Paris: contre l’extrême-droite, grand meeting de soutien à l’Ambassade des immigré.es le samedi 28 mai 2022

Après plus d’un mois d’occupation, l’Ambassade des immigré.es résiste encore et toujours à l’expulsion ! Cet îlot de résistance au fascisme et au racisme, en plein cœur de Paris, doit continuer d’exister !

Dans la nuit du samedi 21 mai, des fachos de Génération Z (“mouvement des jeunes avec Zemmour”) et des Natifs (héritiers parisiens de Génération identitaire) ont voulu nous faire peur en venant masqués, armés de barres de fer et de gaz lacrymogène. La résistance et la vigilance des habitants et personnes solidaires présents sur place les ont fait fuir. Read More

[France] Zemmour contre le logement social

Éric, comme tout bon petit facho qui ne se respecte pas, a proposé dans le cadre de sa campagne, il y a quelques semaines, d’abroger une loi dans l’indifférence de presque toustes, si ce n’est des acteurices des luttes pour le logement digne pour toustes ; cette loi, c’est la loi SRU (Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains).

La loi SRU, kézako ? (attention ça va être technique)
Créée en 2000, la loi SRU est une loi communiste portée par Jean Claude Gayssot, dont le point le plus important est l’article 55 qui impose aux communes importantes (plus de 1 500 habitant.es en Île-de-France, et plus de 3 500 habitant.es pour les autres régions), qui sont comprises dans une agglomération de plus de 50 000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants, de faire construire au moins 20 % de logements sociaux. Ce taux est porté à 25 % en 2013. Ses autres buts sont de créer une plus forte mixité sociale et de mettre à l’amende les villes qui ne respectent pas ces quotas (spoiler : la mixité, ça a pas trop marché). Read More

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Toulouse: nous continuerons à squatter vos maisons vides !

La rentrée des squats 2021 n’a pas été de tout repos cette année à Toulouse. Les propriétaires, leur nervis, les flics et les journalistes à leurs bottes n’ont pas manqué d’imagination et ont utilisés tous les sales moyens à leur disposition pour défendre leur PROPRIETE PRIVEE.

La propriété privée qui permet de laisser ou d’envoyer des gens à la rue pour spéculer en attendant qu’un terrain rapporte plus de mailles. La propriété privée de sales bourges dont certains prennent la défense en mettant la pression sur les occupants et en se rassemblant devant chez elleux plutôt que d’être solidaire entre personnes en galère. La propriété privée au nom de qui on exécute les ordres et tant pis si il fait cinq degrés dehors, les coups de tonfas ça les réchaufferas. La propriété privée qui autorise ces raclures de journalistes à chier sur du papier, à l’imprimer et à l’envoyer dans toute la région, en s’indignant contre les vilaines squattereuses et les mauvais payeurs et en incitant leurs lecteurices à aller les déloger. Et finalement la propriété privée autour de qui une partie de ce monde d’exploitation et de domination est construit. Read More

Toulouse: plutôt que la guerre entre galériens : solidarité et entraide

Une milice mène la guerre aux pauvres – et précisément aux squatteurs – à Toulouse au moins depuis l’année dernière, répondant aux appels dans le torchon de la dépêche au service des spéculateurs.

Présents pour harceler, menacer et attaquer un squat avenue de Fronton au printemps dernier, cette semaine c’était un squat route de Launaguet qui était visé.
Ils se prétendent sauveurs des personnes âgées, de la veuve et l’orphelin.
En réalité, ce ne sont que des personnes qui veulent gagner du pouvoir, avoir la cote sur les réseaux sociaux, obéir à leurs petits chefs (mais sérieux Billel t’es payé combien pour faire ça ?).
Ils défendent les biens de propriétaires fonciers qui sont tellement riches qu’ils peuvent se permettre de laisser leurs propriétés vides pour faire monter les prix.
D’ailleurs les « pauvres propriétaires » du 112 route de Launaguet avaient déjà mis à la rue des familles qui squattaient il y a 2 et 4 ans, pour continuer de garder la maison vide. Read More

Barcelone (Espagne): retour de marteaux pour les néo-nazis expulseurs

Au numéro 244 de la rue Galileu, dans le quartier de Les Corts de Barcelone, se trouve le siège de l’entreprise Fuera Okupas [Ndt: soit «Squats dehors/dégage»], qui a été endommagé ce matin avec un tag disant «Fuera nazis dentro okupas» [Ndt: soit «Nazis hors des squats»] et dont les vitres de la porte d’entrée du local ont été brisées. De même, les pneus de leur voiture de service ont été crevés.

