Erol, compagnon de nationalité française, a été arrêté dans le quartier d’Exarcheia à Athènes le 6 décembre 2020 en raison de l’interdiction des rassemblements. D’abord emmené au commissariat central (GADA), il a ensuite été transféré dans l’enfer de Petrou Ralli (centre de détention pour étranger.e.s) où il est actuellement détenu.
Ils qualifient notre compagnon de danger public, s’appuyant sur de précédentes arrestations lors de sa participation à d’autres luttes, notamment le mouvement des squats (Vancouver, Koukaki, Polytechnio, etc.), alors même qu’il n’a encore jamais été condamné. Par le passé, il a également été sérieusement poursuivi pour sa participation à la lutte contre la mine d’or de Skouries. En Grèce, il est inscrit dans la loi qu’une personne peut être expulsée si reconnue comme «danger pour la santé publique». La situation du COVID plaçant la santé publique comme priorité qui vient justifier toute répression étatique, l’État grec y a vu une occasion en or pour se débarrasser de lui. Il est clair que la seule raison pour laquelle ils tentent d’expulser Erol est son engagement politique contre l’État et le capital, et non pas parce qu’il est un danger pour la population. Read More