Marseille: échanges et balade, samedi 15 juin à la Plaine

Samedi 15 juin 2024 / La Plaine
18H – Discussion sur les luttes d’Athènes à Marseille.
20H – Balade festive et revendicative

On parle lutte contre la gentrification, la touristification, la spéculation et les projets d’urbanisme dans nos quartiers. Read More

Athènes (Grèce): les vitres d’une nouvelle boutique cassées à Exárcheia

Exárcheia est menacé d’être complètement nivelé par les affaires du capital et par des patrons qui essayent d’effacer de ce secteur toute expression sociale et de conflictualité. Exárcheia en tant que quartier et lieu de résistance est visé par l’État et les investisseurs, dans le but de le stériliser et de le transformer en un centre de divertissement pour les riches et les touristes.

Les « nouveaux » magasins sont la vitrine de tout cela, amenant dans le quartier des hordes de nos ennemis politiques et de classe. Les patrons s’enrichissent et les habitant.es sont foutu.es dehors. Combien de temps encore allons-nous tolérer cette situation, ce désastre ? Les gens sont en colère.

Vendredi 1er mars, nous avons choisi de casser les vitres d’un magasin qui n’est même pas encore ouvert, au carrefour entre les rues Arachovis et Zoodochou Pigis, à coté de là où stationnent les assassins du MAT Read More

Athènes (Grèce): feu aux machines sur le chantier du métro

Le 17 novembre au petit matin, nous avons attaqué et incendié 3 engins d’Attiko Metro sur le chantier de la ligne 4 dans le quartier de Kaisariani, à la jonction des rues Ethniko Antistaseos et Filolaou.

Notre action est la continuation du slogan que nous avons crié tant de fois avec des milliers d’autres manifestants, lors des rassemblements et des manifestations contre la destruction de la place Exarchia, opérée à travers la coopération de l’État, des entrepreneurs, de la compagnie Attiko Metro et des autorités municipales. Des mobilisations qui se sont intensifiées récemment, suite à l’invasion de la place par des engins de chantier afin de débarrasser la zone de ses arbres, buissons, etc. Read More

Athènes (Grèce): revendication d’attaques contre des Airbnb, des hôtels et des caméras à Exarcheia

Une forêt vierge, une montagne sauvage, une mer calme et propre, un joli quartier : le capitaliste y voit des morceaux de choix, un nouveau champ d’investissement et de profit. Dans le monde où nous vivons, dans le monde du pouvoir étatique et de l’organisation capitaliste de l’économie, il n’y a rien qui n’ait une certaine valeur d’échange, qui ne puisse pas être converti en argent. Telle est la nature du capital, mené par la perpétuelle croissance comme condition de sa survie et de sa reproduction. Tout, dans la nature et dans la société, est une cible et un champ d’exploitation. Dans une version miniature de ce processus, le quartier d’Exarcheia a été récemment le sujet de l’une des plus rudes attaques de ces dernières années par l’Etat et le capital. Comme beaucoup d’autres quartiers dans le centre d’Athènes, Exarcheia est encore un champ « inexploité » pour différents types de gros investisseurs. Un quartier au centre de la ville, au milieu de sa façade, qui a été « laissé en plan » en termes d’infrastructure, de gros investissements et de source de profits pour la machine capitaliste.
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Athènes (Grèce): retour sur la manif du 26 juin 2022 à Exarcheia

D’une manifestation pacifique à une émeute en quelques secondes (Exarcheia, Athènes, Grèce)💥

Exarcheia, Athènes, Grèce, samedi soir, vers 20h30, 26 juin 2022. Sur la place Exarcheia, de nombreuses personnes ont commencé à se rassembler pour une manifestation contre la gentrification, les expulsions de maisons dues à Airbnb, et la répression de l’État dans le quartier d’Exarchia, lieu fréquenté par des anarchistes, des gauchistes, des étudiants et des artistes.

Soudain, six motos de police passent de façon provocante sur la place Exarcheia pour essayer d’intimider et d’effrayer ceux qui se sont déjà rassemblés là. Mis à part les cris contre eux, avertissant les flics de la réponse qu’ils recevront la prochaine fois qu’ils tenteront de provoquer les gens sur le point de protester contre la répression policière dans le quartier, il n’y a pas d’action agressive contre la police.

