Prague (République Tchèque): On offre des maisons vides

Traduction d’un texte du site http://realitka.squat.net

Dans la nuit de 6 et 7 Février 2009, le site de la première “agence immobilière” de squattereuses a été lancé. Au même moment, les partisan.e.s du mouvement squat étaient en train d’accrocher des dizaines de banderoles par les fenêtres de maisons pragoises longtemps abandonnées et en train de tomber en ruines.

Le but de cette action, c’était de montrer la situation paradoxale, mais caractéristique pour la société capitaliste dans les pays d’Europe: dans toutes les grandes villes, il y a des miliers de personnes qui (pour des raisons variées) n’ont pas de lieu de vie et qui vivent dans les rues. Mais dans les mêmes rues, il y a beaucoup de maisons vides et les propriétaires ne montrent aucun intérêt à s’en occuper. Il ne s’agit que de la question de personnes sans abri. Et hors d’une minorité de privilégié.e.s, cet état concerne pratiquement tou.te.s les jeunes et les étudiant.e.s qui veulent se rendre indépendant.e.s à leurs parents, mais qui ne peuvent pas se permettre des loyers élevés. Et c’est aussi un problème des artistes qui cherchent un territoire pour leur créations: se permettre un atelier à Prague, c’est un rêve inaccessible pour la plupart d’eux.

Cependant, il faut si peu: avoir un groupe de gen.te.s avec de même idées et désirer de se libérer des stéreotypes et commencer à expérimenter un peu. Tout le monde peut essayer de faire une convention d’usage ou de maintien avec le.a propriétaire d’une maison vide, ou encore omettre cette démarche et aménager directement. Nous ne devrions pas à prier pour un de nos droits fondamentaux – le droit à domicile. Avec la politique de logement et la crise financière actuelles, l’occupation de maisons vides devient absolument légitime.

Ce projet de “l’agence immobilière” devrait aider tou.te.s celleux qui choisiront à prendre la vie dans leurs mains. C’est le moment de sortir de l’isolation de vos appartements et de dire au revoir au travail quotidien assomant et commencer à chercher des alternatives.

Ainsi, la vie est plus drôle et vécue à plein, que si on avait à payer pour vivre.