– Encerclement policier sans précèdent ce matin dans le 19ème arrondissement
(publié le mercredi 3 octobre 2007 sur Indymedia-Paris)
La police a empêché ce matin [3 octobre 2007] une action symbolique du Dal, qui voulait ouvrir un campement, avec la plus extrême brutalité ; qui a donné les ordres, la mairie de Paris ou la préfecture, on ne le sait pas encore.
Extrait du blog par lequel l’information est passée car les médias ont bien sur complètement occulté cette opération de police anti pauvre:
« Jean-Baptiste Eyraud avait la mine des mauvais jours ce matin devant la station de métro Riquet, dans le 19e arrondissement de Paris. La Police avait été informée de l’opération de grande ampleur que son organisation Droit Au Logement planifiait avec l’installation d’un campement à l’autre bout de la capitale. Familles et militants ont été interceptés sur ce quai de la ligne 7, lieu d’un rendez-vous manifestement éventé. Les femmes accompagnées d’enfants ont été évacuées, les autres embarqués, les tentes saisies. »
Des Photos de ce ratissage policier massif avec camions-benne pour saisir les tentes, policiers vidéastes fichant les manifestant-es, bétaillères a rafles, arrêt de la ligne 7 du métro sans précédent sur:
http://phverant.blogspot.com/2007/10/une-opration-du-dal-avorte.html
Des Photos qui se passent de commentaires:
http://www.flickr.com/photos/pierrepierrepierre/sets/72157602242074638/
– Mal logés: une soixantaine d’interpellations lors d’une opération du DAL
(publié le mercredi 3 octobre 2007 sur Indymedia-Paris)
http://afp.google.com/article/ALeqM5gpUHdtWTsB8SopOFHOZcgjmys16w
PARIS (AFP) – Une opération à l’initiative du DAL (Droit au logement) qui projetait d’installer dans Paris un camp de sans-logis a tourné court, mercredi, en raison d’une intervention policière qui s’est soldée par une soixantaine d’interpellations, a-t-on appris de sources concordantes.
Une source policière a indiqué à l’AFP que soixante-deux personnes (28 hommes et 34 femmes) ont été « conduites au poste pour vérification d’identité ».
Les militants laissés libres, dont beaucoup de femmes avec des enfants, se sont repliés au « ministère de la crise du logement », un immeuble du centre de Paris occupé depuis plusieurs mois par plusieurs associations. Ils y étaient toujours en fin de matinée, alors que des forces de l’ordre en nombre important avaient pris place à proximité.
Le DAL avait donné rendez-vous au métro Riquet (XIXe arrondissement), mercredi à 7 heures, à des familles « sans logis ou en voie d’expulsion » avec l’intention de se rendre « quelque part dans Paris pour installer un campement d’une centaine de tentes », selon le DAL.
Les quelque « 200 personnes présentes, 150 adultes et une cinquantaine d’enfants en bas âge » n’ont toutefois pu passer aux actes, empêchées de le faire par d' »importantes forces de police ». Celles-ci ont bouclé la station avant de faire sortir les manifestants, procédant, toujours selon le DAL, à « l’interpellation d’une cinquantaine de personnes et à la confiscation des tentes amenées par les familles ».
Le DAL, qui demande « la libération immédiate des personnes interpellées, proteste contre l’importance du dispositif déployé pour une opération arbitraire » que son porte-parole Jean-Baptiste Eyraud a qualifiée d' »illégale ».
M. Eyraud a jugé l’intervention policière d' »autant plus étonnante et révoltante que l’initiative des mal logés s’inscrivait dans le cadre d’une journée internationale pour le droit au logement à l’initiative de divers réseaux d’ONG comme Habitat international Coalition ».
Infos trouvées sur Indymedia-Paris et sur le site de l’AFP…