Dijon : PS, ravale ta façade, soutien aux squats de partout!

Aujourd’hui vendredi 25 février 2005 à Dijon et comme dans une bonne quinzaine de villes en France, un groupe d’individu-e-s a mené une action, visant spécifiquement le P.S, en soutien aux squats et espaces autogérés en géneral, et aux 400 Couverts en particulier (dédicace aussi à l’Ékluzerie de Rennes fraîchement expulsée).

En effet, à Dijon, à Grenoble, à Rennes, à Lille, à Paris, comme à Nantes et j’en oublie, c’est le PS, qui n’a de socialiste que le nom, qui est au pouvoir et qui, pour citer quelques exemples, ordonne aux flics de gazer les sans-papiers occupant leurs locaux (cf le 9° collectif à Paris), ou d’expulser les différents squats d’habitation et/ou d’activités, petits ilôts repris au pouvoir où des individu-e-s tentent de fabriquer de bric et de broc des modes de vie différents… Alors bien sûr, on est pas étonné-e-s, ce sont des politicien-ne-s et il serait étonnant qu’illes nous laissent le choix de comploter contre eux. Read More

Montpellier: Action de solidarité avec les 400 couverts…

Une trentaine de personnes ont investi la Maison de la démocratie à Montpellier aujourd’hui 25 février 2005. Face à la simple demande d’envoyer un fax de soutien aux 400 couverts (squat autogéré plein d’initiatives autonomes que l’on veut expulser) à la mairie de Grenoble, il a été répondu: “C’est pas possible. Si tout le monde se met à envoyer des fax et des machins, c’est l’anarchie”. “C’est du matériel privé. Ici, ce n’est pas public, c’est un service de la mairie”.
L’occupation a donc duré jusqu’à ce que les fonctionnaires et élus de ce jouet médiatique qu’est la Maison de la Démocratie acceptent finalement d’envoyer le fax. Read More

Paris: Compte-rendu d’une action contre les expulsions

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 25 FEVRIER 2005

PARIS – Action de protestation contre les expulsions de squats, à Paris et ailleurs dans la France entière

Aujourd’hui, vendredi 25 février 2005, le hall de la mairie PS du 12e arrondissement a été recouvert de gravats en signe de protestation face à la politique d’expulsion des squats menée par la gauche à Paris et dans de nombreuses autres villes.

En effet, Vendredi 18 février, la mairie du 12e après avoir fait violemment expulser des étudiants et étudiantes qui occupaient depuis une semaine un bâtiment vide au 1, cité Debergue, près de la rue du Rendez-Vous (métro Picpus), s’est appliquée à détruire l’escalier et l’intérieur du bâtiment pour empêcher toute éventuelle réoccupation. De quelle politique sociale la gauche parle-t-elle, quand on expulse sans discussion et en plein hiver, en toute illégalité des étudiants sans-logis ? La politique « quartiers verts » dont se flatte la Mairie de Paris, est-ce le rasage de bâtiments vides pour planter des arbres et l’expulsion des sans-logis ? Read More

Rennes: Expulsion de l’Ekluserie

Ce matin [24 février 2005], les occupants du 81 rue Alphonse Guérin ont été sortis du lit sans ménagement par les forces de l’ordre établi. Juste le temps de récupérer quelques affaires et la destruction commence. Le temps d’une embrouille avec M6 local et la vingtaine de personnes présentes partent alors bloquer le boulevard sur les quais. Très rapidement, les CRS sortent de leurs quinze fourgons et les poulets rameutent des paniers à salade. La tension monte et plusieurs personnes se font embarquer…
Plus d’infos plus tard

hastaluego

Paris: Fort déploiement policier et échauffourées lors du re-murage de l’immeuble expulsé hier cité Debergue (12ème)

Hier soir (jeudi 17 février 2005), La Mairie de Paris a pris la décision d’expulser en toute illégalité un squat d’étudiant-e-s sans logement qui s’étaient installé-e-s depuis une semaine dans un immeuble laissé à l’abandon au 1 cité Debergue dans le 12e arrondissement. Il semble que depuis quelques mois, la gauche parisienne ne se soucie même plus de respecter les procédures, et ce en plein « plan grand froid » et « crise » du logement.
L’expulsion, violente, a ameuté des individus solidaires et habitant-e-s du quartier qui ont été bousculé-e-s et matraqué-e-s par la police, et a été suivie d’une manifestation sauvage.

