Barcelone: affrontements lors d’une manifestation de soutien aux squats

[Le jeudi 11 mai 2023], une manifestation de plusieurs centaines de personnes, en soutien aux immeubles occupés de Barcelone, a traversé plusieurs rues du quartier Sarrià-Sant Gervasi. Les manifestants ont brisé les vitrines de certains magasins et de banques avec des marteaux et des pierres. Il y a eu des heurts lorsque les manifestants ont voulu quitter l’itinéraire prévu et qu’un cordon de police les en ont empêché. Les policiers anti-émeutes ont lancé des charges auxquelles les squatters ont répondu en lançant des bâtons et des pierres. Près de 400 policiers avaient été déployés. Les manifestants ont atteint El Kubo et La Ruïna, les deux grands immeubles squattés de la Plaza de la Bonanova. Read More

Rubí (Espagne): expulsion du potager squatté «el Mirlo» et riposte

Jeudi 14 octobre 2021, le potager communautaire el Mirlo [le merle], un terrain occupé au centre de Rubí [à 20km de Barcelone], a été expulsé. C’était la deuxième tentative, après un premier échec en juillet, lorsqu’une soixantaine de personnes étaient venues défendre le terrain. Ça faisait cinq ans qu’on y cultivait la terre, on y faisait des concerts, des discussions et d’autres activités. La propriétaire, DomoMarina SL -une société administrée par Elena Massot [une grande bourgeoise], veut en faire des apparts de luxe, avec la complicité d’Ana María Martínez, mairesse de Rubí du Parti Socialiste Catalan. Read More

Barcelone (Espagne): retour de marteaux pour les néo-nazis expulseurs

Au numéro 244 de la rue Galileu, dans le quartier de Les Corts de Barcelone, se trouve le siège de l’entreprise Fuera Okupas [Ndt: soit «Squats dehors/dégage»], qui a été endommagé ce matin avec un tag disant «Fuera nazis dentro okupas» [Ndt: soit «Nazis hors des squats»] et dont les vitres de la porte d’entrée du local ont été brisées. De même, les pneus de leur voiture de service ont été crevés.

Plus d’infos sur l’entreprise se trouvent ici : xxxxdirecta.cat/un-grup-de-neonazis-preten-desallotjar-una-nau-okupa/ [soit «Un groupe de néonazis souhaite expulser un navire occupé à Esplugues dans le quartier de Llobregat»]
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Barcelone: rassemblement de soutien aux camarades arrêté-e-s le 27 février

Mardi 20 avril 2021, 9 heures
Lieu de rendez-vous: devant l’Audiencia Provincial, Passeig de Lluís Companys 14-16, Barcelone

Depuis plus de 50 jours, 7 des 8 camarades arrêté-e-s le 27 février 2021 dans le centre de Barcelone sont emprisonné-e-s. Iels ont été arrêté-e-s lors de l’une des dernières manifestations qui a débuté au nom de la liberté d’expression et qui s’est poursuivie pendant 15 jours, devenant de plus en plus la voix de la dissidence générale envers la situation que nous vivons. Une réalité étouffante caractérisée par une violence institutionnelle qui ne cesse d’augmenter chaque jour, qui laisse la majorité de la population sans avenir et qui absout et défend les véritables responsables : la police, les institutions, les politiciens et la famille royale. C’est une inquiétante dérive autoritaire qui s’opère aujourd’hui dans le monde entier et qui se dissimule sous une subsistance strictement formelle du cadre institutionnel démocratique qui sert d’alibi à un gouvernement despotique.

