DES NOUVELLES ET PROGRAMME DES TANNERIES, HIVER 2002
Un petit édito pour exprimer notre solidarité avec les diverses tentatives de libération d’espaces autrement voués à rester inoccupés ou à servir les besoins de la société de consommation. Ces actions se multiplient un peu partout en France et permettent d’expérimenter ici et maintenant des alternatives politiques, sociales, culturelles à l’organisation capitaliste du monde. Aussi enthousiasmantes soient-elles, ces expériences sont toujours le fruit de luttes tenaces, surtout que l’Etat profite actuellement de l’effet post-11 septembre pour créer une paranoïa sécuritaire et tenter de paralyser toutes les couches contestataires ou gênantes de notre société. Certaines de ces initiatives d’occupation se sont ainsi vues durement réprimées. En voici quelques exemples :
– Le 12 octobre, par un froid glacial, rue des Noyers, quelques dizaines de personnes avaient décidé d’occuper un lieu vide afin de créer un espace de logement pour les manifestant-e-s venues protester contre le sommet de l’Union Européenne à Bruxelles. Elles ont été expulsées manu-militari le lendemain matin, les 40 personnes présentes qui n’étaient pas de nationalité belge ont été immédiatement reconduites vers leur pays d’origine.
– Il y a quelques mois à Lyon, des sans-papiers que la préfecture laissaient dépérir dehors en leur interdisant logement et travail en France, prirent l’initiative de squatter collectivement un immeuble, puis un second qui leur permettait d’avoir l’eau et l’électricité et des conditions de vie un tant soit peu décentes. 3 jours après la seconde occupation, le 27 décembre au matin, lendemain d’une soirée de Noël organisée par ces sans-papières, ceux/celles-ci furent expulsées par les forces de l’ordre pour être ensuite emmenées sous la surveillance de vigiles dans un gymnase où toutes leurs allées et venues sont contrôlées.
– A Reims, quelques squatteureuses qui avaient décidé de transformer une villa abandonnée de l’armée en lieu d’activité se sont vus menacés d’expulsion en plein hiver par un préfet fou furieux qui s’était déjà fait un devoir d’expulser tous les locataires mauvais payeurs de la région les quelques jours avant le début de la trêve d’hiver. Après quelques actions énergiques d’occupation de la pref, ils/elles ont néanmoins finit par obtenir quelques délais.
– A Guingamp, les squatteureuses du Ty Disuj se sont trouvés inculpés de séquestration pour avoir occupé pacifiquement une agence EDF après qu’on leur ait coupé l’électricité. Après avoir résisté sur le toit à 150 CRS venus les expulser, ils ont été sortis cette semaine au tractopelle de la deuxième maison qu’ils avaient décidés d’occuper. A Grenoble, nos ami-e-s des 4OO couverts se sont vus couper l’eau et l’électricité. A Marseille, début décembre, les policiers s’en sont pris violemment au spectateurs-trices d’un concert devant l’Huilerie Occupée et tenté à une centaine de l’expulser illégalement.
IL n’en reste pas moins que quand nous nous montrons solidaires, offensif-ve-s et organisé-e-s, l’Etat et les propriétaires ne peuvent nous réprimer sans qu’on leur mette de sérieux bâtons dans les roues. C’est là la clef pour que certains de ces lieux puissent continuer sur le long terme à proposer de la vie à des activités. Ces mises en pratiques d’idées généreuses et révolutionnaires, sont précieuses à qui souhaite changer un tant soi peu ce vieux monde et il faut les soutenir.
A Dijon ce n’est pas moins de 5 squats d’activité publique et/ou d’habitation qui pourraient être expulsés au printemps. Si vous habitez dans le coin, il est aisé de passer les voir, d’envoyer des fax ou lettres de soutien, de participer à des rassemblements, d’exprimer votre désaccord par tout un tas de moyens utiles.
A vous de jouer.