Plus d’infos sur l’entreprise se trouvent ici : xxxxdirecta.cat/un-grup-de-neonazis-preten-desallotjar-una-nau-okupa/ [soit «Un groupe de néonazis souhaite expulser un navire occupé à Esplugues dans le quartier de Llobregat»]
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Briançon: procès des 3+4+2, appel à soutien et à mobilisation

Le printemps 2021 sera marqué par deux procès politiques, criminalisant la solidarité avec les exilé-es et les sans papiers.
Le 22 avril au tribunal de Gap jugement de deux solidaires en première instance pour «aide à l’entrée et à la circulation sur le territoire national de personnes en situation irrégulière». Ils ont été interpellé le 19 novembre alors qu’ils étaient en train de porter secours à une famille Afghane sur le territoire français.
Le 27 mai jugement en appel des «7 de Briançon» suite à la condamnation prononcée le 13 décembre 2018. Ils ont été condamnés en première instance à des peines allant jusqu’à quatre mois de prison fermes et huit mois avec sursis pour avoir participer le 22 avril 2018 à une manifestation antifasciste. Cette manifestation spontanée visait à dénoncer l’action du groupe fascisant Génération Identitaire présent la veille au col de l’Echelle (Hautes Alpes) et la militarisation de la frontière qui met des vies en danger. Read More

Saint-Julien-des-Points (48): communiqué d’habitant.e.s de l’Hôtel Les Cévennes

Nous devons éclaircir la situation suite aux déclarations publiques d’Alain Larnac, 1er adjoint au maire, et de la petite-fille du propriétaire de l’hôtel, proclamant qu’ielles ne pouvaient plus rentrer chez elleux. Ce bâtiment était inoccupé et sans activités depuis plus de 15 ans, à la merci du temps et dégradé avant notre arrivée.
Alain Larnac doué pour le double discours, se cachant derrière la vitrine d’élu et de bon citoyen, s’affichant comme non-violent en façade, en appelle pourtant sur les réseaux sociaux à des groupuscules d’extrême droite connus pour leur violence.
C’est comme ça que ce samedi 13 mars 2021, des membres de la ligue du midi, arborant des tatouages néo-nazis, et autres groupuscules d’extrême droite, ont rejoint la manifestation organisée par Alain Larnac, avec l’envie de nous déloger par la force, motivés par les multiples appels de ce dernier. Ces groupuscules ont agressé physiquement 3 personnes qui tentaient de nous rejoindre à l’intérieur pour nous apporter du soutien. Une des personnes a pu rentrer mais ses affaires ont été saccagées. Une autre a été rouée de coups, puis les gendarmes se sont interposés sans pour autant réagir aux menaces de viols, de mort et des lancés de projectiles que nous essuyions. Read More

Toulouse: Roland expulsé de sa maison par des squatteurs ? Histoire d’une fake news à la française

Une pièce en 10 actes présentée par le Comité Marcel Langer – Vigilance Antifasciste

Début février à Toulouse (du 7 au 14 février 2021), la Dépêche, la mairie de Toulouse, des groupes et individus notoires de l’extrême droite radicale ont construit une fake news dans le but de manipuler des toulousain.e.s et de s’en servir pour atteindre leurs objectifs politiques.

Agressions, mensonges médiatiques, manipulation par l’extrême droite et le pouvoir local, haine anti-pauvres : tous les ingrédients d’une bonne fake news sont réunis ! Plus grave esncore, les conséquences de cette histoire de manipulation s’orientent vers des activités miliciennes et fascisantes : les anti-squatteurs ont émis des menaces contre un local associatif (qui réunit une bibliothèque féministe, un local syndical, un lieu d’entraide, de rencontre et de solidarité populaire), d’autres squats d’habitation précaires, et aussi des réseaux citoyens de gauche, et des personnes nominativement ciblées pour leur engagement dans les luttes sociales.

