Reims : un squat récemment ouvert essuie des menaces

CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS, COUPURES D’ELECTRICITE, REFUSONS DE NOUS LAISSER FAIRE. OCCUPATIONS,REQUISITIONS !

Vous n’êtes plus sans savoir que nous occupons le 18 Rue de Neufchâtel à Reims depuis le Samedi 27 Octobre 2001. Ce lieu était inoccupé depuis plusieurs années, laissé à l’abandon par ses propriétaires. Après trois semaines d’occupation, quelques projets ont pointé le bout de leur nez (zone de gratuité et d’échange, soirées musicales, lieu de rencontre et d’échange, etc.). Pendant ce temps, les propriétaires restaient silencieux. Ils passent maintenant à l’attaque.

– L’Armée demande à EDF de couper l’électricité alors qu’elle n’en a pas le droit.
– Le Sous-Préfet intervient à son tour pour ordonner le maintien de la coupure d’électricité en invoquant des raisons de sécurité publique.
– L’Armée nous accuse d’être entrés dans les lieux par effraction le 11 Août 2001, prétendant ainsi que nous les occupions clandestinement depuis cette date !
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Dijon : l’Agence occupée fait campagne

Lundi 19 novembre 2001, des squatteureuses ont occupé le hall de la fac de Lettres de Dijon pour y mener une opération “agence occupée”, parodiant les stands immobiliers pour étudiant-e-s généralement présents sur les campus universitaires en début d’année. De la documentation sur les squats (tracts, “dossiers de presse” de squats, brochures), des introductions en image (panneaux d’expo sur divers lieux occupés), entre autres maquettes de squats en légo furent installées. Déguisé-e-s en agents immobiliers, les squatteuses et squatteurs ont alors interpellé les étudiant-e-s sur les offres de cette agence un peu spéciale en distribuant des tracts, ainsi que des guides du squat aux intéressé-e-s (“l’agence occupée ; c’est les meilleurs tarifs du marché ; les prix cassés ; la gratuité ; un vent qui souffle sur l’immobilier”, etc.). A noter que cette action a déjà été menée à plusieurs reprises par des squatteurs et squatteuses grenoblois-es, à qui l’on doit le tract reproduit ci-dessous.
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Trégor (Bretagne) : ouvertures et expulsions

Le 1er novembre, un squat a été ouvert dans le Trégor (Bretagne), pour être expulsé dans un temps record (13 jours plus tard). Ce lieu, c’était l’ACAB, au 9 de la rue Montbareil à Guingamp. Il s’agissait de deux maisons appartenant au Credit Agricole, anciennement occupées par un club de gym ayant déposé le bilan quelques mois auparavant.

Rapide chronique des événements : Read More

Toulouse: T’iras plus “Chez Ta Mère” !

Une info du 26 octobre : Le squat “chez ta mère”, c’est fini. Mardi 23 Octobre au matin, les C.R.S, avec beaucoup de zèle répressif comme l’on peut s’en douter, ont expulsé les habitants du squat “Chez Ta Mère” à Toulouse. Les tractopelles ont suivi pour démolir ce lieu où diverses personnes s’étaient impliquées dans l’organisation de concerts et autres soirées.

A noter que plusieurs squats demeurent en résistance dans la ville de Toulouse. Les menaces de la police vis-à-vis du Clandé, expulsable depuis plus d’un an, n’ont pas donné lieu à l’évacuationcrainte cette été. Le Laboratorio et l’Ostaleta sont aux dernières nouvelles toujours en vie.

Note : l’info concernant “chez ta mère” provient d’un e-zine à parution irrégulière : Urban Sprawl, qu’on peut se procurer en écrivant à usx91 [at] yahoo [point] com.