Hiver 2002 – BIENTÔT AUX TANNERIES…
Il est malheureusement fort possible que certaines dates soient annulées, reportées. De nouveaux événements viendront vraisemblablement s’ajouter entre-temps pour mars et fèvrier. ALORS, sois vigilant-e. Regarde les affiches ou passe un petit coup de fil pour avoir confirmation. N’oublie pas que c’est toujours possible de venir dans un état d’esprit participatif et d’aider et apprendre avant, pendant et après les soirées publiques. SAMEDI 26 JANVIER à 20h : soirée de soutien aux Tanneries
Concerts-théâtre-projection et bal populaire avec :
– Les Molards (punk-rock mélodique de montpellier)
– Crusty menstruation (disco-punk-crust-chanson lyonnaise très spontanéiste)
– Voss (fusion-metal-hip-hop dijonaise)
– La 7e dimension (freegan’roll positif de st-etienne)
– Sainte rita (chanson et accordéon)
– Collectif N°6 section théâtre et improvisations autour de la déesse télévison
– Collectif N°6 section mix avec des recréations originales jungle-hip-hop-folkloremondiale-experimental-techno-dub
PAF : 3 zoros
NB : le collectif N°6 est un regroupement autonome d´individu-e-s createurs-trices se retrouvant dans un squat dijonnais appelé coutumièrement le Numero 6. Vous pouvez y trouver notamment des ateliers d´écriture/lecture, de théatre, de percussion, des expositions et une vie collective, tout cela dans un nuage de vibrations positives marqué par une volonté de décloisonnement et une recherche d´autonomie.
SAMEDI 2 DEVRIER à 21h : soirée hardcore organisée par l´asso dijonnaise hardcoreuse multidisciplinaire Tabassdrû
– Once a day (hardcore d’auxerre)
– Atila noise exponancy (hardcore d’auxerre)
– Weda (hardcore d’auxerre)
– Mix tabassdrü (technohardcore)
MERCREDI 6 FEVRIER : assemblée générale à 19h30
SAMEDI 9 FEVRIER à 21 h : concert Maloka de soutien aux militants emprisonnés du groupe d’action directe antifasciste FTP, avec :
– Kochise (legendaire formation punk-folk-chanson de Pris)
– La Fraction (punk-rock mélodique parisienne)
– Igor Agar (anarcordéon de toulouse)
– Serial Flashers (fusion-hip-hop-hardcore-ragga-junngle engagée d’Auxerre)
PAF : 3 zoros + un en soutien
SAMEDI 1er MARS à 20h : débat/discussion et exposition de photo sur la situation en Palestine avec Tessa Polak
Ces photos ont été réalisées à Hébron dans la région de Doura, dans le cadre d’échanges à travers la pratique avec des assos palestiniennes. Une rencontre dans un contexte de violence extrême. La situation d’Hébron est saisissante, une ville coupée en deux zones, une sous le contrôle israélien, une sous le contrôle palestinien, 120 000 palestiniens et 400 colons protégés par 2500 soldats. Un exemple des réalités d’Hébron : dès le lendemain de l’occupation de 67, Israël a décrété que toutes les ressources en eau passaient sous le contrôle du ministère de la défense Israélien, les palestiniens consomment cinq fois moins d’eau que les palestiniens et la paient cinq fois plus cher.
PAF : entrée sans argent.
SAMEDI 2 MARS à 21h : concert du collectif de musiques indépendantes et innovantes Outoposs, avec :
– Pacino Blast (emo à la Fugazi avec un violoncelle de Lyon)
– Moloch (free-core-jazz´n´roll-noisy de dijon)
– Myrna Minkoff (emo de Dijon)
PAF : 3 zoros
MERCREDI 6 MARS : assemblée générale à 19h30
VENDREDI 22 MARS à 19h : festival Maldoror/Maloka en soutien aux inculpé-e-s suite au contre-sommet de Gènes.
Video/débat, table de presse sur Gènes et les contre-sommets, et :
– Fear is the path to the dark side (hardcore métal allemand)
– From ashes Rise (hardcore-punk emo-violent américain)
– Human alert (Hardcore mélodique hollandais)
– End of April (hardcore allemand avec des ex-spermbirds)
PAF : 3 zoros + un pour le soutien.
DIMANCHE 31 MARS à 21h : concert Maloka, avec :
– MDM (street punk anglais)
– Ya Basta (ska-punk parisien)
PAF : 3 zoros
VENDREDI 20 AVRIL 2002 à 21h : concert Outoposs, avec :
– Ned (noise’n’roll funky 70 psyche/Lyon)
– Dopller (Noise/Lyon)
PAF : 3 zoros
SAMEDI 5 MAI à 21h : concert, avec :
– Flamingo Massacre (hc-folk-emo à la Submission Hold – Allemagne)
– Booksly (hardcore – Allemagne) Quelques soirées à ne manquer sous aucun prétexte au restau végétalien du local libertaire (61 rue jeannin), tous les jeudis au à 20h, entrée libre :
JEUDI 31 JANVIER : rencontre-projection avec le RAJFIRE
Deux femmes du RAJFIRE, réseau pour l’utonomie des femmes immigrées et réfugiées, viennent ce jeudi nous présenter la vidéo « Sans papières : des papiers et tous nos droits ! » par les éditions Atalante, vidéos féministes.