Les néo-fascistes n’ont certes plus de parti de masse, mais ils savent parfaitement utiliser les médias de masse pour diffuser leurs intox et leur haine dans la population. Read More

Toulouse: l’histoire de gens qui cherchent une maison

C’est l’histoire de personnes qui n’ont pas de maison. Elles en trouvent une, vide depuis au moins deux ans. La maison est belle et grande. Alors elles emménagent histoire d’en avoir une, de maison. Des maisons vides, il y en a plein. Des gens sans maison, tout autant. Alors autant en profiter !

C’est aussi l’histoire de Roland. Propriétaire. Il est à l’aise dans la vie parce que le brave Roland ne vit pas dans sa maison, il se paye en plus un appart. Un jour, Roland apprend que SA Propriété, SON « Chez lui » (où il ne vit pas) est occupé par des gens. Roland voit rouge car la propriété privée, c’est sacré. Il traine les gens en justice et apprend qu’il doit attendre quelques mois avant de récupérer sa maison, trêve hivernale oblige. Mais Roland ne veut pas attendre. Il contacte ses anciens collègues de la dépêche et nous raconte une histoire à faire pleurer dans les chaumières. Roland n’a plus accès à ses chaussettes, il vit quasiment à la rue. Les squatteurs l’empêchent de rejoindre sa chère et tendre en ehpad car la vente de sa maison en serait bloquée… Une version de la réalité qui ne parle pas de l’absurdité de posséder des résidences secondaires quand d’autres sont à la rue. En tous cas, les dés sont jetés, tous les opportunistes peuvent entrer en scène. Read More

Toulouse: Roland, les squatteurs et les médias

L’emballement des médias autour du squat d’une des propriétés de monsieur Roland commence il y a 10 jours. La Dépêche du Midi raconte que Roland venait « une fois par semaine » dans cette propriété depuis plusieurs mois, pour se « reposer et entretenir la maison ». En septembre l’aide-ménagère (ou l’agence censée vendre la maison selon l’une ou l’autre des deux versions relatées dans les médias) remarque que des précaires s’y sont installés. Le propriétaire lance une procédure d’expulsion. Quelques semaines plus tard, le 23 octobre le jugement tombe : l’expulsion aura lieu à la fin de la trêve hivernale. Mais le lundi 1er février, l’annonce de la prolongation de la trêve hivernale par la ministre du logement pousse Roland et sa famille à médiatiser l’affaire et à agiter les réseaux sociaux afin d’obtenir une expulsion hors cadre légal. En effet, Roland veut vendre sa maison, et doit attendre deux mois de plus. Il ne le supporte pas. L’affaire est rapidement reprise par l’extrême droite locale et les réactionnaires de tous bords qui n’ont pas hésité à semer la confusion en reprenant une version fallacieuse et à attirer une compassion nationale sur une version tronquée de l’histoire. Le relais médiatique de Roland s’organise, et dès le mardi, plusieurs rassemblements de soutien se succèdent jusqu’à ce que les occupants décident de quitter les lieux jeudi soir. Read More

Toulouse: retour de bâton pour la milice anti-squat

Avant-hier soir [1], les habitant·e·s du 83 avenue de Fronton à Toulouse quittaient le squat [2] sous la menace de différents groupes faisant passer la propriété privée avant la nécessité de dormir sous un toit.

Le soir-même, un des chefs autoproclamés de cette milice, Vin’s Ken sur Facebook, appelait à un apéro au parking de Sesquières samedi après-midi pour «fêter cette putain de victoire» et créer des groupes capables de virer n’importe quel squat, partout en France. Il concluait sa vidéo, entrecoupée d’insultes homophobes, par «Vive la France, nique les squatteurs!».