Suite aux arrestations, de violentes perquisitions policières ont eu lieu dans 2 maisons squattées du Maresme, dans le but de démontrer une organisation criminelle supposée inexistante. Read More

Barcelone: lettre de Danilo, accusé de l’incendie d’un fourgon de police

En février, l’incarcération du rappeur Pablo Hasél et les émeutes à Linares, en Andalousie, suite au tabassage d’un homme et sa fille par des flics en civil ont été l’étincelle d’un bref moment de révolte dans le territoire ibérique, notamment en catalogne. Les raisons vont au-delà de la liberté d’expression: haine de la police, refus du couvre-feu, situation économique et sociale, etc. Le samedi 27 février une émeute à lieu dans le centre de Barcelone: banques et commerces défoncés, DABs cramés, affrontements et barricades contre les schmits, et léger incendie d’un camion de police. Niveau répressif, de nombreuses blessées, une centaine d’arrestations, et une douzaine de personnes incarcérées, dont huit compagnon·nes arrêtées le 27 février et le 1er mars pour l’incendie du camion. Read More

Barcelone: Sara libérée avec des charges. Liberté pour les prisonnièr-es du 27F. Assez des manipulations policières

Hier, lundi 22 mars, à la dernière minute, nous avons reçu la nouvelle de la libération (avec charges) de Sara, l’une des huit personnes emprisonnées suite à la manifestation du 27 février à Barcelone. L’appel déposé par la défense prouverait, par le biais d’une expertise, qu’elle n’a pas pu être celle qui a aspergé le liquide inflammable, comme le prétend la déclaration de la police.

Une fois encore, cette histoire, avec ses affirmations catégoriques et reproduites à l’identique par tant de médias, commence à s’estomper. Sara a été arrêtée, inculpée et emprisonnée en tant que responsable de l’incendie de la camionnette sans avoir droit à la présomption d’innocence. Tout comme le reste des personnes arrêtées et aujourd’hui emprisonnées.

La photo de Sara, son nom et ses coordonnées sont apparus dans les médias, d’abord dans La Vanguardia, repris par la presse italienne. Quelques jours avant de purger un mois de prison, elle a été libérée avec des charges après que son avocat et un témoin expert de la défense ont prouvé qu’il était impossible qu’elle soit la personne accusée par la police, le procureur et le tribunal. Read More

Barcelone: solidarité avec les détenu-es de la manifestation du 27F

Communiqué : La presse désigne… A propos des 8 personnes accusées d’avoir brûlé un fourgon de police.

Le 27 février, 8 de nos compas ont été arrêté-es dans le centre de Barcelone lors d’une manifestation. Cet événement s’inscrit dans une série de mobilisations de masse appelées au nom de la liberté d’expression mais qui ont fini par assumer de plus en plus la voix de la dissidence générale à l’égard de la période historique que nous vivons. Une réalité asphyxiante caractérisée par une violence institutionnelle sans précédent qui laisse la majorité de la population sans avenir et qui absout et défend les criminels habituels : la police, les politicien-nes et la famille royale.

Suite à leurs arrestations, des perquisitions ont eu lieu dans deux maisons du Maresme, dans l’intention de relier nos compas à des organisations criminelles prétendument inexistantes et à des accusations disproportionnées basées sur des preuves dérisoires. Aucune présomption d’innocence, la déclaration écrite des mossos a été reproduite dans tous les médias, qui la répètent et se l’approprient. À son tour, le tribunal suit ce qui était déjà écrit : accusations très graves et emprisonnement provisoire sans caution. Nous ne voyons pas d’autre sens à tout cela que de mettre un terme à la vague de protestations qui, depuis des semaines, se développe de manière exponentielle dans toute la Catalogne. Read More

Barcelone: solidarité avec les compas anarchistes arrêté.e.s

La nuit du 3 mars 2021, huit de nos compas ont été placé.e.s en détention préventive ! Le juge de permanence du tribunal n°17 de Barcelone les accuse de troubles à l’ordre public, de tentative de meurtre, d’association de malfaiteurs et de manifestation illégale ; au dires de la presse (c’est à dire de la police catalane) elles/ils seraient responsables de toutes les émeutes et les vandalismes qui ont eu lieu depuis le 16 février, y compris l’incendie du fourgon de police sur la Rambla, samedi 27 février. Actuellement les compas sont en quarantaine-isolement dans la prison-entreprise de Brians I, à Martorell.