Des femmes sans papiers y parlent de leur vie et de leur lutte, manifestent et revendiquent. Cette vidéo, réalisée durant l’année 2000, fait connaître leurs témoignages et leurs réflexions ainsi que celles de militantes féministes, certaines issues de l’immigration. La lutte pour la régularisation des sans papiers est aussi un combat pour la liberté de circulation, et l’autonomie des femmes !
Organisation : SCALP-21
JEUDI 21 FEVRIER : rencontre avec le Collectif Sans Tickets
Dans la foulée de la sortie du bouquin « Le Livre-Accès » et en écho à l’internationalisation croissante des luttes sur l’accès libre et gratuit aux transports en commun, le Collectif sans ticket de Bruxelles viendra présenter son « livre-accès » qui retrace sa pratique d’action directe : interventions intempestives dans l’espace public depuis mai 1998, émergence de la Carte de Droit aux Transports, assemblées d’usagers, opérations « Free Zone », investissement des tribunaux comme espace public et politique à part entière. Nés il y a plus de trois ans, les Collectifs sans ticket sont ces groupes d’usagers des transports publics qui refusent d’en devenir clients et qui tentent de construire un rapport de force autour du droit à la mobilité et des enjeux contemporains qui s’y articulent. Prenant appui sur cette triple urgence, sociale, économique et environnementale, d’un libre accès pour tous aux équipements collectifs de transport.
JEUDI 14 MARS : diffusion d’un film documentaire sur El Ejido et debat/discussion avec Raymond.
A partir de l’exemple d’El Ejido, région d’Espagne ou des sans-papiers sont exploités pour les besoins de la production agricole industrielle et où ont éclaté de violentes émeutes racistes, nous parlerons de l’utilisation des sans-papiers au sein des pays de la Communauté Européenne, du renforcement parallèle de la forteresse européenne et des manifestations de la violence raciste dans nos sociétés.
LES TANNERIES : PARTICIPATION, MODE D’EMPLOI ET PROJETS EN CONSTRUCTION
Intro : l’Espace autogéré des Tanneries se veux un espace critique de notre société, mais aussi et avant tout de construction positive. C’est pourquoi il se propose de mettre en pratique des idées, d’expérimenter et de développer des alternatives collectives. Précisons que l’idée d’alternative ne vise pas pour nous a créer des pratiques qui demeurent parallèle au système actuel mais cherche plutôt a montrer comment radicalement le remplacer). Tout cela pour dire que même si l’on se doute que ce n’est pas pour demain et qu’il ne faut pas attendre pour commencer à vivre et pratiquer, notre état d’esprit demeure néanmoins résolument révolutionnaire. D’ailleurs, depuis le temps que les Tanneries vivent et s’activent, il nous avait semblé bon d’en faire un premier bilan. Mais plutôt que de nous répéter, nous préférons vous conseiller la lecture du 4-pages de présentation/bilan, qui retrace brièvement notre épopée et (vous) invite à de nouvelles aventures aussi pleine de gloire et de pathos quà l´habitude. Il est disponible aux Tanneries, par courrier ou dans divers autres endroits sympas.
DE FUTURS PROJETS D’ACTIVITÉS AUX TANNERIES ?
Il semble que la situation des Tanneries soit désormais plus sûre que par le passé. A priori, pas de menace d’expulsion en vue, ni de sérieux danger. Ce doit être l’occasion de développer une structure autogérée solide et durable, ce dont manquent souvent cruellement les mouvements de remise en cause du système. En effet, nous pensons qu’en dehors de l’importance d’expériences plus éphémères, une des clés pour la construction d’un mouvement à long terme, est de pouvoir disposer d’espaces stables et ouverts à l’implication d’un grand nombre de personnes et collectifs. De ce point de vue, un lieu comme les Tanneries représente un énorme potentiel…
– nouveau pôle d’activités : aussi souhaiterions-nous mettre en place petit à petit de nouveau pôle d’activités, avec des bureaux, une bibliothèque, un infokiosque, un espace informatique, un centre d’archives pour les mouvements alternatifs locaux et globaux, un lieu confortable pour des rencontres, des stages ou des ateliers… A l’heure actuelle, certains de ces projets sont en gestation, comme celui d' »université populaire » (un centre d’échanges de savoirs et de pratiques). Si cela vous intéresse, venez donc en discuter.
