).

Le 26 septembre 2009, une bande de quarante hommes armés a attaqué le squat communautaire de Kennedy Road à Durban, la deuxième ville d’Afrique du Sud. Au cours de ces attaques, ils ont tué quatre personnes, déplacé plus d’un millier de résidents et mis le feu à des habitations. Menacés de mort, les membres dirigeants de l’organisation de squatters Abahlali baseMjondolo (AbM, littéralement « mouvement des squatters ») de Kennedy Road vivent dorénavant dans la clandestinité.

La bande était organisée par les dirigeants locaux et régionaux de l’ANC (African National Congress), soutenus par la police locale. Après avoir été appelée, la police n’a pas arrêté les agresseurs (ANC) mais treize membres du Comité de développement de Kennedy Road, filiale de l’AbM. Bien que six des prisonniers aient été depuis libérés sous caution, cinq autres marinent encore en prison. Au tribunal, pendant les audiences, les militants locaux de l’ANC se sont mobilisés, exigeant que le juge refuse d’accorder la libération sous caution et menaçant les partisans de l’AbM dans le prétoire même. Les prisonniers restants avaient besoin de toute urgence du soutien international pour les audiences de la mi-janvier 2010, qui devaient décider des libérations sous caution. Read More