Ixelles : violente expulsion d’un squat de Palestiniens

Ce 30 septembre, en matinée, la police locale d’Ixelles a expulsé un squat où logeaient une quinzaine de réfugiés palestiniens, rue du Trône. Le bâtiment appartenait à un privé. À l’issue de l’intervention, au moins 6 smartphones ont été intentionnellement cassés par les policier·ères.

Il est 11h lorsque plusieurs unités de police défoncent la porte d’un squat où des réfugiés palestiniens se logent. C’est la police d’Ixelles qui mène l’opération, avec l’appui d’une brigade canine. Une quinzaine de policier·ères sont présent·es. Selon le récit des occupants, une fois la porte forcée par la police, l’expulsion a été très violente : toutes les personnes présentes auraient été sorties à coup de matraque. Pour certains, ces coups faisaient office de réveil. Read More

Lyon: expulsion de l’Espace Communal de la Guillotière et de son Annexe

L’ECG (Espace Communal de la Guillotière) et son Annexe, ouverts en 2019 et 2021, ont été expulsés le 2 octobre 2024.

Un lieu vivant est tombé aujourd’hui, ce n’est pas une page qui se tourne, c’est une page qui brûle. C’est la ville qui s’enterre dans les faux semblants des écologistes face à la préfecture raciste. L’ECG qui meurt, c’est une attaque de plus contre la solidarité à la Guill’ dans le contexte suffocant de la montée de l’extrême droite.

La Métropole EELV a décidé de faire table rase de cet îlot pour des projets immobiliers dont le seul objectif est d’envoyer les plus pauvres toujours plus loin du centre ville. Depuis plusieurs mois à Lyon, la Préfecture, la Métropole et la Mairie marchent main dans la main pour expulser des bâtiments occupés, des gymnases réquisitionnés, des campements de fortune… au mépris de la dignité humaine, de leurs propres engagements et parfois même en utilisant des procédures illégales. Read More

Cévennes: le Markassos, squat éphémère au Marquaires

En juillet 2024, pendant 10 jours a lieu une occupation dans les Cévennes au Marquaires, le Markassos. On est un « groupe » très mixte de personnes traversées par des idées anti-autoritaires, anti-racistes, anti-patriarcales… En plus de la nécessité d’avoir un toit, il y avait la motivation de créer un lieu pour se rencontrer, s’organiser, s’entraider, se mettre bien. Un lieu d’activité loin des logiques marchandes, des institutions, qui essaierait au maximum d’échapper au contrôle de l’État. Le Markassos est situé dans le Parc national des Cévennes, où l’essentiel de l’activité économique est touristique et où tous les logements sont accaparés par la spéculation, les résidences secondaires, les gîtes, donc vides la plupart de l’année. On squatte contre la propriété privée qui s’accapare jusqu’au moindre brin d’herbe, jusqu’au moindre caillou. Ce n’est pas seulement la question de qui possède mais aussi l’idée que tout soit possédé contre laquelle on lutte. Il y a concrètement des dizaines de ruines, de maisons et de terrains abandonnés, « protégés » par la loi contre les personnes qui voudraient y vivre sans les posséder. La mairie est propriétaire de cette ancienne maison forestière, très isolée au bout d’une piste, dans une plantation à l’abandon, sur une commune d’une soixantaine d’habitant.e.s en Lozère. Dans cette région, tout le monde se connaît, tout le monde sait tout sur tout le monde et ça rend très visible toute anormalité, tout déplacement ou toute nouvelle personne. A tel point qu’on se demande si c’est la factrice ou les promeneurs du coin qui ont révélé l’occupation. Dans ce contexte, parmi les gens auxquels on est amené à faire face, il n’y a pas que les keufs mais aussi les fafs, les voisins vigilants, les gardes du parc, de l’ONF… Read More

Bruxelles: les prix de l’immobilier plus chers que jamais

Aujourd’hui, il est de plus en plus complexe de trouver un logement à la fois abordable et décent dans les rues de Bruxelles. La ville traverse une véritable crise du logement, qui trouve ses origines, entre autres, dans les politiques menées ces dernières décennies. Elles ont été menées dans le but de favoriser la spéculation immobilière*, et ainsi permettre une gentrification** programmée des quartiers historiquement populaires. En conséquence, les prix de l’immobilier et des loyers bruxellois ont augmenté en flèche ces trente dernières années.

En effet, entre 1987 et 2017, le prix moyen d’une maison à Bruxelles a été multiplié par 8 tandis que celui d’une commune comme Ixelles a été décuplé par 12,2. On retrouve aussi des communes comme Schaerbeek, Saint-Josse-Ten-Noode ou encore Saint-Gilles qui ont vu leurs prix moyens être multipliés par 10. Molenbeek-Saint-Jean, Bruxelles-Ville ou encore Forest ont, quant-à-elles, vu leurs loyers êtres respectivement multipliés par 8,5, 8,1 et 7,7. Ainsi, le prix d’une maison à Saint-Gilles coutait « seulement » 37 000 euros il y a trente ans, contre 400 000 en 2017. De plus, les prix ont sans aucun doute considérablement augmenté depuis 2017, date de la fin de l’étude. Read More

Grenoble: grand concours de lâcher de cafards, le 14 octobre 2024 à l’agence Actis

Le collectif des locataires (en colère!) d’Abbaye-Jouhaux invite l’ensemble des victimes de l’infestation de cafards qui frappe l’agglomération grenobloise à :

1) Mettre un ou plusieurs cafards dans un bocal: les plus moches, les plus gros, les plus rapides !

2) Attendre le lundi 14 octobre en se fabriquant des pancartes avec le slogan de son choix

3) Participer dès 10h au grand concours de lâcher de cafards, qui aura lieu à l’agence Actis – Paul Cocat, quartier Teisseire. Il s’agira de la première manche du concours !