Aujourd’hui à 14h, après diverses pressions sur les expulseurs, la Mairie et la Direction du Logement et de l’Habitat ont accepté de démurer temporairement pour laisser les squatteureuses reprendre leurs affaires personnelles enfermées dans l’immeuble depuis hier. Dans l’impasse de la Cité Debergue, un rassemblement demandant la réintégration des étudiant-e-s dans les locaux s’est déroulé, face aux élus protégés par les forces de police. Le Comité Des Sans-Logis (situé dans l’immeuble en face), menacé lui aussi, a organisé un repas populaire dans l’impasse. En réalité, les autorités avaient pris soin de rendre les lieux inhabitables en fracassant les escaliers et les planchers, ce qui a redoublé la colère générale.

Les élus ont ordonné le re-murage malgré les résistances des opposant-e-s, qui, massé-e-s devant l’issue, ont tenté de bloquer les ouvriers. Vers 17h, sous les huées, les vigiles de la Mairie de Paris, relayés entre-temps par l’arrivée d’une cinquantaine de policiers, ont dirigé les travaux en catastrophe. Les manifestant-e-s ont pu quitter les lieux sans être interpellés.

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Paris : Expulsion à l’arrache d’un squat récemment ouvert cité Debergue dans le 12ème arrondissement

Communiqué du 17 février 2005
Expulsion “illégale” d’un squat dans le 12e arrondissement à Paris

La gauche s’enflamme : la mairie liquide squat et solidarité à coups de trique

Depuis vendredi 11 février 2005, un collectif d’étudiant-e-s précaires et sans logement s’était installé au 1, cité de Bergue, dans un bâtiment inoccupé en vue d’y établir une habitation et un regroupement d’activités politiques ouvertes sur le quartier. Cette cité était laissée vide par la Mairie du 12e arrondissement qui souhaite détruire ces logements pour y élargir une allée. Par ailleurs, la mairie risque d’expulser dans les semaines à venir le “Comité des Sans-logis” à qui elle avait octroyé des locaux dans cette même cité. Des représentants de la Mairie de Paris, vigiles et policiers, se sont succédé sur les lieux aujourd’hui et constaté l’occupation. Il aurait dû s’ensuivre une procédure d’expulsion au Tribunal de Grande Instance et d’éventuels délais pour les squatteur-euse-s. Mais il semble bien que les pouvoirs publics aient opté pour une politique de tolérance zéro vis-à-vis des occupations. La seule réponse de la Mairie à la crise du logement et à la spéculation immobilière a été de multiplier les expulsions illégales aux cours des dernier mois, et ce en plein hiver. Malgré les quelques dizaines de personnes rassemblées en soutien sur les lieux, les policiers sont intervenus en nombre vers 19h. Après avoir violemment dispersé le rassemblement, ils ont enfoncé la porte et sorti les occupant-e-s devant de nombreux-euses passant-e-s choqué-e-s dont certain-e-s hurlaient franchement leur colère. Il y a eu diverses bousculades et matraquages de la part des policiers. Le fourgon dans lequel étaient détenu-e-s les squatteur-euse-s a été bloqué lors de son départ, des parpaings qui devaient servir à murer la maison ont été jetés sur la chaussée, des pierres ont été lancées sur la police. Il s’en est suivi une manifestation sauvage, rythmée par des slogans tels que « Non aux expulsions, Grève des loyers, Insurrection ». Les rues ont été successivement entravées par des containers renversés et des barrières de chantier. Les opposant-e-s se sont retrouvé-e-s devant le commissariat, où un important déploiement policier les attendait.

