Caen: Expulsion du squat “La Mauvaise Herbe”

Après 22 jours d’occupation (22 v’la les flics, 22 avenue Victor Hugo -adresse du scac-, vendredi 22 avril) [Pour ceux qui aiment les chiffres…], le squat “la Mauvaise Herbe” est mort.

Aujourd’hui, vendredi 22 avril 2005, vers 13h30, un huissier accompagné de la police et des membres de la DDE nous apportent les résultats du référé traité très rapidement, ce matin à la première heure. Les conclusions sont simples : expulsion sans aucun délai malgré le fait que la DDE, elle même avait demandé 24h. Read More

Louvain-la-Neuve: Quatre jours de mobilisation en musique pour les squats

  Louvain-la-Neuve: Quatre jours de mobilisation en musique pour les squats


Quatre jours de mobilisation en musique pour les squats (Louvain-la-Neuve, Belgique)

Voici le programme des concerts qui auront lieu à Louvain-la-Neuve du jeudi 5 au dimanche 8 mai 2005, dans le cadre de la mobilisation pour les squats.

(Pour rappel de l’objet de cette mobilisation: http://liege.indymedia.org/news/2005/04/4069.php)

-jeudi 5 mai:

Projections : Le monde des pirates; L’île aux fleurs; Pas vu pas pris; Attention danger travail;

Utopia (collectif strasbourgeois: musique, vidéo, …);

Fuzzkhan DJ.

-vendredi 6 mai:

Musiciens de Turdus Philomelos, FRV100, I-Fam, Insolite, Cosmos, Carton.

-samedi 7 mai:

Déglingus, Bubble Gum, Flashers, Bass Culture (DJ’s).

-dimanche 8 mai:

Soulaya, Miss Helium (+ guests)

DJ’s: ragga+reggae+electro

Amenez vos roulottes, vos tentes, yourtes et tipis, vos balles et vos quilles, vos flûtes et vos tambours, vos bâches, vos plats et boissons, vos projets, stands, photos et films, vos camions et camionnettes, vos bombes et pinceaux, votre artillerie lourde et légère, vos livres, vos affiches,… Bouffe à prix libre. Camping gratuit.
Les concerts et projections commenceront chaque jour vers 17h30.

Bienvenue à toutes et tous!!

<mobilisationsquats [at] yahoo [point] fr>


(Saint-)Etienne: Mobilisation contre l’expulsion d’Izmir

LA MAIRIE DE (ST-)ETIENNE, DANS LE CADRE DE SON “GRAND PROJET DE VILLE”, VEUT EXPULSER ET RASER LE SQUAT IZMIR…

Si vous avez déjà fait un tour à Izmir, y avez passé quelques jours, quelques semaines, quelques heures, y avez discuté, rigolé, maté un film, bu un coup, vous y êtes fait explosé la panse…
Si vous y avez dansé, et même si vous vous y êtes fait chier, si vous y avez débattu, si vous vous y êtes engueulé, si vous y avez trouvé à lire, à voir, à réfléchir, si vous avez discuté avec les chiens et les chats… Read More

Barcelone: Des nouvelles en cascade…

Expulsions dans le quartier de Sant Andreu des maisons de la rue Virgili. La nuit avant l’expulsion, des habitantEs d’une des maisons ont brûlé tous les meubles dans la rue, brûlant les cables électriques de la rue et la porte du voisin. Le lendemain, la maison était expulsée.
L’assemblée d’okupas de Sant Andreu a pris ses distances avec les habitantEs de cette maison, assurant n’avoir aucun contact avec elleux. Read More

Lausanne: Info karawane intersquat

Du 14 au 28 mai 2005 aura lieu une caravane intersquat contre le contrôle social qui traversera la Suisse. Elle passera par Lausanne du 21 au 23 mai. Afin de préparer son accueil nous vous invitons à une séance d’information et d’organisation le mercredi 27 avril à 20 heures a l’Espace Autogéré.

Venez nombreux et nombreuses!

