Ce matin du 5 août 2003 vers 7h, une quarantaine de policiers a fait irruption dans le squat situé 6, rue de Longvic à Dijon. Occupé depuis décembre 2000, il hébergeait le « collectif #6 », un groupe affinitaire à géométrie variable, rassemblant des individu-e-s d’horizons divers. En plus de la vie collective, ce grand bâtiment de deux étage, avec son large jardin et sa deventure vitrée, servait de support à un certain nombre d’activités: expos, ateliers lecture, percus, boxe, petite bibliothèque.
La dizaine d’occupant-e-s présent-e-s ont tou-te-s été contrôlé-e-s par la police, avant d’être sorti-e-s du bâtiment. Après de longs pour-parlez, certain-e-s furent autorisés, un-e à un-e, à retourner chercher leurs affaires. Ce après qu’une entreprise de bâtiment ait commencé à murer portes et fenêtres, et que les employés se soient servis dans les effets personnels des occupant-e-s. Argent et appareils photos ont ainsi disparu!
Rappelons que l’été et le printemps 2002 à Dijon avaient été marqués par une série d’actions de résistances et d’expulsions de squats dijonnais actifs politiquement. Le « collectif #6 » était depuis, avec l’Espace autogéré des Tanneries, un des derniers squats de vie et d’activités revendiqué de la bourgade. Mais la dynamique d’occupations, si elle s’est exprimée avec moins de force ces temps derniers à Dijon, n’en est pas morte pour autant, et ce n’est pas trop s’avancer que de songer que d’autres occupations viendront!
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