Tou-te-s les squatteur-euse-s ont été rapidement libéré-e-s, et ont rejoint le groupe de manifestant-e-s solidaires à l’extérieur.

Malgré les discours hypocrites des pouvoirs publics dispensés dans les médias – qui n’ont pas tenu à se déplacer pour couvrir cette expulsion illégale – il est évident que la répression à l’égard des « bandes de jeunes », ou autres groupes militants se renforce, et que les violences policières deviennent chaque jour plus banales et plus rudes. Des réactions s’imposent pour renforcer la résistance aux expulsions. Pour vilipender la mairie : 01 44 68 12 12 (mairie du 12ème), 01 44 68 12 64 (Dominique Larrey, Maire-adjoint, délégué à l’urbanisme et à l’habitat, conseiller d’arrondissement), 06 73 87 74 47 (M. Dronneau, de la Direction du Logement et de l’Habitat) par téléphone. 01 44 68 12 09 (mairie du 12ème) par fax. Toute action directe de votre choix pourrait également être la bienvenue….

Des ami-e-s

Vous trouverez ci- joint le tract distribué lors du rassemblement de soutien :

Sur fond de crise du logement, la démagogie bat son plein…, les expulsions aussi… !

Depuis vendredi 11 février, des étudiants en galère de logement se sont installés au 1, cité Debergue, dans un bâtiment inoccupé. Comme chaque fois, la sanction policière frappe à la porte ; faut-il encore laisser passer ?

Face à la pénurie actuelle du logement organisée pour les bénéfices du marché immobilier, nous sommes de plus en plus nombreux à courir des jobs pourris pour payer des loyers inacceptables. Pendant ce temps, le devenir de Paris est clairement celui d’une cité close dans son spectacle, à l’usage des plus riches, tandis que les autres sont refoulés au-delà du périph. Les étudiants, les jeunes, les pauvres, font la queue aux portes des administrations en quête d’un hypothétique logement social.

Et pendant ce temps, les pouvoirs publics n’ont de cesse de se prémunir contre les installations d’urgence justifiées par les besoins immédiats des plus pauvres. Les sociétés de gardiennage, relayées par un discours ultra-répressif, démantèlent tous les jours des installations de fortune, tout en renforçant le chacun-pour-soi. Pendant que les maires promettent…, les préfets expulsent !

Face au déni des autorités à l’égard des besoins élémentaires, seule la solidarité paie. Empêchons l’expulsion des étudiants domiciliés à la cité Debergue. Rassemblement au 1, cité Debergue, entrée par la rue du Rendez-vous, 28. Métro Nation/Picpus.

Harcelons les pouvoirs publics pour empêcher cette expulsion !

 

Goiania, Brésil: Violente expulsion de terres occupées

Une importante opération de la police militaire (2 500 hommes) a débuté ce matin (16 février 2005) visant à expulser les terres occupées de Sonho Real (Rêve réel) dans la ville de Goiânia au Brésil. 2 personnes ont été tuées, plus de 800 ont été arrétées et plusieurs personnes ont été blessées (5 personnes très grièvement). Parmi les personnes arrétées, deux volontaires d’Indymedia, un de Goiânia et un d’Indymedia New York. Read More

Montpellier: Repas-fête de quartier au Grraou le 20 février 2005

Bonjour à toustes!
Quelques nouvelles du Grraou…
Sachez que ça se passe bien pour nous. La semaine “même pas peur” nous a permis de rencontrer plein de gens poétiques et subversifs. Le carnaval a été l’occasion de jeter un char de la forme du Grraou sur Carmentran, et de le cramer impitoyablement!
Et comme ça va faire un mois qu’on existe, on propose un repas-fête de quartier, le 20 février, rue de la verrerie à Montpellier, à partir de midi!
Venez nombreuxes, avec à manger, à boire, de la musique et tout ce que vous voulez!

grraou [at] no-log [point] org

Barcelone: Ouverture de l’oficina d’okupation

Ce “bureau des squats” s’ouvre jeudi 10 février 2005 à Barcelone au Cyberforat, rue Metges num. 18. Il s’agit de mettre à disposition de tou-te-s les squatteureuses de Barcelone des outils légaux et aides juridiques, conseils, partage d’expériences… mais aussi construire l’histoire des 445 maisons et centres sociaux occupés depuis 1989 à Barcelone, ainsi que constituer un fichier des violences immobilières, expulsions, entreprises…

Cette agence sera ouverte tous les jeudis de 10h à 12h et de 16h à 20h.