Site internet de la Karawane: http://www.stop-control.ch.vu

Grenoble: Des menaces d’expulsion se profilent du côté du Schmögul…

En début d’aprem ce 18 avril 2005, le Schmögul (squat situé 82 av. Jean Perrot à Grenoble) a vu débouler les huissiers… on les aurait surpris à parler d’expulsion manu militari sans perdre trop de temps…
On reste sur nos gardes !!!

kapik [at] no-log [point] org

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Paris: Occupation du siège national des Verts par des mal-logé-e-s

  Paris: Occupation du siège national des Verts par des mal-logé-e-s


Le collectif Mal logés en colère a hier occupé hier le siège national des VERTS.

Nous exigions le relogement de plusieurs foyers du collectif, relogement promis par M. René Dutrey, président de la Siemp, élu Vert au Conseil de Paris, président du Groupe Verts de Paris. Depuis deux mois nous n’avions eu aucune nouvelle de M. Dutrey.

Nous avons été évacués de force par les militants, salariés et élus VERTS le soir même.

Nous avons du garder notre calme face à des militants qui n’ont cessé d’accuser les blancs du collectif d’être des faux mal-logés, qui proposaient à une mère de famille ivoiriennne de partager son relogement avec sa fille, elle-même majeure et mère de famille, qui ont multiplié insultes et provocations, allant jusqu’à scander en choeur « fascistes, fascistes « , contre des SDF et des demandeurs de logement, dont une partie d’origine immigrée .

Voilà la réponse d’un parti de gauche faite à un collectif qui compte une vingtaine de demandeurs de logement. Les 110 000 demandeurs de logement parisiens ont de bonnes raisons de s’inquiéter.

Nous avons pris connaissances des accusations écrites des Verts à notre encontre notamment sur Indymedia et des justifications qu’ils donnent à l’évacuation : qu’il s’agisse de la manipulation de certains mal-logés par d’autres, de la violence dont nous aurions fait preuve ou du caractère minoritaire de nos actions, de la division ignoble entre les bonnes familles et les mauvais célibataires, nous y faisons face à chaque action, que nous montions sur le toit de l’Opac, que nous occupions le siège du parti de M. Borloo ou l’agence nationale de rénovation urbaine.

Reste un fait que les Verts ne peuvent nier : ils participent avec le parti socialiste à la gestion d’une capitale qui ne construira dans les années à venir que 4800 Plai, seuls logements accessibles aux smicards et en dessous, catégorie qui représente 70 pour cent des 110 000 demandeurs de logement parisiens.

Nous prenons acte de la violence des Verts à notre encontre, nous prenons acte aussi des déclarations de M. Dutrey qui nous assuré que quatre foyers du collectif allaient être relogés dans les semaines qui viennent par M. Mano et que celui-ci nous recevrait dans les jours qui viennent.

SDF, hébergés, habitants des taudis, familles, célibataires, français, immigrés, jeunes et vieux avec ou sans-papiers, nous continuerons à lutter pour notre dû : un logement décent.

Le 20 avril 2005

Collectif mal-logés en colère


Grenoble: Préparer ensemble la manif du 30 avril

SAMEDI 30 AVRIL / 13h30
MANIFESTA CONTRE L’EXPULSION DES 400 COUVERTS (Grenoble)

Pour celles et ceux qui on raté les premiers épisodes, c’est une manière amusante et ludique de partager ensemble des moments de lutte pour la survie de ce lieu.
Ce premier évènement est aussi pour nous une manière de nous réapproprier le rythme de cette lutte, arrêtant ainsi de réagir au temps de la mairie de Grenoble (huissier, procès, expulsion)… reprendre entre nos mains ce temps c’est aussi être moins dans l’urgence et donc de profiter pleinement de cette manifesta avec vous/nous. Pour cette manifesta, tout reste à inventer, c’est pourquoi nous vous invitons à venir à une série d’ateliers… Read More

Grenoble: Le Petit Bulletin “déambule” dans les squats grenoblois

“Une discussion un peu laborieuse s’engage, ici on revendique une culture militante, une culture engagée, moi je veux juste qu’on m’indique un autre endroit alternatif où aller”.
——-

Le Petit Bulletin, “l’hebdo gratuit des spectacles” sur Grenoble, offrait le 6 avril 2005 une “déambulation” sur deux pages dans “l’atmosphère parfois feutrée des lieux culturels alternatifs”. Tiens. Quand on sait qu’il y a de ça quelques années, le même journal passait sous silence les annonces d’événements publics que certains squats grenoblois pouvaient lui envoyer, on peut se demander pourquoi des lieux pareils deviennent soudain, à ses yeux, dignes d’intérêt. Read More

Montpellier: Quelques nouvelles du Grraou

  Montpellier: Quelques nouvelles du Grraou


Bonjour à toustes!

