Grenoble : Intervention de squatteur-euse-s aux Assises sociales du logement

INTERVENTION DE SQUATTEUR-EUSE-S AUX ASSISES SOCIALES DU LOGEMENT

Vendredi 6 février des squatteur-euse-s sont intervenu-e-s pendant la dernière journée des « assises sociales du logement » qui se tenaient à Grenoble dans le complexe ALP’EXPO.

Une dizaine de personnes présentes le matin distribuaient un tract, « Et les squats ? » composé d’un argumentaire sous forme de questions sur la propriété et d’un rappel des situations de plusieurs squats de Grenoble déjà expulsables (malgré la trêve d’hiver), ou qui le seront sûrement au printemps.

Vers midi pendant la séance plénière, dans une grande salle de conférence pleine à craquer, après un exposé noir de ce que les acteurs sociaux appellent « une crise du logement sans précédent » et alors que des micros circulaient dans la salle pour soi-disant permettre le débat sur le logement social, Michel Destot, Maire de Grenoble a été très impoliment interrompu dans sa propagande par les cris d’une personne qui le traitait d’ « expulseur de squats » et qui lui reprochait de vouloir expulser les habitantEs du Parc Paul Mistral, de laisser des logements vides propriétés de la Mairie et d’en expulser les squatteur-euse-s, etc.

A quoi le Maire tenta de répondre « c’est un autre problème… » mais l’intervention avait déjà semé le trouble et la salle était bruyante et indignée. Un homme d’une cinquantaine d’années avec un badge autocollant « un toit pour tous » se chargea de faire la sécurité en tentant de raccompagner l’intervenant impromptu vers l’extérieur de la salle en lui disant de « respecter ses invités ».

Le service de sécurité pas très au point était en alerte et courait dans le couloir en communiquant par talkie-walkie, mais le mal était fait, et une dizaine de minutes plus tard les fauteur-euse-s de trouble n’étaient plus dans les lieux.

Par la suite d’autres intervenants squatteurs purent se faire entendre aussi en intervenant au micro du débat pour poser à nouveau la question du squat et de la propriété d’usage.

On a trouvé également des philactères géants placés sans autorisation dans les couloirs avec des phrases ironiques voir obscures.

— Squat à Grrnoble —

Babybrul