– locaux de répétitions musicales : en construction, les nouveaux locaux de répétition sont rapidement utilisables par les groupes et autres personnes mélomanes au prix de quelques travaux supplémentaires d’isolation et autres (c’est la philosophie DIY : construis toi-même ton local de répèt’ !). A bon entendeureuse…
– friperie ou habillage non-marchand et espace de gratuité : nous disposons d’un stock de vêtements et objets en tout genre, et c´est possible (et vivement encouragé) de venir prendre ou ajouter pour récupérer, recycler, moins consommer et se faire exploiter.
– encore d’autres ateliers d´expression à venir ? Certains des espaces pourraient s’ouvrir à d’autres projets, personnes et collectifs. Des ateliers et répétitions régulières de théâtre, jonglage, danse ou autres sont possibles. À PROPOS DES ÉVÉNEMENTS PUBLICS AUX TANNERIES, QUELQUES CHOSES IMPORTANTES… – attitude : les personnes impliquées dans l’Espace autogéré des Tanneries s’efforcent entre autres d’amener une réflexion critique et de lutter contre diverses formes de discrimination & d’oppression largement répandues dans notre société. Nous voulons parler entre autres d’oppressions et de discriminations sexistes, racistes, homo/lesbophobes ou encore liées à des inégalités sociales. Il nous paraît donc important de préciser que tout type de comportement sexiste, raciste, homophobe, etc., (que ce soit des menaces, agressions physiques ou verbales, des danses violentes, de la propagande discriminatoire…) n’est surtout pas le bienvenu entre ces murs. Par ailleurs, les Tanneries ont pour objectif de ne pas être un lieu de consommation mais un espace autogéré, lié à une démarche politique créative de remise en cause de la société marchande, des rapports de pouvoir et de profit.
On peut venir pour plein de bonnes raisons aux Tanneries : rencontrer du monde, créer, s’informer, faire la fête, militer, regarder, lire, écouter un concert, participer à des ateliers, à l’organisation d’activités publiques ou à la vie du lieu… mais surtout pas pour être pris en charge par de gentil-le-s organisatrices/teurs. Ce qui se passe en ce lieu, les rapports entre les personnes présentes, leur sécurité, la propreté du lieu, son autonomie vis à vis des pouvoirs en place et sa dynamique dépendent de toutes celles & ceux qui y passent une heure, une soirée ou quelques semaines.
– horaires : au cours des dernières années, nous sommes tombés dans une spirale ennuyeuse : les événements publics, en particulier les concerts, commencent de plus en plus tard, et souvent pas aux heures annoncées. Pourquoi ? Retards des collectifs organisateurs d’une part, retards intégrés par vous tou-te-s de l’autre. Afin de n’exclure personne de tous ces fantastiques événements, nous avons décidé d’être dorénavant ponctuel-le-s, et de toujours commencer aux heures annoncées. Donc si vous arrivez trop tard, une bonne partie des groupes auront peut-être déjà joué !
– bruit : en allant à un concert de musique amplifiée, sachez que vous maltraitez vos oreilles. Pour ne pas prendre de risques avec votre santé, nous vous conseillons d’avoir des « bouchons à oreilles », au cas où. Ceci dit, les concerts aux Tanneries ne sont pas plus forts qu’ailleurs. Cet « avertissement » n’est qu’une généralité souvent ignorée.
– chiens : nous refusons l’entrée aux personnes accompagnées de chiens ou autres animaux de compagnie. Pourquoi ? Parce que les chiens ont des oreilles fragiles (plus encore que les nôtres), et que le volume sonore d’un concert leur est très néfaste. Par ailleurs, les chiens, ça peut se battre, chier et pisser ailleurs qu’aux toilettes. Donc pour le confort des humains comme des non-humains, pas de chiens aux concerts, s’il vous plaît !
Voilà, en espérant que beaucoup d’entre vous deviennent actrices et acteurs de l’avenir des Tanneries… à bientôt !
