Et bien et bien … un petit rappel, il s’agit d’un squat expulsé dans le centre de Barcelone jeudi matin. La police a détenu tou-te-s les habitant-e-s, soit 12 personnes.
Le soir illes étaient tou-te-s libres avec des accusations d’usurpation (c’est quand on squatte et c’est pénal) et résistance grave. Pour deux d’entre elleux illes avaient « attentat à l’autorité », ce qui est plus chaud. Tou-te-s se sont pris des coups au commissariat et l’un d’eux beaucoup plus.
Pendant ce temps là, devant le commissariat, une trentaine de personnes se sont rassemblées pour exiger la libération sans condition des detenu-e-s.
Lors de cette concentration, trois flics en civil (deux avec des blessures au visage) ont joué les provocateurs, recherchant apparemment quelqu’un ou plus. D’après recoupages d’infos avec les journaux ce serait des flics qui se seraient pris des coups lors de l’attaque rapide du commissariat dans la matinée. Leur colère les a amenés à distribuer des coups de matraque à l’un des détenus récemment libéré après avoir essayer de le percuter avec une voiture banalisée !!!
Le lendemain, à 20h, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant la cathédrale puis sont parties en manif. Devant, marchait « Patrizio », le pape squatteur sermonnant continuellement la plèbe. Son discours comparait les okupas aux chrétiens des premiers temps luttant contre les romains. La manif, convoquée de manière discrète, ne fut pas suivie par la police. A la stupéfaction des touristes, elle descendit la rambla puis s’arrêta devant la mairie ou moult pétards furent tirés, dispersant un mariage.
Puis elle continua son chemin pour s’arrêter devant la Ostia ou loge un ou plusieurs vigiles. Des pétards furent tirés dans l’édifice, graffs. Puis subitement les gens attaquèrent un générateur de chantier placé devant le batiment qui allait servir sans aucun doute à le murer. D’autres jetèrent au sol une palette entière de briques qui se rompirent. La rue fut coupée; toujours pas de police.
La manif continua par Carders, rue piétonne, et s’arrêta quelques instants devant la Caixa penedes (banque proprio du squat), très rapidement une dizaine de personnes explosèrent toutes les vitres puis la manif continua en direction du Forat de la Vergonya et se dispersa. Une manif sans incidents.
Sinon : selon la presse, il y eut réellement une attaque contre le commissariat de la via Layetana où quelqu’un fut blessé par les jets de pierre. Lors de l’expulsion, deux agents furent blessés par des jets de pierre dans la rue, avec les sympathisant-e-s du squat qui protestaient.
Voili voilou.
fisti