Le vrai problème est qu’ils/elles sont anarchistes et qu’elles/ils ont fait preuve de solidarité ; elles/ils l’ont démontré en participant à la manifestation de solidarité avec Pablo Hasél, samedi 27, appelée par la CUP [Candidatura d’Unitat Popular, parti indépendentiste catalan, de gauche ; NdAtt.], comme des milliers d’autres personnes. Ce qu’ils/elles ne savaient pas, c’est que certains de leurs ennemis les avaient dans leur ligne de mire, à cause de ce qui s’est passé il y a 4 ans, à Gérone*. Cela est une menace pour beaucoup d’entre nous, qui sommes anti-autoritaires et ne l’avons jamais caché ! Read More

Catalogne: huit personnes arrêtées et des perquisitions de squats

Selon les Mossos, un groupe anarchiste serait le principal responsable des émeutes de Barcelone pour la libération de Pablo Hasel. Compte tenu de la révolte populaire, surtout parmi les jeunes, suite à l’emprisonnement aberrant du rappeur Pablo Hasel, la police catalane a déjà les responsables, les boucs émissaires qu’elle entend criminaliser dans une parodie de justice et cacher, au passage, les abus brutaux commis par la police anti-émeute (une manifestante perdant un œil, passage à tabac massif dans Gràcia…).

Nul doute qu’ils continueront à compter sur le soutien massif d’un appareil politique (gouvernements central et régionaux), judiciaire et médiatique qui, en bons serviteurs des pouvoirs économiques, s’efforce de détourner l’attention des causes profondes des mobilisations, telles que l’autoritarisme croissant et la répression de l’État (l’emprisonnement scandaleux de Hasel est le énième cas), la corruption rampante, avec les Bourbons à la tête, ou l’exclusion sociale et le manque de perspectives face à un capitalisme de plus en plus prédateur. Read More

Barcelone: communiqué pour les 8 compas anarchistes arrêté-es du squat Nabat de Mataró

Hier soir (27 février), vers 21 heures, huit de nos compas ont été arrêté-es, à Barcelone, après la dernière charge policière dans les manifestations contre la détention de Pablo Hasel, la restriction des libertés fondamentales dont nous souffrons toustes, la répression et la privation de nos droits de l’homme.
Nous sommes confronté-es à une forte dérive autoritaire des gouvernements européens qui prennent le coronavirus comme prétexte pour réprimer et ouvrir les portes d’une probable dictature.
La rage contenue dans cette période de lourdes restrictions explose comme telle avec 12 jours consécutifs de mobilisations et de révoltes. Ce sont des événements qui se répètent continuellement dans l’histoire, en ce moment précis, les révoltes n’explosent pas seulement en Europe, mais elles se développent dans tous les pays du monde, du Chili à la Chine, avec beaucoup de force.
A la lumière de ce coup répressif, vous allez avoir des problèmes dans tout les squats du Maresme !
Ce communiqué est un appel à la participation, de la part des compas anarchistes de Nabat, en solidarité avec toustes. Read More

Barcelone (Espagne) : Caillassage de banques, d’Endesa et de Tecnocasa

Mardi [26 janvier 2021] à 19h, un groupe de 20 à 30 personnes a attaqué à coups de pierres six commerces situés dans la rue Gran de Sant Andreu, à Barcelone. Le premier acte de vandalisme a visé une vitrine. «Ils ont jeté des pavés dans les vitres, ont fait un tag avec le A du mouvement anarchiste et sont partis en courant», explique l’un des employés de l’agence immobilière qui, à ce moment-là, se trouvait à l’intérieur de la filiale et a baissé le volet et alerté les Mossos d’Esquadra [la police catalane ; NdAtt.]. L’action a continué dans la même rue commerçante du quartier de Sant Andreu de Palomar. Le groupe a jeté d’autres pierres et fait d’autres tags sur cinq autres établissements. Read More

Barcelone (Espagne): récit de l’expulsion de la Engorilada

Mercredi [18 novembre ; NdAtt.] un petit groupe de personnes a répondu par de la casse à l’expulsion de la Engorilada, un bâtiment récemment libéré.


