Dijon: Espace autogéré des Tanneries, 16 octobre 1999

(en bref, les Tanneries, c’est un centre socio-culturel, squatté, alternatif et autogéré situé à Dijon, qui tente de développer, et ce depuis 1 an maintenant, une culture en opposition aux rapports de profits, de compétition et de domination.
Cependant, après une année riche d’activités (concerts, théatre, ateliers, performances, bibliothèque alternative, espace de encontres, de débats et de reflexion…), la totalité de notre projet peut être balayée d’un revers de main. En effet, la mairie, propriétaire des locaux, nous a menacé d’expulsion. L’espace autogéré a donc lancé une grosse campagne de soutien, qui s’est concrêtisée par des manifs, des lettres de soutien, des lettres de protestation envoyées à la mairie, des pétitions, des journées portes-ouvertes et une fête de rue début octobre. Pour plus d’infos sur le lieu, sur le projet, sur les réalisations concrètes tant que sur nos rêves, visitez la page des Tanneries sour le site de Maloka: http://www.chez.com/maloka)
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Paris: Une banque japonaise fait la police

DANS LE 20ème ARRONDISSEMENT DE PARIS

Au 5 rue des Orteaux s’élève un immeuble neuf, quasi-inhabité depuis sa construction datant de plus de cinq années. Là, une femme a décidé d’habiter avec son enfant, scolarisé par ailleurs à l’école du quartier.

La femme et son gosse sont installés dans les lieux depuis plusieurs semaines, quand débarquent un jour des agents de sécurité d’une boîte privée qui filtrent l’entrée de l’immeuble et ne laissent rentrer que les personnes dont le nom est inscrit sur leur cahier.
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Paris: La situation des squats, par un ex-habitant des Orteaux

Depuis cet été, plusieurs squats parisiens ont été expulsés, d’autres ont obtenu un sursis pour cet hiver. Mais la lutte continue et déjà plusieurs ont réouvert. Petit bilan de ces migrations sous pression policière et quelques détails à propos du squat des Orteaux qui ouvrit suite à l’expulsion de Jaurès .

L`EXPERIENCE DES ORTEAUX

Ouvert le 26 octobre 1998, le 11 rue des Orteaux (20e arr.) était à l ‘origine composé de la dizaine d’habitantes du 157 avenue Jean Jaurès (19e) plus ceux et celles qui s’étaient greffés entre-temps, soit dans les dernières semaines de Jaurès, soit durant l’hébergement de trois semaines au squat du 37 rue des Maraîchers (20e). Au total, ce sont près de seize personnes qui ont ouvert. Si chacun(e) a pu avoir une chambre, l’espace commun s’est rapidement révélé étroit avec une seule cuisine et une douche et à peine deux salles communes. Rapidement, le fonctionnement en assemblées générales a vu une partie des habitantes ne plus y participer, faute d’envie de ces discussions qui durent 3-4 heures et aussi rebutée par l’ambiance qui y régnait souvent (couper la parole ou la garder longtemps, débats acharnés sur des détails, quasi-monopole des grandes gueules). Read More