MAIS ENCORE…
Dijon et ses squats : divers squats dijonnais se regroupent depuis quelques mois dans une intersquat qui vise à montrer leurs complémentarités et revendications communes. Les Tanneries y participent.
Quelques squats : la Courdémone est un squat autogéré par des femmes. Diverses activités mixtes ou entre femmes s’y sont succèdées depuis un an : bibliothèque, bourse aux vêtements gratuits, fêtes, débats, projections vidéos et ateliers… elles sont malheureusement menacées d´expulsion au printemps, alors n’hésitez pas à les contacter pour les soutenir : 15, cours du Parc à Dijon, Tél. 03-80362810, e-mail : courdemone [at] free [point] fr. Il en est de même pour le Pamplemousse, squat menacé d’expulsion depuis de nombreux mois : 18 rue du Midi, pamplemousse [at] squat [point] net. Le Collectif N°6, rue de Longvic organise des activités ‘artistiques’.
Les chantiers des Tanneries : les Tanneries sont un grand chantier perpétuel ! Nous vous proposons donc généralement le week-end de participer à des journées collectives de travaux et d’échanges dans l’univers de la maçonnerie, de la décoration, des bains de peinture, de la plomberie et autres tuyaux, de l’électricité et du déplacement d’objets hétéroclites. Il est aussi possible de passer en semaine, les chantiers se continuant souvent. Dans tous les cas, passez un coup de fil pour prévenir et savoir ce qui se passe.
Graffs : certains de nos murs s’offrent à vous. Venez y mettre de nouvelles couleurs !
La salle d’expo : outre les panneaux de l’atelier photo, la salle d’expo peut accueillir diverses réalisations, présentations de luttes, de lieux autogérés, des comptes-rendus de voyages, de rencontres, etc. Elle est ouverte lors des divers moments publics ou lors de périodes précises… proposez !
Labo photo : un espace confortable avec deux agrandisseurs a utiliser n´importe quand, tout-e seule ou a plusieurs pour tous vos projets de développement photos
Réparation de vélos : les Tanneries proposent un coin tranquille pour réparer ses vélos et contribuer à une (r)évolution vers des villes sans voitures. Diverses pièces de rechanges et outils sont mis à disposition. Pour que cet atelier fonctionne au mieux, les dons et échanges de vieux vélos, cadres, roues, pièces diverses sont vivement encouragés.
Appel bûcheron : du bois pour le chauffage ! On recherche toujours du bois et on est bien-sûr prêt-e-s à venir jouer les bûcheron-nes là ou l’on nous en proposera.
Les Assemblées Générales : les AG ont lieu chaque premier mercredi du mois a 19h 30, et sont ouvertes à celles et ceux qui veulent s’impliquer, participer aux projets existants ou en apporter. Contactez-nous si vous souhaitez recevoir l’ordre du jour.
Organiser quelque chose… : vous êtes un collectif, une asso, un-e individu-e qui veut organi-ser une expo, un concert, une conférence, une soirée de soutien au sein du lieu ? La « programmation » est discutée à chaque début d’Assemblée Générale. Entre les AG, contactez nous directement.
Connaître et faire connaître… : l’info sur les Tanneries circule de manière autonome et grâce à l’aide de chacun-e. Nous serions donc extrêmement heureux-ses si vous distribuiez ce programme à vos ami-e-s et connaissances. Vous pouvez le photocopier, venir en chercher aux Tanneries, le trouver dans divers lieux de la dijonnerie ou encore au Local Libertaire (61, rue Jeannin) lors du restau végétalien du jeudi soir (généralement accompagné de projections vidéo) ou lors de l’infoshop (distribution indépen-dante et non-profit de disques, livres, brochures) tous les samedis de 15 à 18 heures.
La malokaliste est une liste de diffusion internet consacrée à l’actualité militante alternative dijonnaise. En vous y abonnant, vous recevrez régulièrement dans votre boîte aux lettres électro-nique des brèves, annonces et programmes concernant les squats, les Tanneries, l’actualité des actions et manifestations alternatives à Dijon. Pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un petit mot à maloka [at] chez [point] com
Envoi d’infos et programmes : pour recevoir sur papier les programmes et infos concernant les Tanneries, envoyez quelques timbres, votre adresse, en mentionnant ce qui vous intéresse.
Espace autogéré des Tanneries,
13-15-17 bd de Chicago, 21000 DIJON
tél.: 03-80-666-481 – e-mail : tanneries [at] free [point] fr