Cette après-midi [3], un comité d’accueil attendait ces sous-flics qui ont mangé quelques coups et de la gazeuse. Read More

Toulouse: variation de mise sous pression

En septembre, une maison inhabitée du quartier des Minimes à Toulouse est squattée et suite à la procédure judiciaire, les occupant.es bénéficient de la trêve hivernale (récemment prolongée du 31mars au 1er juin dans le cadre de la crise sanitaire). Ces deux seuls mois de prolongation déclenchent une réactualisation de la vague médiatique et politique anti-squat de ces derniers mois.

Le 7 février, le journal La Dépêche, publie un article misérabiliste sur la « soit-disante » situation de Roland, ancien salarié de ce même journal… L’affaire envahit les réseaux sociaux et médias dans les jours qui suivent, entraînant la massive présence des journalistes, toujours là pour défendre proprios, possédants et autres dominants. Read More

Toulouse: à propos du squat route de Fronton et de l’affaire «Roland», solidarité de classe contre toutes les expulsions !

Depuis deux jours, La Dépêche, puis RTL, France 3, etc. nous racontent la même histoire à faire pleurer dans les chaumières: Roland, 88 ans, «expulsé de sa maison» de Toulouse par de méchants squatteurs.

Sauf que ces médias ne disent pas la vérité: le propriétaire n’y habite pas depuis longtemps et, quand les squatteurs y sont entrés, la maison était délaissée. Si sa maison a été occupée par des squatteurs, c’est bien parce qu’elle était vide depuis des années! Read More

Angers: retour sur l’expulsion de la Grande Ourse

La Grande Ourse expulsée en pleine trêve hivernale.

Le matin du jeudi 21 janvier à 6h, c’est à coups de disqueuse dans la porte que les habitant·es du squat de la Grande Ourse ont été brutalement réveillé·es.
Sous les ordres du préfet du Maine-et-Loire, qui avait pourtant signalé à l’avocat en charge du dossier qu’il n’y aurait pas d’expulsion avant le mois de mars, une demie compagnie de CRS ainsi qu’un escadron de gendarmes mobiles sont venus expulser les habitant·es.

L’ancien bâtiment, appartenant à Bertrand Baudaire, PDG de la chaîne de restaurant La Boucherie, était inoccupé depuis 2017. Ici, les oublié·es d’une société inégalitaire avaient trouvé refuge en septembre 2019.
Demandeur·euses d’asile, réfugié·es, étudiant·es, sans-abris, personnes en situation d’exclusion sociale et militant·es politiques s’y étaient installé·es face à l’incapacité du gouvernement d’assurer un hébergement digne et décent pour tous. Read More

Angers: expulsion de la Grande Ourse et attaque nazie, la ville où il fait bon vivre

Le jeudi 21 janvier 2021, en plein hiver, les forces de l’ordre et la préfecture ont procédé à l’expulsion de la Grande Ourse, un lieu militant et solidaire. Elle hébergeait de nombreuses personnes sans abris, des étudiants, des travailleurs pauvres… Les questions de pauvreté, d’égalité, de solidarité, étaient au centre des actions menées par ses militants, ils-elles organisaient d’ailleurs régulièrement des maraudes pour distribuer de la nourriture aux personnes à la rue. Les gens de l’extérieur pouvaient aussi s’y retrouver, il y avait régulièrement des événements culturels, projections de films, débats… Mais quel est donc le problème, à l’heure où les étudiants à Angers font face à une pénurie de logement, à l’heure où la crise du covid-19 plonge dans une misère une part de plus en plus importante des jeunes travailleurs-euses ? Le problème c’est que ces militant-es tiennent un discours politique, que par l’occupation d’un bâtiment inutilisé la sacralité de la propriété privée a été remise en cause. Ça c’est inacceptable, on ne remet pas cela en cause, surtout quand cette remise en cause profite à des gens qui ne comptent pas s’en servir à des fins capitalistes, surtout quand cela profite à des gens prônant des valeurs autres que la concurrence et l’enrichissement financier individuel. Donc voilà la préfecture va rendre le magasin de meuble à son propriétaire légitime sur le plan légal. Il va pouvoir y remettre des lits où personne ne dormira jamais ou faire d’autres projets lui permettant de gonfler un peu plus son capital. Read More