Nous avons le plaisir, d’une: de vous proposer un nouveau repas de quartier le dimanche 24 avril 2005, rue du plan de l’Olivier à Montpellier, et de deux: de vous donner des nouvelles, parce que les choses se sont un peu accélérées ces derniers temps.

Donc d’abord, un nouveau repas de quartier festif et subversif aura lieu dimanche à partir de midi rue du plan de l’olivier à Montpellier, avec plein de surprises! (à manger, à boire, de la lecture, de la musique comme d’hab’ et pis aussi concours de billes, atelier calligraphie… et ptet même une projection vidéo!)

Pour ce qui est des news…
Cela va faire trois mois que le Grraou est ouvert, et figurez-vous que le propriétaire en a mis plus de deux avant de se rendre compte de notre existence! C’est donc pour ça qu’on n’a pas trop communiqué notre adresse. Maintenant plus de problème! On est au…. 3, rue du Refuge! à Montpellier donc, et notre téléphone, pour nous prévenir si vous voulez passer, c’est le 04 67 55 96 73.

Un collectif d’une dizaine de personnes a donc pris possession de l’immeuble, ayant besoin de logement et/ou d’espace pour y développer des activités, réaliser des envies, vivre en collectif. Domicile principal pour 5 personnes, cet immeuble comportant 4 pièces et 3 cuisines a également servi depuis son ouverture de refuge temporaire pour des personnes en situation d’urgence, ou pour des personnes de passage, venues d’Allemagne, de Romans, de Paris, de Marseille, de Nice ou de Grenoble, puis repartant. Des collectifs tiennent leurs réunions dans une pièce commune, une zone de gratuité permet de stocker des objets trouvés ou donnés pour que d’autres personnes trouvent ce dont elles ont besoin, et surtout, une vraie dynamique sociale s’est créée avec le voisinage, avec des repas de quartier tous les mois (dimanches 20 février, rue de la verrerie, et 20 mars, rue du berger), des visites de plus en plus régulières de la part de voisins.

Ce n’est que le mercredi 23 mars qu’un employé de la SERM s’est apperçu de l’occupation de l’immeuble, c’est-à-dire au bout de deux mois, ce qui montre le peu d’intérêt de l’entreprise pour l’immeuble.

Mais au fait, la SERM, c’est quoi?
La Société d’équipement de la Région Montpelliéraine a été crée en 1961 pour réaliser les grands projets urbains de la ville de Montpellier et son agglomération: La Paillade, Port Marianne, Odysseum, Antigone, l’aéroport, la patinoire Végapolis, le commissariat de police, la piscine olympique, la bibliothèque centrale, la planétarium Galilée, Euromédecine, le Musée Fabre, le Corum…
Les actionnaires principaux de la SERM sont la ville de Montpellier (41,38%, qui préside la SERM en la personne de Robert Subra), l’agglomération de Montpellier (27, 61%) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour 17,03%, “une institution financière publique, en charge de missions d’intérêt général qui lui sont confiées par l’Etat et les collectivités territoriales.” ( http://www.caissedesdepots.fr). Ces trois organismes détiennent ainsi 86,02% de l’entreprise. Si l’on ajoute les autres institutions publiques, (département de l’Hérault, commune de Palavas, CCI, la société centrale d’équipement du territoire (branche de la CDC), le total atteint 89,20%. Avec la Caisse d’épargne (banque quasi-publique, dont la société locale d’épargne est présidée par François Delacroix qui cumule avec la fonction de directeur de cabinet de Georges Frêche) et la SOMMIMON (entreprise montpelliéraine présidée par l’agglomération), ce total atteint 96,19%. Et le résidu appartient à d’autres banques (Dexia, Crédit Mutuel, Crédit Foncier, Crédit Lyonnais).

