Sabadell: 7 ans plus tard, le procès contre Can Piella est reporté

Salut les amies,

Nous tenons à vous informer que mercredi prochain, le 4 novembre, nous allions être jugées. Cinq jours auparavant, notre procès avait été reporté, soi-disant à cause du Covid.
Comme vous le savez, Can Piella est un projet communautaire et social qui a été développé pendant trois ans et demi dans la ferme Can Piella, près de La Llagosta, dans la Vallès Oriental (Can Piella a été expulsée le 15 mai 2013). Une communauté qui grandissait en participation et en soutien, et qui allait effectuer les tâches de réhabilitation nécessaires et qui, peu à peu, développait un projet social et une autogestion économique. La coexistence et la transformation sociale ont été deux axes de travail fondamentaux. Read More

État espagnol: qu’est-ce qui se cache derrière la campagne anti-occupation ?

Vague de panique. La crise économique qui s’annonce a commencé à avoir des répercussions négatives sur le marché de l’immobilier : les prix des loyers baissent, les loyers diminuent.

Petit déjeuner avec des nouvelles alarmantes : les squats se poursuivent, l’insécurité de tous (car nous sommes tous propriétaires) est à son comble. Annonce radio d’une société de sécurité : “Matériel d’alarme anti-effraction et contre les squats”. Reportage dans un programme de grosse audience aux héros des entreprises pour virer des squatters: cinq hommes dans la quarantaine et gonflés aux hormones expliquent leur travail ; la légalité de leur tache semble douteuse. Déclarations d’un homme politique : “Un jour, vous partez en vacances et quand vous revenez, parce qu’ils pensent que la maison est vide, ils la donnent à leurs amis squatters – en référence à un célèbre parti de gauche”. La campagne d’urgence pour le problème du squat est continue, insistante et écrasante. La peur, qui s’est transformée en une vague de panique, a atteint une grande partie de la population. Les rumeurs d’invasions de domicile ont acquis le rang de “Je connais le cas d’un ami d’un ami dont la maison est squattée, etc, etc, etc”.

Mais de quoi parle-t-on quand on dit “squatter” ? Évidemment, d’entrer pour vivre dans une propriété dont on n’a pas tous les droits légitimes (comprenez, sanctionnés par la propriété). Read More

Rubí (Catalogne): rassemblement contre le risque d’expulsion du jardin communautaire El Mirlo

Communiqué du jardin communautaire El Mirlo.

Samedi 15 février 2020 à midi, rassemblement devant la gare de Rubí.

Si le spéculateur persiste, El Mirlo résiste !

En mai 2016, nous avons occupé le terrain du 44 rue General Prim, en face de l’Athénée Libertaire la Hidra, appartenant à l’époque à Arrels CT Finsol, une société immobilière de la BBVA, afin de construire un jardin communautaire entre tou-te-s. Depuis lors, nous donnons vie à cet espace, en utilisant une terre abandonnée. El Mirlo (le Merle) et ses plantes n’ont pas cessé de pousser grâce à l’effort des toutes et de tous, jour après jour et à chacune des journées portes ouvertes aux voisin-es qui sont organisées tous les 15 jours. Nous cultivons des légumes, des plantes médicinales, des tubercules et nous le faisons pour apprendre ensemble et ainsi partager les connaissances. Le jardin est aussi un lieu de rencontre pour les personnes et les groupes, un coin protégé de la pollution asphyxiante et de l’asphalte de cette ville. Read More

Barcelone: sur la Cinétika, sur les espaces libres et autogérés

Notre solidarité, notre soutien mutuel et la reconnaissance du travail quotidien humble, cohérent, vivant et généreux que fait la Cinétika depuis une position anticapitaliste, féministe, libertaire et inclusive, ouverte à tous les voisins et à toutes les luttes du quartier et de la ville. Un travail de résistance et de construction d’alternatives à partir de l’action directe et de l’auto-organisation. Aussi de la culture critique, du débat constant. Il n’y a pas de meilleur discours que la pratique et c’est déjà quelques années d’avoir récupéré de l’argent, du marché un espace, en l’occupant, le rendant public sans qu’il soit institutionnel. Cela montre qu’il est possible de faire les choses en ordre sans autorité, que cela peut fonctionner sans subventions. Un espace de création, d’expérimentation libre.

