17 novembre 2006
UNE FOIS DE PLUS, LES POLITIQUES NOUS ONT BAISÉS !!!
Hier, communiqué des politiciens (Jeudi 16 Novembre 2006 – 17:29) :
« Les occupants du boulevard de Waterloo 103 ont droit à un logement décent » :
« Nous, député-e-s bruxellois-es, sommes soucieux/ses de la problématique du logement en Région de Bruxelles-Capitale et voulons contribuer de façon active à l’élaboration de solutions durables. En outre, nous estimons que les autorités bruxelloises doivent enfin utiliser les instruments à leur disposition, à savoir la taxe sur les immeubles vides et le droit de gestion publique. En ce moment, nous sommes surtout inquiets du sort des 160 personnes qui avaient trouvé un toit dans ce bâtiment. Nous demandons donc aux autorités compétentes de chercher activement un logement adéquat pour ces personnes. Très concrètement, nous demandons de ne pas expulser ces personnes sans une solution de relogement pour chacune d’elles. »
De fait, ce midi une délégation sest rendue au parlement (« parle-ment ») bruxellois pour trouver une solution de relogement et les pouvoirs politiques en avaient fait la promesse depuis des semaines.
Rendez-vous fut pris à 17h à lhôtel de ville de Bruxelles. Plein despoir, les occupants du « 103 » sy sont rendus et nous devrons attendre trois quarts dheure pour en fait devoir simplement assister à la réunion du conseil communal. Le cirque commence et nous sommes réduits au rôle de simple spectateur avec interdiction de prendre la parole de la part du public, comme dans toute démocratie qui se respecte !
Pour lanecdote, nous, sans-abris, mal-logés, minimexés, chômeurs, travailleurs vivants dans la misère quotidienne, avons été éblouis par le cadre prestigieux dans lequel ces discussions de salon ont lieu : une salle extrêmement et richement décorée.
Après plus dune heure de palabre politicienne, de blagues à deux balles entre les divers compères siégeant dans cet honorable conseil, de discussion sur les points à lordre du jour, le bourgmestre propose enfin de discuter du relogement des occupants du « 103 » APRÈS la réunion du conseil.
On demande une délégation de 5 personnes. Cest vers 20h00 que nous entrerons enfin en « négociation ». Les occupants du « 103 » attendent dehors la délégation qui ressort 15 minutes après être rentrée et pour nous dire que la ville à trouver une « solution temporaire » : pour cette nuit, nous pouvons occuper le « Bulex » !!! Sans matelas ni couvertures et pour devoir déguerpir le lendemain matin !!!
Voilà la solution proposée par les politiques !!! Une boite de nuit pour une nuit !!! Ils nous mettent en boîte!
Heureusement que nous avons des ressources, le CGAM nous héberge ce week-end, dautres occupants sont avec les amis du « 138 », dautres encore chez « un tel » et « un tel » , etc. Bref, devant une fois de plus la faillite et la trahison des politiques, se sont des initiatives individuelles émanant du mouvement lui-même qui nous permettent, pour quelques nuits, dêtre au chaud, davoir un matelas et de la nourriture !!!
Nous votons pour des hommes et des femmes qui calculent, contrôlent et qui, stoïques, gras et pétants et péteux de leur verbiage, loin des réalités, nen ont rien à foutre de nous ! On en a plus rien à foutre deux, nous nirons plus à leur table de « négociation » !!! Reprenons nos vies en mains ! Les immeubles vides nous les occuperons de force !!!
VIVE LA LUTTE !!! Le changement nous appartient !!!
« Les occupants du 103 »
ex-boulevard de Waterloo, 100-103 à Bruxelles.
Visitez le site web des occupants du « 103 »
www.lesoccupantsdu103.spaces.live.com
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18 novembre 2006
Occupation d’un immeuble par les ex-squatteurs du bld de Waterloo
BRUXELLES 18/11 (BELGA) = La vingtaine d’ex-occupants du boulevard de Waterloo qui n’avaient pu être relogés vendredi suite à leur expulsion, ont occupé un immeuble privé vide depuis cinq ou six ans, a déclaré samedi José Garcia, du syndicat des locataires, qui n’a pas souhaité livrer l’adresse du bien occupé.
« Nous ne voulons pas de problèmes avec le propriétaire et nous ne souhaitons pas faire de la publicité pour éviter que d’autres occupants arrivent. Cette situation est temporaire. Elle ne durera que quelques jours, le temps de trouver un immeuble public cette fois », a expliqué José Garcia.
Selon lui, les occupants bénéficient d’eau et d’électricité. Ils ont trouvé les clés des locaux à l’entrée de l’immeuble.
Une réunion entre le secrétaire général du syndicat des locataires et le bourgmestre de Bruxelles-Ville s’est déroulée samedi. Divers lieux (Cité administrative, ancienne école de la batelerie, …) ont été envisagés par la Ville de Bruxelles, mais ces différentes pistes ne semblaient pas adaptées.
collectif COLERe asbl
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