La situation n’est donc pas celle d’une atteinte à la propriété privée.
C’est au contraire une solution trouvée pour faire face à la crise du logement à laquelle les pouvoirs publics (tous impliqués dans la SERM) n’apportent pas assez de réponse, ni quantitativement (10,3% des logements sont sociaux en Languedoc Roussillon, alors que la loi SRU en fixe 20%, 75000 demandes en attente et 36 mois d’attente en moyenne), ni qualitativement (aucune solution d’habitat collectif alors que la même loi indique que les politiques d’aide au logement doivent être de nature à assurer la liberté de choix de son mode d’habitation).

La SERM est notamment au coeur de l’opération Grand Coeur, et c’est dans ce cadre qu’elle a pris possession de l’immeuble où nous sommes aujourd’hui. Pourtant, la personne que nous avons vue n’a pu aucunement nous dire quelle serait la nature des futurs appartements qui y seraient faits (public, privé conventionné ou pas…). La seule chose que nous savons c’est qu’ils considèrent que des travaux sont à faire avant de mettre l’immeuble sur le marché, bien qu’il ne soit pas en état de péril (et nous confirmons que si son état le rend impropre à la location, il reste parfaitement vivable).

En attendant que le propriétaire se rende compte de notre présence nous nous sommes surtout attachées à soigner notre communication avec les voisines et voisins. Voici ce qu’on peut trouver d’afficheé sur notre porte (magnifiquement repeinte en rouge et noir):

Chers voisins et voisines !

Depuis plus de deux mois maintenant, comme vous avez sûrement dû vous en rendre compte, est ouverte ici une maison populaire de quartier, le Grraou.

Une maison populaire de quartier ?

D’autres diront qu’il s’agit d’un squat. Nous ne récusons pas ce terme.
Mais il y a tellement de formes différentes de squat, que la formule maison populaire de quartier peut permettre de mieux comprendre la raison d’être de cette habitation. Et surtout, qu’elle sera ce que nous en ferons, ensemble !
Ce n’est pas, seulement, un endroit que nous avons ouvert afin de permettre à certains-es d’entre nous de ne plus être à la rue. C’est aussi et surtout, nous l’espérons, un endroit où les gens pourront se rencontrer, mener à bien des projets collectifs. De par cette démarche nous voulons renouer avec des formes de solidarité qui disparaissent, voire qui sont maintenant punies par la loi.
Ce lieu, c’est un espace qui rend possible des ateliers, artistiques ou créatifs, ça peut être un atelier sur les graines et la biodiversité, de la peinture, la construction d’un four solaire… Tout ce que chacun est chacune a envie de faire.
C’est un espace où sont possibles des moments de convivialité, de débat, de discussions, de réflexion sur des savoir-faire, sur des savoir-vivre…
C’est une maison pour nous tous qu’on peut faire vivre par nous tous.

À l’heure qu’il est, nous sommes en train de mettre en place une zone de gratuité, c’est-à-dire un espace où chacun est chacune peut y déposer des vêtements, de la vaisselle, des outils… en bref, tout ce qui pourra servir davantage à d’autres qu’à soi-même, et chacun-e peut aussi récupérer ce qui l’intéresse, hors de tout commerce marchand.
Nous avons aussi récupéré et mis en commun du matériel avec lequel nous avons constitué un ordinateur, qui, dès que possible, sera ouvert à tous et à toutes, pour favoriser un usage collectif des biens. Un accès à Internet sera peut-être possible.
Un Infokiosk — ensemble de brochures d’information alternative — est déjà consultable, et fonctionne par le système du Prix Libre, ainsi qu’une petite bibliothèque en devenir.
Enfin, des projections de films suivies ou non de débats verront bientôt le jour, et libre à chacun-e de proposer des cassettes-vidéos à visionner ou des discussions…
Peut-être pourrons-nous mettre en place si des personnes sont intéressées, un système de récupération du compost -et son utilisation-, une ludothèque pour les enfants, un atelier bricolage, un journal d’information et d’expression autogéré…

Alors que le centre-ville est historiquement un quartier populaire, la politique actuelle vise à le rendre attractif pour les couches aisées de la population. D’où la piétonisation, le projet « Grand Coeur », qui incite à des rénovations qui font grimper les loyers à des niveaux inaccessibles pour ceux qui n’ont pas d’emploi, ou un faible revenu…
En attendant des bâtiments entiers restent vides, en attendant l’investisseur qui les transformera en résidence de haut standing, en attendant la nouvelle idée mégalomane que la mairie trouvera pour les utiliser.
Résultat : la ville se meurt et notamment de ce côté-ci de la rue de la Loge. L’ancienne école de chimie est un bon symbole de ce gâchis, on peut imaginer le nombre de personnes sans logement qui pourraient y habiter, le nombre d’activités qui pourraient s’y dérouler.