Que font les flics suite à ça ? Read More

Athènes (Grèce): journée internationale pour la défense du quartier d’Exarcheia, le 25 juin 2022

25 Juin / Athènes / manifestation place d’Exarcheia

Les projets de construction d’une station de métro sur la place du quartier d’Exarcheia ainsi que des travaux de rénovation de la colline de Strefi (L’unique poumon vert du quartier) débuteront pendant la saison estivale, selon les publications dans la presse proche du pouvoir ainsi que les avertissements de la municipalité d’Athènes aux commerces qui entourent la place.

Cet ultimatum du gouvernement est le coup de grâce à la physionomie du quartier historique d’Exarcheia: La construction d’un métro sur la place, la réification progressive de l’école Polytechnique passant de lieu de mémoire vivant en musée, la tentative d’effacement du monument à la mémoire d’Alexandros Grigoropoulos par la construction d’immeubles luxueux rue Messologiou, la vente de la colline de Strefi à une société d’intérêts privés (pour une exploitation qui comprends la destruction par le bitume des vieux sentiers, des coupure d’arbres, des installations de caméras de surveillance ainsi que de grillages et des vigiles pour contrôler les entrées et sorties) font partie d’un plan global de gentrification du quartier, et de sa transformation progressive en une destination touristique aseptisée par la «croissance» et la répression. Read More

Athènes (Grèce): revendication d’actions dans le secteur d’Exarcheia

Le 26 février 2022, lors du carnaval contre la gentrification d’Exarcheia, un groupe de compas a profité de l’occasion pour mener une série d’attaques visant différents aspects de la gentrification.

Plusieurs caméras de surveillance du quartier ont été peinturlurées.
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Athènes : 10, 100, des milliers de squats. Une année de résistance contre le terrorisme d’État

Aujourd’hui, cela fait un an que les hommes cagoulés et armés de Chrysochoidis ont envahi le squat de réfugiés de Spirou Trikoupi 17 et le squat voisin de Transito. C’est tôt le matin qu’ils ont sorti de force de leur lit des familles avec de jeunes enfants – des gens qui, après bien des épreuves et des souffrances, avaient trouvé un endroit pour s’enraciner à nouveau dans ces bâtiments. Ils les ont pris chez elles et chez eux et les ont dispersé-es dans des camps misérables pour vivre dans la saleté et l’indifférence dans des tentes en toile. Depuis lors, une série d’attaques terroristes d’État sur les squats de réfugié-es et les squats politiques a conduit à des expulsions, des enlèvements de personnes, des passages à tabac et des arrestations. Les squats de réfugié-es ont fonctionné pendant de nombreuses années comme des expériences sans précédent d’antiracisme et d’antifascisme pratique, d’auto-organisation et de solidarité. Ces espaces ont donné à des milliers de personnes la possibilité de retrouver leur autonomie volée et le droit de définir leur propre vie loin des gardes humains et des contractants de la charité. Les familles avec des bébés, les femmes célibataires, les personnes LGBTQI+, les malades et les handicapé-es, les survivant-es de la torture ont tout-es été brutalement détaché-es de leur vie quotidienne et de leurs relations et n’ont été pris-e au piège que de l’impitoyabilité de l’État. Les squats politiques qui formaient des cellules d’action sociale dans les quartiers, défiant les idées dominantes du tourisme, de la propriété privée et de la commercialisation, qui ont transformé les villes en pyramides de classes concrètes de dépravation solitaire et de rivalité sociale, ont également été expulsés. Read More

Athènes: action de solidarité pour Dervenion 56. Un appel international à la solidarité

