Québec: «Casot dehors!», manif après expulsion du squat

Silence radio dans les médias sur la manifestation d’hier soir à laquelle participaient une centaine de personnes. Voici le compte rendu de Neonyme du CMAQ. Bonne lecture (des photos sont disponibles sur le site du CMAQ).

[Titre d’A-infos-fr. Extrait du CMAQ, http://www.cmaq.net/]

Voilà deux mots qui résument bien le message porté par plus d’une centaine de manifestants rassemblés par les anciens occupants du 920 de la Chevrotière, à l’occasion d’une marche dans les rues des quartiers St-Jean-Baptiste et Montcalm, qui a eu lieu jeudi dernier à Québec. Cette marche s’est mise en branle devant l’ancien squat, maintenant désert depuis l’éviction opérée par les policiers six jours auparavant. Elle s’est ensuite dirigée vers les édifices du groupe Casot situés sur la rue du même nom, dans un des plus prestigieux quartiers de la haute-ville de Québec, pour s’y arrêter longuement.
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Toulouse: Expulsion de La Datcha

Ce matin 25 septembre 2002 à 8h15, les forces de l’ordre, CRS, police de proximité, huissière… sont entrés en force dans le squat “la Datcha” à Toulouse, surprenant les habitant-e-s qui ne s’attendaient pas à une expulsion. Cette maison était occupée depuis 4 ans, s’y trouvaient ce matin 12 personnes dont 4 enfants en bas age.

Annick

Affaire de logement de Limoges : premières nouvelles judiciaires

Salut à tous.

Voici les dernières nouvelles du squat du 21 bd de la Corderie à Limoges. Jeudi 12/09 vers 15h30 le juge a donné son “verdict” : nous avons un sursis jusqu’au 8 novembre, date à laquelle il statuera définitivement.

D’ici là le juge demande d’une part au préfet de voir les moyens possible pour assurer le relogement des squatteurs, d’autre part à la mairie de Limoges de donner toutes les précisions utiles sur la possibilité de reloger les squatteurs. Autant dire qu’on était assez satisfait même si c’est reculer pour mieux sauter. On va reprendre l’initiative en écrivant aux institutions sur cette question du relogement. Et aussi continuer sur “un squat qui ferme, c’est un squat qui ouvre”, tant que la question du logement reste en suspens.

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Québec : l’occupation du 920 de la Chevrotière continue

Le vendredi 17 mai 2002, après des mois de mobilisation et d’organisation, 300 locataires en colère, militantEs pour le droit au logement, anarchistes et autres radicaux se rassemblaient à Québec pour la plus grosse manif locale sur le front du logement depuis les années 1970. L’appel à l’action, lancé par le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, était on ne peut plus clair: «venez supporter une action directe» et annonçait une «occupation illimitée contre la crise du logement». Comme ça faisait partie d’une campagne plus large coordonnée par le FRAPRU, les manifestantEs ont reçu le renfort d’un autobus de locataires de Montréal et Sherbrooke qui avaient occupés divers bâtiments industriels abandonnés dans la semaine. 12 occupations impliquant plus de 1 200 personnes ont été organisées à travers la province par différentes associations de locataires. Le 17 mai, personnes ne savait que l’action de Québec serait la plus longue occupation de la semaine.
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Bruxelles : Le collectif « Le Boulet » présente un nouveau lieu d’habitation collective, créatif et actif

Depuis quelques jours, nous, un groupe de personnes d’origines et de milieux différent : étudiants, chômeurs, artistes et autre intermutants du spectacle avons investi les bâtiments situés aux 23-25 rue du Boulet dans le centre de Bruxelles. En raison de nos moyens précaires de subsistance, nous avions besoin d’espace pour nous loger et développer nos projets, tant politiques, artistiques que de vie collective.

Les bâtiments que nous avons investis appartiennent à la société Sofidev. Ces bâtiments voués au pourrissement de par la volonté du propriétaire (arrachage de tuyaux, des radiateurs, fenêtres laissées ouvertes…) sont néanmoins tout à fait viables. Alors que les besoin en logement à loyer abordables sont important, certaines sociétés, avec l’accord des autorités communales, pratiques des politiques de spéculation immobilière en expropriant les habitants des quartiers bruxellois pour élever le niveau financier et social du centre ville (magasins de luxe et logement à loyer élever).
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France : un projet de loi criminalisant les squats

Ci-dessous un extrait d’un article du Monde sur le projet de sarkoflash:

“Le projet de loi vise notamment les squatters dont les occupations illégales d’appartements ou d’immeubles pourraient bientôt constituer une nouvelle infraction, celle de violation de propriété. Jusqu’à présent, ces occupations étaient sanctionnées par l’expulsion, à l’issue d’une décision de justice. Par la création d’un délit à part entière, le nouveau texte pénalise le squatt et le réprime par six mois d’emprisonnement et 3 000 euros d’amende.”

stéphane AC ! Rhône

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Paris: Controverses sur les squats au Palais de Tokyo

AFFAIRES DE SQUATS & MORT DES SQUATS AU PALAIS DE TOKYO
Reçu de : babybrul <babybrul [at] domebox [point] com>

Le Palais de Tokyo ouvert au début de l’année 2002 dans le 16e arrondissement de Paris et autoproclamé “site de création contemporaine” n’a cessé d’irriter ceux qui ont contribué au développement des lieux de création soumis à la contrainte d’une nécessité matérielle quotidienne et d’un statut de hors-la-loi.

Les SQUATS, qu’ils soient à vocation uniquement culturelle et artistique ou entièrement pensés comme des lieux d’expérimentations et de revendications pour des projets de société alternatifs, remplissent depuis des années une fonction que l’Etat et les services publics ou privés n’ont pas remplie parce qu’ils ne le peuvent pas, étant de fait les premiers adversaires de ceux qui opposent la propriété d’usage à la propriété privée, et l’accès égalitaire aux ressources à des privilèges; l’Etat, les spéculateurs immobiliers et leur police ont toujours usé de violence contre nous, squatteurs ou non, et c’est maintenant le Ministère de la culture aidé par des sociétés transnationales aux capitaux et budgets financiers obscènes qui récupère l’esthétique et la précarité de 20 années de squats parisiens, au profit de sa friche de luxe du Palais de Tokyo, et ce avec le consentement de la quasi totalité des collectifs “squartistiques” de la capitale:
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Limoges : pour un logement pour tous – trois militants en procès

Voici le résumé d’une affaire sur le droit au logement à Limoges. Nous aimerions que l’info circule dans différents réseau et éventuellement dans la presse militante ou sur vos différents sites internet. Des textes de soutien peuvent également nous être adressé soit par mail à cristo [point] soulie [at] free [point] fr ou à l’adresse suivante : Les amis d’AC! BP 40050 87002 Limoges cedex 1

POUR UN LOGEMENT POUR TOUS : TROIS MILITANTS EN PROCES !
mardi 8 octobre 2002 à 10h00 devant le tribunal de Limoges place d’Aine

A Limoges, cela fait plusieurs mois que les associations à l’origine du collectif Défense du Droit au Logement (DéDAL) sont confrontées aux problèmes de logement pour les sans-papiers et les sans abris.
Depuis le 26 avril 2002, le collectif occupe une maison situé au 21 boulevard de la Corderie, inoccupée depuis deux ans et appartenant à la mairie.

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Limoges : un immeuble occupé menacé d’expulsion

« DROIT DE DEMOLITION » OPPOSE AU DROIT AU LOGEMENT

La mairie socialiste de Limoges a une bien curieuse interprétation de la convention européenne des droits de l’homme. En effet, son avocat s’estappuyé dessus (Articles premier, par rapport au respect du droit de appuyé dessus (Articles premier, par rapport au respect du droit depropriété) pour réclamer l’expulsion « dans un délai très court » des propriété) pour réclamer l’expulsion « dans un délai très court » deshabitants de l’immeuble du 21 bd de la Corderie, lors de l’audience en habitants de l’immeuble du 21 bd de la Corderie, lors de l’audience enréféré « d’heure à heure » de mardi 10 septembre. référé « d’heure à heure » de mardi 10 septembre.
Au coeur du débat : la démolition de cet immeuble laissé à l’abandon depuis deux ans, avant d’être occupé par des sans-logis (personnes et associations), en avril dernier. Il n’est évidemment proposé aucune solution de relogement aux habitants qui ont commencé à rénover cet immeuble qui est en relativement bon état.
Une quinzaine de personnes (familles et célibataire) et plusieurs associations habitent actuellement cet immeuble. Le jugement sera rendu cet après-midi. Une AG aura lieu ce soir pour envisager la suite.
Le soutien, localement est en train de s’élargir, comme on a pu le constater à l’audience en référé mardi dernier. Si le jugement donne raison à la mairie, l’expulsion risque d’intervenir rapidement. Aussi, nous en appelons à la solidarité.

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