Ils sont de plus en plus nombreux, et on peut les voir dans des expériences comme la Cinétika. Ils nous encouragent à savoir qu’ils existent, que nous pouvons les utiliser, que nous pouvons nous soutenir en créant des réseaux de personnes et de lieux où nous pouvons nous organiser. Ce n’est pas par hasard qu’à Barcelone et dans tant d’autres, tant d’argent gaspillé par les institutions, tant de bureaucratie et de professionnels du spectacle, naissent et se maintiennent face à la médiocrité culturelle et politique. Expériences de libre pensée, de contre-culture, de communautés libres. Essais sur le monde que nous voulons construire. Read More

Barcelone: Nous avons réoccupé Ca La Trava

Nous sommes retourné-e-s à Ca La Trava, maintenant une parcelle vide, et nous n’avons pas l’intention de partir. Cet espace, jusqu’à présent fermé, sera à nouveau ouvert au quartier, et nous le défendrons comme nous avons défendu nos maisons. Nous voulons que ce soit à nouveau une tranchée pour résister à l’assaut des spéculateurs et se battre contre tous ceux qui détruisent notre quartier. Si Ca La Trava deviendra un appartement de luxe, nous perdons tou-te-s, et nous ne pouvons pas le permettre.

Nous vivons des temps de phrases creuses, d’euphémismes, de symbolismes sans contenu et de politiciens qui contredisent chaque nouvelle déclaration. C’est pourquoi nous tenons à préciser que lorsque nous disons “Ca La Trava ne sera jamais un appartement de luxe”, nous le disons aussi sérieusement que possible. La lutte de Ca La Trava n’est pas une lutte perdue, et la reconquête n’est pas une décision improvisée ou le fruit du sentimentalisme. Notre objectif est de gagner et nous sommes convaincu-e-s que nous le ferons. Read More

Barcelone : Saccage de la Chambre de la Propriété Urbaine en soutien aux squats

Lundi 26 novembre dans la matinée, un groupe d’une quinzaine de personnes cagoulées a fait irruption dans les locaux de la Chambre de la Propriété Urbaine de Barcelone Via Laietana. Une fois à l’intérieur, elles ont détruit des vitres, des ordinateurs, bureaux et autres mobiliers de l’agence. Des symboles squat ont aussi été tagués en nombre sur les murs et le mobilier, mais aussi sur les fenêtres extérieures.

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Tagamanent (Catalogne): Suspension de la procédure judiciaire. Le Moli reste!

Nous avons obtenu une suspension “temporaire” de notre procédure judiciaire, ce qui nous permet de contester cette justice expéditive. Cela semble être la seule façon de manoeuvrer contre la plainte d’expulsion rapide proposée par le propriétaire, ce qui nous donne le temps de nous défendre devant les tribunaux et de démontrer tout le travail accompli durant ces années.

Néanmoins, nous savons que nous n’avons pas beaucoup de temps et que nous devons être attentifs à préparer notre réponse avec tous les moyens possibles pour empêcher toute expulsion. Au cours des prochains jours, il y aura des activités, des repas de soutien et des actions de la maison, nous espérons continuer à faire face tous ensemble.

Merci à tout-es pour le soutien reçu, vos appels, vos messages et vos visites à la maison,  votre participation et votre aide dans tout ce dont nous avons besoin ces jours-ci. Read More

Barcelone: La Llamborda résiste! Expulsion de la Llamborda, vendredi 26 octobre

Vendredi 26 octobre 2018, tentative d’expulsion de la Llamborda, au 125 rue Amílcar, espace occupé depuis plus de 6 ans, où beaoucoup d’activités ont eu lieu, avec une forte présence anarcha-féministe. Le squat a déjà survécu à deux tentatives d’expulsion. Nous appelons à votre soutien à partir de 8h30 du matin pour faire échouer le pouvoir et ses complices, banques et agences immobilières, dans cette nouvelle tentative.
Pour un squat sans compromis, libre et sauvage.

En cas d’expulsion, manif à 20 heures Plaza Catalana. Metro Maragall

La Llamborda résiste! Read More

Tagamanent (Catalogne): Le Moli menacé d’expulsion. Le Moli reste!

Après 7 ans d’efforts pour reconstruire le Molí de la Torre de Tagamanent, une parcelle abandonnée et oubliée depuis plus de 20 ans, les forces de sécurité de l’Etat, sous les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques et sans préavis ni option de négocier, veulent expulser la maison en 10 jours, nous obligeant à abandonner la maison et le projet.

Contre la spéculation immobilière, la réaffectation massive des terres, les expulsions à la chaîne et le putain de capitalisme, nous dénonçons cette habitude de générer des situations de précarité, d’impuissance et de mécontentement social.

NOUS N’ARRÊTERONS PAS DE DÉFENDRE CE QUE NOUS CROYONS
NOUS N’ARRÊTERONS PAS DE LANCER DES PROJETS
NOUS NE CROYONS PAS À VOTRE HISTOIRE.
VOUS NE NOUS FAITES PAS PEUR.
LE MOLI RESTE Read More