Voili voilou.

fisti

Barcelone: De nombreuses activités prévues en février 2005

Dans les bonnes nouvelles, une école a été occupée à la périphérie de Barcelone, à el Prat de Llobregat, abandonnée depuis plusieurs années, et vendue à une agence immobilière. Les squatteureuses veulent y développer un espace d’activités tourné vers le quartier.

A la Fera squat de Gracia, débutent jeudi 10 février 2005 à 17h des journées sur le thème de l’autonomie ouvrière et l’action directe en Espagne dans les années 1970. Cette présentation se poursuivra les jeudi 17 et vendredi 18. Ce jeudi à 19h un débat aura lieu à propos de la lutte armée avec la participation de divers membres des groupes armés des années 1970 comme les MIL. Read More

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Grenoble: Programme des activités en février 2005 aux 400 couverts

Bonjour,
Alors voilà la programmation du mois de février du Chapitonom des 400 Couverts:
La programmation a déja commencé depuis le 2 février mais des problèmes informatiques dûs au gel et à l’humidité nous ont fait prendre du retard dans l’envoi du programme…

**** Samedi 05 février 2005 à 20h30 ****

BURZIC, CINE-CONCERT

Muet et tapageur, rocambolesque, improvisé et bien cadré, inventif, casse-cou mais bien vivant, décalé et sur tous les plans… Burzic est un ciné-concert, projection de films burlesques en 16 mm accompagnés en direct par 3 musiciens (Crest). Read More

Caen: La fin du SCAC, snif, déjà…

Ce matin vendredi 4 février 2005, 6h15, intervention de la police.
Malgré le fait que cette expulsion soit illégale, qu’ils nous l’avouent mais nous mettent en garde si on tente de porter plainte… (on verra ce soir en AG ce qu’on décide).

Donc l’intervention, ça c’est passé comme dans les films d’actions.

Déroulement des évenements : Read More

Saint-Denis (93): Contre l’expulsion des habitants d’un terrain

Dans quelques jours, une vingtaine de familles pauvres sans logement risquent d’être expulsées de leur abri de fortune : un hangar désaffecté à la Plaine, 112-114 rue du Landy – 93 Saint-Denis

Nous exigeons que Plaine Commune :

– demande au préfet l’annulation de l’expulsion en cours
– s’impose des clauses sociales de développement afin qu’aucune expulsion n’ait plus jamais lieu.

Rassemblement pour empêcher l’expulsion qui risque d’avoir lieu : vendredi 4 février à 6h00 du matin 112 rue du Landy 93 Saint – Denis Read More

Grenoble: Le squat de la Mordue expulsable

Youhou,

Hier [1er février 2005], les flics sont passés au squat de la Mordue pour signifier que la préfecture avait accordé le concours de la force publique (arrrgh) et que l’expulsion pouvait avoir lieu d’un jour à l’autre. Read More

Lyon: Groupes de paroles sur l’intime, au squat de Vaise

Les 10, 11 et 12 février 2005 il y a une rencontre au squat de Vaise (Lyon), pour faire des groupes de paroles sur l’intime. Cette rencontre s’inscrit dans une continuité de rencontres antérieures, (si je me rappelle bien, entre autres en Ariège et à Grenoble), aussi dans une démarche d’anti-psychiatrie, mais c’est une initiative ouverte.

Si cela vous intéresse ou si vous voulez en savoir plus, vous pouvez appeller au squat: 04.72.85.90.56

ig.

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