Le vendredi 26 juin, à Exarcheia, l’Etat grec a expulsé et scellé le squat Dervenion 56 et le bâtiment de Dervenion 52. Un rassemblement de solidarité s’est immédiatement tenu sur la place Exarcheia pendant plusieurs heures et, dans la soirée du même jour, une manif de solidarité a été organisée avec la participation de 300 personnes. La manif s’est terminée au squat Dervenion, des barricades ont été installées autour du périmètre, puis des camarades ont brisé les blocs de béton de la honte. La police n’est jamais venue et après quelques heures, les manifestant-es sont parti-es. Les flics anti-émeutes ont de nouveau mené une opération le lendemain matin, construisant à nouveau un mur de briques devant la porte du squat. Selon les informations, dans les jours suivants, diverses actions de solidarité ont suivi, une manifestation a eu lieu dans Ermou, la principale rue commerçante d’Athènes, où des slogans ont été criés, et apparemment certaines personnes ont attaqué de grandes marques internationales de vêtements dans le centre ville occupé par la police. Même Costas Bakogiannis, riche neveu du Premier ministre, maire d’Athènes, n’a pas pu échapper à la colère provoquée par les expulsions. Le pionnier de la gentrification et ses gardes du corps ont été attaqués avec des cafés et d’autres objets par des dizaines de personnes lors d’un festival local de renom. Les jours suivants, une nouvelle marche a eu lieu à Exarheia où des camarades ont démoli les entrées des squats expulsés de migrants à Themistokleous 58 et Spirou Trikoupi 15. Tous ces jours, des textes de solidarité ont été rédigés et des banderoles ont été placées en divers endroits de Grèce. Read More

Grèce : répression et résistance pendant la pandémie

En coordination avec le collectif de médias anarchistes Radio Fragmata, nous présentons le compte-rendu suivant venu de Grèce. Ce dernier décrit les actions entreprises actuellement par le gouvernement grec, ainsi que par les propriétaires d’entreprises, la police et les fascistes, pour tirer profit de la pandémie de COVID-19 dans le but d’intensifier la répression – mais également celles que les anarchistes, les migrant·e·s, les prisonnier·ère·s, les travailleur·euse·s rebelles et les autres mettent en place pour riposter et ouvrir des espaces de liberté.

Ces mises à jour sont adaptées de la contribution mensuelle de Radio Fragmata au podcast « Bad News Report » sur la situation actuelle en Grèce. Nous espérons sensibiliser les gens à cette situation et amener davantage d’auditeur·rice·s à écouter ce podcast ; nous recommandons d’écouter « Bad News Report » ainsi que le réseau radio anarchiste/antiautoritaire dans son ensemble. Read More

Athènes: Anti-Covid19, réseau pour l’aide mutuelle et la lutte

Dans les conditions sociales sans précédent dans lesquelles nous vivons, le corona virus se répandant a imposé une dimension critique pour l’assurance maladie et les modes de production capitalistes en même temps que l’organisation sociale en général. Pour que le système survive, l’état et les patrons implémentent des politiques totalitaires accompagnées d’un affaissement supplémentaire de nos vies. Read More

Marseille: soirée sur la répression et les solidarités en Grèce

Grèce… encore ! Dix ans de “crises”, 4 ans de gouvernement Syriza, l’oubli une fois les frontières intérieures de l’Europe fermées en 2016… Et depuis août dernier, la répression tous azimuts : coupes des aides, chasses aux réfugiés, vingtaine de lieux migrants et anar’ expulsés, 1500 flics en plus. Et les résistances : de Koukaki aux réfugié.e.s de Polytechnique… jusqu’aux récentes émeutes sur les îles contre un centre de rétention géant … avant ce grand basculement provoqué par l’annonce d’une réouverture des frontières par la Turquie … On discute de tout ça et du départ fin mars pour un soutien aux inculpé.es et réfugié.es sur place, avec des membres de Koukaki et des ami.es de retour d’Athènes.

Depuis juin 2019, et le retour de Nouvelle Démocratie au pouvoir, la répression en Grèce connaît une vague sans précédent. Dès les premiers mois de juillet, les premières lois donnent le ton : fin de “l’asile universitaire”, coupe des aides aux réfugiés (bloqués en masse depuis le printemps 2016, sur les îles et notamment le camp géant de Moria à Lesbos avec près de 35 000 habitants, soit plus que les habitants de l’île), en finir avec les squats anarchistes et réfugiés sur le territoire. Jusqu’à un ultimatum symbolique et guerrier le 5 décembre, à la veille des commémorations de la mort d’Alexis Grigoropoulos (tué par un policier à Exarcheia le 6 décembre 2008). Depuis la fin août, la vague de répression et la surenchère sécuritaire ont conduit : Read More

Athènes: les sans-papiers rendent les valeurs européennes perdues pour Noël !