En attendant, le Grraou se remplit et c’est un peu là une contre-attaque à ce cours des choses. D’un espace vide éteint sans vie, nous voulons faire un lieu accueillant pour toutes celles et ceux qui ne veulent pas rester isolés-es, séparés-es les uns des autres. C’est un endroit où on pourrait être tout simplement bien, dans un espace vivant plutôt que vide, accueillant plutôt qu’éteint, de rencontres plutôt que d’isolement. La réussite de ce projet dépend donc, aussi, de vous, de votre envie à tous de faire vivre le quartier, de le rendre encore plus convivial et agréable à vivre, de rencontrer ses autres habitants, nos voisins et voisines…

Seulement (nous sommes toujours sur Terre), un envoyé de la SERM puis un huissier sont passés nous rappeler que nous risquons l’expulsion, tout en acceptant de discuter et en se montrant ouverts à d’éventuelles négociations…
C’est pourquoi depuis notre arrivée nous travaillons sur un dossier juridique, qui, on l’espère nous aidera à expliquer et à défendre nos positions concernant la misère du logement à Montpellier comme partout, notre volonté de construire des projets participatifs de quartier et notre devoir de réappropriation de l’espace public.

Si vous estimez que cela vous concerne aussi ou que nous méritons un soutien, vous pouvez apportez votre aide en remplissant une attestation de voisinage qui n’engage que votre parole, et qui nous servira à prouver que ce lieu était vide et que notre présence vous semble justifiée, et non nuisible. Une photocopie recto-verso de votre carte d’identité sera nécessaire pour que le tribunal accepte vos attestations. Merci à vous, les attestations sont à demander aux personnes présentes lors de votre passage, (préférez l’après-midi), sinon laissez-nous un mot sous la porte avec votre adresse, nous passerons vous les donner.
Important : le temps presse ! Merci à vous.

Après les deux premiers repas de quartier, qui nous ont permis de mieux nous connaître, pourquoi pas un troisième, accompagné d’activités et de discussions ? Des personnes du quartier ont déjà manifesté leur intérêt, libre à vous de proposer ce qui vous semble avoir sa place (lecture de contes, musique, poésie, subversion…)

A bientôt, et merci à ceux et celles qui nous ont dit qu’on avait la plus belle porte du quartier ; faîtes comme nous : repeignez la vôtre !

Les squatteur-euses du Grraou.

Dernière minute: nous venons de recevoir une lettre d’Hélène Mandroux, maire de Montpellier, qui dit seulement qu’elle transmet le courrier que nous avons envoyé à son adjointe déléguée au quartier centre…
Wait and see…
A bientôt
Grraou!!!

Les squatteur-euses du Grraou


Grenoble: Manif de soutien aux 400 couverts le 30 avril 2005

Voici une invitation très officielle à une GIGAMEGA MANIF DE SOUTIEN AUX 400 COUVERTS (samedi 30 avril)
Faites circuler (pour que nous soyons des milliers) !

—MANIFESTA (ANTI)VOMITIF CONTRE L’EXPULSION DES 400 COUVERTS—

SAMEDI 30 AVRIL – le squat ne tient qu’à un fil

RENDEZ-VOUS à 13h30, TRAVERSE DES 400 COUVERTS

(non aux épitaphes)
Il était une fois aujourd’hui un collectif de 200 personnes (voire 25 selon les rumeurs colportées) qui occupaient une rue près de la gare : Traverse des 400 Couverts. Read More

Caen: Menace d’expulsion à la Mauvaise Herbe

Salut,

Nouveauté à la Mauvaise Herbe hier jeudi 7 avril 2005. Nous avons eu visite des plus officielles – avec insignes – du capitaine du port et des services juridiques de la DDE maritime.