Espagne: la boîte de Pandore et le fourre-tout de l’antiterrorisme

La matinée du mardi 16 décembre nous a surpris par une vague de perquisitions et d’arrestations. Elle nous a surpris ? Nous ne mentirons pas. Reprenons depuis le début. Le matin du 16 décembre ne nous a pas surpris. La police autonome catalane, les Mossos d’Esquadra, la Guardia Civil et les agents judiciaires de l’Audienca Nacional* sont partis à l’assaut de plus de 10 domiciles et de quelques locaux anarchistes à Barcelone, Sabadell, Manresa et Madrid, avec leur lot de perquisitions, d’arrestations, de confiscation de matériel de propagande et informatique, en plus de profiter de l’occasion pour tout retourner et piller quelques choses aussi, en utilisant tout le corps anti-émeute de la Brigade Mobile des Mossos d’Esquadra, dans la vieille Kasa de la Muntanya, un espace occupé qui vient de fêter ses 25 ans. Read More

Barcelone : Can Vies, de l’autogestion à la reconstruction

Le Centre Social Autogéré Can Vies, 17 ans de solidarité, d’autogestion et de culture (ou plutôt de contre-culture) durant lesquels se sont déroulés entre autre des centaines de débats, projections de films, représentations théâtrales, présentations de livres, ateliers de formations, concerts, dîners populaires. Entre autre…

C’est à Barcelone en 1997 dans le quartier populaire de Sants que naquit le projet de Centre Social Autogéré (CSA) Can Vies. L’aventure commence dans un bâtiment abandonné par l’entreprise gérant les transports publics de la ville (TMB). Bâtiment qui résume à lui seul l’histoire de Barcelone. Construit en 1879 comme entrepôt de matériel de construction, il est collectivisé en 1936 par la CNT pendant la guerre d’Espagne. Après la victoire de la dictature, il sera récupéré par le régime jusqu’à la mort de Franco. Read More

Barcelone : Émeutes suite à l’expulsion du centre social autogéré Can Vies

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Après d’importantes mobilisations et un gros soutien dans le quartier, c’était le 30 mai la cinquième journée d’émeute consécutive suite à l’expulsion du centre social autogéré Can Vies, occupé depuis 17 ans. Cela a provoqué la solidarité de nombreux voisins de tous les quartiers de Barcelone ainsi que des villes de Catalogne et d’Espagne, où il y a des manifestations de soutien. Les pompiers se sont aussi solidarisés et n’ont pas voulu intervenir dans le délogement… Vendredi [30 mai] des émeutes se sont étendues à toute la ville. Read More

Barcelone: Reconstruction de Can Vies et nouveaux affrontements

[Avant de lire cette synthèse datée du samedi 31 mai, on peut voir celle du lundi 26 au jeudi 29 ici, et du vendredi 30 mai .]

Mise à jour dimanche 1er juin 2014, 15h

La journée de samedi 31 a donc commencé à 10h à Sants avec le rassemblement pour reconstruire la partie démolie du squat. Près de 400 personnes ont effectué trois chaînes humaines, au milieu de bars de rue, de musique et d’aires de jeu pour enfants, pour commencer à évacuer les gravats. Une petite partie d’entre eux a fini devant les grilles du siège du district (équivalent de la mairie d’arrondissement), à 700 mètres de là. La plupart, ceux qui sont réutilisables, sont triés et ordonnés pour servir aux futurs murs. Read More

Barcelone: 4e nuit d’émeute suite à l’expulsion du squat Can Vies

Hier jeudi 29 mai, la police annonce avoir arrêté 38 personnes lors des émeutes. Ils sont en garde-à-vue au commissariat Les Corts des Mossos d’Esquadra. Le soir, deux mineurs et 12 majeurs étaient relâchés, et 18 autres avaient leur GaV prolongée.

Le soir du 29 mai, une nouvelle manif de 2000 personnes s’est rendue devant le comico de Les Corts, exigeant la libération des arrêtés (“Liberté pour les prisonniers, flics hors du quartier“), avant de se disperser. Les premières vitrines sont alors tombées (dont une agence Banco Popular incendiée) et de nouveaux containers de poubelle ont brûlé. Des panneaux publicitaires ou des feux de circulation ont aussi été détruits. Il y a eu au moins 23 nouveaux arrêtés cette nuit. Comme les nuits précédentes, Barcelone est survolée par un hélicoptère de police doté d’une puissant phare. Certains tags à Sants disaient “No negociamos. Luchamos” (Ne négocions pas, luttons), ou “Sants, Gamonal, Atenas, Río“. Read More

Barcelone: 3 nuits d’émeute suite à l’expulsion du squat Can Vies

26 mai 2014Affrontements émeutiers suite à l’expulsion du Centre Social Occupé Can Vies à Barcelone

Le Centre Social Occupé et Autogéré Can Vies, propriété des Transportes Metropolitanos de Barcelona (TMB), situé dans le quartier de Sants à Barcelone, était un espace de rencontre autonome depuis 1997. Ce lieu a été expulsé hier, le 26 mai 2014, par les bataillons antiémeutes des mossos d’esquadra et les pompiers, malgré différentes stratégies mises en place par les occupants. A l’intérieur, certain-es s’étaient enchainé-es dans des tunnels pour empêcher la démolition immédiate du bâtiment et ainsi gagner du temps pour la réponse à l’extérieur. Read More