Dans l’après-midi du 24 décembre, la communauté du squat de sans-papiers Notara26 s’est déplacée vers l’arbre de Noël sur la place Syntagma afin de ramener les valeurs européennes au peuple européen. 18 grands colis conformes aux 18 articles de la convention européenne des droits de l’homme ont été apportés à l’arbre de Noël pour rappeler ce qui est écrit sur le papier. Par contre, il y avait des images sur la façon dont ces “droits” fonctionnent dans la réalité. Dans leur déclaration, les Etats européens prétendent honorer ces valeurs, mais les gens se demandent où les trouver.

“Nous ne sommes pas trois et nous ne sommes pas des rois et nous ne sommes pas venus pour symboliser un nouveau-né. Nous sommes des milliers, nous refusons les royaumes et les idoles, et nous aspirons à une société où règnent le respect et l’égalité des droits pour tou-te-s. Même si nous venons des mêmes régions que les trois rois mages 2019 années auparavant, les raisons de nos voyages sont totalement différentes. Nous avons échappé aux guerres, aux dictatures autoritaires, à la torture, à la discrimination ethnique ou sexuelle et à la famine. Nous sommes venu-e-s ici pour trouver des conditions de vie qui en valent la peine. Read More

Athènes (Grèce): quelques réponses aux expulsions

No pasaran ! Des anarchistes donnent une réponse à l’expulsion du squat Kouvelou

Le gouvernement grec est entré en guerre contre les anarchistes et les anti-autoritaires, après l’expiration de l’ultimatum de 15 jours donné par le Ministère de « l’Ordre public » aux dizaines de squats politiques et d’habitation de réfugié.e.s, dans toute la Grèce (certains d’entre eux ont plus de 30 ans), les menaçant d’expulsion violente par la police anti-émeute et les forces spéciales de la police, s’ils ne quittaient pas le lieu avant la date donnée. Le délai est expiré dans la nuit de jeudi 5 décembre 2019 [la veille de l’anniversaire de l’assassinat d’Alexis Grigoropoulos par un flic, le 6 décembre 2008 ; NdAtt.], une décision politique de l’État grec visant à stresser et à créer une « atmosphère explosive ».

Après la première vague d’attaques et d’expulsions, pendant l’automne, dirigée principalement contre des squats abritant des réfugié.e.s, la deuxième vague d’attaques vient de commencer, cette fois contre les squats politiques et les centres sociaux. En concomitance avec l’arrestation d’antifascistes et la proposition d’acquittement des leaders néo-nazis, dans le procès d’Aube Dorée, mardi 17 décembre le gouvernement de droite et son ministre soi-disant socialiste de l’Ordre public ont procédé à l’expulsion du squat « Kouvelou » à Maroussi, un quartier d’Athènes ; trois autres squats ont été expulsés aujourd’hui, 18 décembre, dans le quartier de Koukaki, à Athènes, avec une opération policière d’envergure : leur brutalité policière a terrorisé tout un quartier, avec des attaques contre des personnes vivant dans des maisons voisines, qui ne sont pas des squats. Dans les médias ont circulé des images horribles : des policiers des forces spéciales avec leurs bottes sur la tête de personnes au sol et une mère menottée au sol sur sa terrasse, avec une capuche sur la tête, rappelant les images des tortures d’Abou Ghraib. Read More

Athènes: expulsions à Marousi et Koukaki

Aujourd’hui aux petites heures du matin, Villa Kouvelou à Marousi (nord d’Athènes) a été expulsée par les unités anti-terroriste de la police.
Le bâtiment vide et délabré avait été squatté par les anarchistes en avril 2010 et s’était rapidement transformé en un centre social de renommée nationale, fournissant au quartier des concerts, des conférences, des discussions, des événements politiques, etc.
La Villa Kouvelou a également été la cible d’attaques de groupes d’extrême droite comme le Golden Dawn. Dans le nord d’Athènes, la Villa Kouvelou était une institution et son expulsion est une catastrophe pour le quartier en termes culturels, laissant derrière elle – comme l’expulsion de la Villa Zografou – un désert socio-culturel. Pour autant que l’on sache, il n’y a pas non plus de raison particulière pour l’expulsion, il n’est pas prévu d’utiliser le bâtiment ou de vendre le terrain. L’expulsion est donc un acte purement populiste. Read More