1. Ils nous ont annoncé que le lieu demeurait jusqu’à ce jour sous bail d’occupation précaire à l’entreprise Lajoie (menuiserie en liquidation judiciaire), mais que cette dernière venait ce jour de résilier son bail. Le lieu revient à la DDE.
2. Ils nous ont donc demandé de quitter les lieux.
3. Ils nous ont dit qu’une action en vue de notre expulsion serait entreprise au tribunal administratif et non au TGI.
4. Ils nous ont demandé si une association était montée sur le lieu.
5. Ils nous ont conseillé de faire une demande d’occupation à titre précaire du lieu, mais que cette démarche ne dépendrait pas d’eux mais de la préfecture (!) Read More

Louvain-la-Neuve: Mobilisation pour les squats

  Louvain-la-Neuve: Mobilisation pour les squats


Journée de mobilisation pour les squats à Louvain-la-Neuve le 7 mai 2005

Au squat de Louvain-la-neuve, dans la nuit du 5 au 6 mars [2005], un camion a brûlé accidentellement, entraînant la mort de deux enfants.

Cet évènement a été largement médiatisé et a débouché sur une condamnation générale (irresponsabilité,…) du mode de vie des squatteurs, alors qu’il est avéré que cet incendie tragique, dû à une surchauffe dans un bloc multiprise, était purement accidentel.

Pour s’opposer à la récupération politique de cet accident dramatique dont les retombées se font déjà sentir (pressions exercées sur des squats en Flandre, …), cinq jours de mobilisation auront lieu du 4 au 8 mai à Louvain-la-Neuve.

Deux communiqués ont été rédigés à ce sujet et sont actuellement diffusés:

“Suite au dramatique accident qui a frappé la Zone Okupée de Louvain-la-Neuve, et alors que nous sommes tous endeuillés, il est aujourd’hui question que le lieu soit détruit par les autorités.

Profitant de cet accident tragique, ce projet de destruction constitue une condamnation nette de tous ceux qui, partout, explorent, découvrent des formes de vies différentes ; de tous ceux qui s’associent, occupent et construisent des lieux de vie, de rencontre, de gratuité ; de tous ceux qui, sur fond de crise du logement, s’organisent dans des pratiques dissidentes, hors du monde marchand ; de tous ceux qui, malgré mille obstacles, refusent la logique de consommation et de profit.

La récupération politique de l’accident du squat 111 (et une stigmatisation, confuse mais presque univoque, dans les médias) représente un danger pour tous les autres lieux de vie alternatifs.

Ce qui est en jeu, c’est une politique générale de condamnation, de dénigrement, et d’élimination des squats, mais aussi d’autres espaces de culture, de rencontre, de sociabilité différents.

Il est inacceptable que les politiciens -ou un propriétaire monopolistique comme l’UCL- puissent s’opposer à ce qui les gêne ou bien les surprend à coups de bulldozers.
La marginalité, la différence ; les logements alternatifs ; la précarité économique ne peuvent être traités à coups de pelle mécanique.

Si une telle utilisation politique et médiatique d’un accident dramatique n’était pas contestée, elle constituerait un précédent « émotionnel » et généralisable, pour tous les grands propriétaires, tous les bourgmestres,…

L’heure n’est pas aux considérations particulières. Au-delà du cas de la Zone Okupée, l’enjeu est bien le suivant : l’exploitation de cet accident et de son écho médiatique pour obtenir la disparition de ces lieux qui dérangent, à Ottignies-Louvain-la-Neuve comme ailleurs. Déjà les pressions se font ressentir dans ce sens, dans d’autres squats et terrains occupés, en Flandre notamment.

Lieux de vie, de gratuité, de joie, de créativité, les squats et autres sites occupés sont souvent le siège d’expériences splendides, de résistances salutaires, de réflexions précieuses.
Lieux de culture, de contre-information, d’accueil, de solidarité, ils sont souvent une porte ouverte vers des mondes différents, plus justes, à construire. A édifier contre vents et marées.
Et hélas, contre les bulldozers…

Une grande journée de mobilisation pour les squats aura lieu le 7 mai 2005 à Louvain-la-Neuve.”

Contact: mobilisationsquats [at] yahoo [point] fr



“COMMUNIQUE DES HABITANTS DE LA ZONE OKUPEE

Comme tout le monde, et sans doute encore plus,
Nous avons été choqués et bouleversés par le tragique accident survenu dans la nuit du 5 au 6 mars dernier.