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Sabadell: 7 ans plus tard, le procès contre Can Piella est reporté

Salut les amies,

Nous tenons à vous informer que mercredi prochain, le 4 novembre, nous allions être jugées. Cinq jours auparavant, notre procès avait été reporté, soi-disant à cause du Covid.
Comme vous le savez, Can Piella est un projet communautaire et social qui a été développé pendant trois ans et demi dans la ferme Can Piella, près de La Llagosta, dans la Vallès Oriental (Can Piella a été expulsée le 15 mai 2013). Une communauté qui grandissait en participation et en soutien, et qui allait effectuer les tâches de réhabilitation nécessaires et qui, peu à peu, développait un projet social et une autogestion économique. La coexistence et la transformation sociale ont été deux axes de travail fondamentaux. Read More

État espagnol: qu’est-ce qui se cache derrière la campagne anti-occupation ?

Vague de panique. La crise économique qui s’annonce a commencé à avoir des répercussions négatives sur le marché de l’immobilier : les prix des loyers baissent, les loyers diminuent.

Petit déjeuner avec des nouvelles alarmantes : les squats se poursuivent, l’insécurité de tous (car nous sommes tous propriétaires) est à son comble. Annonce radio d’une société de sécurité : « Matériel d’alarme anti-effraction et contre les squats ». Reportage dans un programme de grosse audience aux héros des entreprises pour virer des squatters: cinq hommes dans la quarantaine et gonflés aux hormones expliquent leur travail ; la légalité de leur tache semble douteuse. Déclarations d’un homme politique : « Un jour, vous partez en vacances et quand vous revenez, parce qu’ils pensent que la maison est vide, ils la donnent à leurs amis squatters – en référence à un célèbre parti de gauche ». La campagne d’urgence pour le problème du squat est continue, insistante et écrasante. La peur, qui s’est transformée en une vague de panique, a atteint une grande partie de la population. Les rumeurs d’invasions de domicile ont acquis le rang de « Je connais le cas d’un ami d’un ami dont la maison est squattée, etc, etc, etc ».

Mais de quoi parle-t-on quand on dit « squatter » ? Évidemment, d’entrer pour vivre dans une propriété dont on n’a pas tous les droits légitimes (comprenez, sanctionnés par la propriété). Read More

Rubí (Catalogne): rassemblement contre le risque d’expulsion du jardin communautaire El Mirlo

Communiqué du jardin communautaire El Mirlo.

Samedi 15 février 2020 à midi, rassemblement devant la gare de Rubí.

Si le spéculateur persiste, El Mirlo résiste !

En mai 2016, nous avons occupé le terrain du 44 rue General Prim, en face de l’Athénée Libertaire la Hidra, appartenant à l’époque à Arrels CT Finsol, une société immobilière de la BBVA, afin de construire un jardin communautaire entre tou-te-s. Depuis lors, nous donnons vie à cet espace, en utilisant une terre abandonnée. El Mirlo (le Merle) et ses plantes n’ont pas cessé de pousser grâce à l’effort des toutes et de tous, jour après jour et à chacune des journées portes ouvertes aux voisin-es qui sont organisées tous les 15 jours. Nous cultivons des légumes, des plantes médicinales, des tubercules et nous le faisons pour apprendre ensemble et ainsi partager les connaissances. Le jardin est aussi un lieu de rencontre pour les personnes et les groupes, un coin protégé de la pollution asphyxiante et de l’asphalte de cette ville. Read More