Louvain-La-Neuve (Belgique) : Présentation du squat Cent Onze

Voici un texte de présentation très intéressant que le Squat Cent Onze de LLN (Louvain-La-Neuve, en Belgique) m’a fait parvenir pour diffusion :

“Le Cent Onze est une maison centenaire occupée depuis un an par un groupe d’une dizaine de personnes. Cette bâtisse d’avant LLN, entourée de 3 semblables et séparées du quartier de la Baraque par la Nationale 4, fait partie du parc immobilier de l’Université Catholique de LLN.

Les personnes de ce groupe, jusqu’alors isolées dans une précarité relative et, pour la plupart originaires de la région, se sont réunies pour squatter cette grande maison avec jardin et plusieurs annexes dans le but de créer une vie sociable, plus stable et confortable. Dès lors chacun-e peut s’approprier un espace « privé » (chambre, caravane, camion…) et apprendre à gérer des lieux communs (cuisine, s.d.b., ateliers, jardin…). Sans ces paramètres, il est évidemment très compliqué de développer des projets à moyen et long termes.
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Lancement d’une liste de discussion sur les squats en Belgique !

Une liste de discussion consacrée aux squats en Belgique vient de voir le jour, à l’initiative d’un petit groupe de squatters de Antwerp en Belgique. La liste est ouverte à toutes les personnes interessées par les squats en Belgique : en Wallonie, en Flandres comme à Bruxelles, en flamand comme en français.

L’objectif est de permettre des échanges d’opinions et débats sur le thème du squat en Belgique.

Pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un message à majordomo [at] punkpage [point] net, avec “subscribe kraken-be” dans le corps du message.

Des archives publiques de la liste seront bientôt disponibles.

[squat!net]

 

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De nouvelles ouvertures à Grenoble !

Les 400 couverts ont ouvert ce week end. 2 jolies maisons ont été investies par un collectif dérivé du Sing Sing (squat ouvert en septembre 2001, actuellement engagé dans des procédures judiciaires le condamnant à l’expulsion) dans le centre ville, 10 rue des 400 couverts et 10 traverse des 400 couverts, 38000 Grenoble. Squat d’habitation mais aussi sûrement d’activités, c’est joli, y a de la glycine, de grande fenêtres, et un garage parfait pour un bar subversif etétonnant. Ces deux dernières semaines, il y a aussi 2 autres squats d’habitation, qui ont été ouverts rue nicolas chorier, qui devient la rue la plus squattée de Grenoble.

Donc à Grenoble, le moral est bon, on attend plus de se faire expulser pour investir de nouvelles maisons, bref les propriétaires n’ont qu’à bien se tenir…

une squatteuse grenobloise

Bialystok (Pologne) : le squat De Centrum de nouveau victime d’une opération policière !

Le 27 octobre, d’importantes forces de police ont attaqué le squat De Centrum, à Bialystok en Pologne. De petites echauffourées ont eu lieu devant le squat, alors que les flics, pistolets au poing, essayaient d’entrer dans le bâtiment sans mandat. Les portes leur furent fermées, et la police anti-émeute ainsi que des unités spéciales furent déployées, sans qu’aucune négociation ne soit possible. Les pompiers découpèrent la porte et les flics pénétrerent alors le bâtiment, arrêtant 40 personnes. L’une d’entre elles, arrêtée près de la porte au début des incidents fut gazée au visage, frappée et menottée, puis accusée de résistance violente et de menaces à agent (ce qui lui fait risquer 3 ans de prison).

La police a d’abord essayé de présenter les squatteurs comme de dangereux délinquants, en prétendant avoir trouvé beaucoup d’armes dans le squat lors de l’opération. Il s’agit d’un lance-pierres, d’un faux pistolet, d’un baton, d’une ceinture avec des munitions usagées et de quelques bouteilles d’essence. L’affaire fit la une des journeaux et de la télé. La police justifia l’appel des renforts et la destruction de la porte (sans mandat) en disant qu’elle avait été attaquée par quelques personnes armées de bates de baseball. Dans les jours qui suivirent, les squatters publièrent un communiqué corrigeant ces mensonges.
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