La relation des faits qui est parue dans les médias nous pousse toutefois à vouloir exprimer ceci :

Il est à présent avéré que le drame est né d’une surchauffe dans un bloc multiprise.
C’aurait pu survenir n’importe où. Nous ne sommes pas plus irresponsables que quiconque et nous demandons à ce que l’on respecte notre mode de vie.

Nous faisons ce que nous pouvons avec les moyens dont nous disposons.

Fallait-il un tel drame pour que se pose la question de la dignité de personnes engagées et motivées par un projet à la fois social et culturel ?

En dépit de certains engagements non tenus, de part et d’autre, par les signataires de la convention tripartite, nous avons effectué par nous-mêmes des travaux essentiels d’infrastructure, quelle qu’ait pu être la précarité de notre situation.
Sans savoir ce que l’avenir pouvait nous réserver, et ne pouvant compter que sur nos propres ressources, nous avons pu pendant quatre ans créer et maintenir un lieu qui, dès le projet de départ, fut à la fois un havre pour des personnes marginalisées, par choix ou par nécessité, et un lieu de rencontre et d’animation avec restaurant populaire, concerts, ateliers de création (photo, sérigraphie, vélo).
Que ceux qui nous ont soutenus dans ce projet soient ici remerciés.

D’autre part, nous ne souhaitons pas nous étendre sur les tentatives de récupération politique et émotionnelle qui ont pu en être faites. Certains en profitent apparemment pour régler des comptes personnels : c’est lamentable.
Nous avons en particulier été outrés des attaques lâches et mensongères qui ont faussement été lancées, dont certaines en notre nom et à notre insu.

Tout au contraire, nous aimerions dire, comme disait la maman de ses deux petits lutins magnifiques :
“Aujourd’hui, à l’infini, leur message est celui-ci… Aimez la Vie !!”

Le 1er avril 05, « La Zone Okupée ».”

mobilisationsquats [at] yahoo [point] fr


La Rochelle: Le collectif Pif-Paf de nouveau expulsé

Communiqué de presse du collectif PIF.PAF, vendredi 1er avril 2005

Aujourd’hui, Vendredi 1er Avril, le collectif Pif Paf se trouve à nouveau privé de locaux. En effet, à 9h30, la moitié d’une compagnie de CRS, la police nationale, ainsi que la municipale, les services de maçonnerie et de serrurerie ont pris d’assaut le 36 quai Georges Simenon alors occupé depuis seulement dix jours. La Plate-forme d’Initiatives Furieuses pour la Pérennité de l’Autonomie Festive ainsi mise en péril, toutefois sans effet de surprise (fuite émanant des services techniques et du commissaire), nous nous devions sans céder à l’apparente ironie de la date choisie pour ce mauvais forfait de faire face à la mauvaise farce. Des barricades légères protégeaient l’édifice, des individu.e.s aux nombre de dix (dont un bernard-l’ermite et trois moules) étaient présent.e.s et y ont résisté sans violence ni provocation. Trois d’entre nous se sont posté.e.s sur le toit pour y affirmer leur détermination à ne pas se faire jeter à la rue aux cris de “le PS expulse, expulsons le PS”, “Pif Paf vivra, Pif Paf vaincra, on réoccupera”, “Aujourd’hui ici demain à la mairie”, “contre les expulsions, réquisitions, occupations de tous les logements vides”, etc., lesquels étaient repris à l’unisson par la foule sympathisante. Le tout son et lumière ! Read More

Caen: La Mauvaise Herbe et les flics…

Vendredi 1er avril 2005, 20h30, la police se décide enfin à nous rendre visite. Une voiture, deux flics. Ayant croisé les flics en repartant de la mauvaise herbe, j’ai le temps de prévenir les camarades qui s’enferment à double tour. Je fais demi-tour, je suis les flics. Je m’arrête à une 30aine de mètres et je les prends en photo, je fais exprès de ne pas être discret, ils ne viennent pas vers moi. Je suis en contact téléphonique avec l’intérieur. Les flics brûlent les drapeaux et banderoles de la mauvaise herbe. Ils forcent la porte d’entrée mais n’arrivent pas à rentrer. Read More