EXPULSION MARDI 3 NOVEMBRE 2009 PAR PARIS-HABITAT A PARIS 4EME
Le collectif des mal-logés en lutte a ouvert des appartements laissés vide depuis des années par la mairie de Paris (Paris Habitat) au 50 rue Sainte Croix de la Bretonnerie (Paris 4e).
Le bailleur a fait appel aux forces de l’ordre, policiers, gardes mobiles, CRS ont mené un assaut contre les appartements occupés et defoncé les portes au bélier.
50 représentants des forces de l’ordre participaient au dispositif.
Les occupants, parfaitement pacifiques ont été arrêtés et pris en audition libre sous l’accusation fausse de destruction volontaire de bien privé.
Une manifestation de soutien de quelques dizaines de personnes a été dispersée par la violence. On compte au moins deux blessés.
D’autres mal-logés militants du collectif étaient restés dehors notamment les familles avec enfants.
Une des mal-logés vouée a être logée sur le lieu était de la liste des Don Quichotte ayant prétendument reçu une « solution » à l’issue du mouvement en février 2007. Elle n’a jamais quitté la rue depuis (sauf depuis sa récente intégration dans le collectif).
On compte également des chômeurs, salariés de la municipalité parisienne, femmes seules avec enfants, étudiants en difficultés, SDF parmi les expulsés.
Le fait d’avoir fourni des justificatifs de domicile et d’installation depuis 10 jours n’a pas été pris en compte. Un représentant de Paris Habitat était sur place, il a refusé toute négociation.
Les arrêtés ont été emmenés dans le commissariat du 12e en manifestant lors de leur embarquement, ils ont reçu un fort soutien de la population du quartier.
Collectif des Mal-Logés En Lutte
PARIS, 4 nov. 2009 (AFP) – 12h06
Les jeunes évacués d’un squat à Paris issus de l’ultragauche, dit la police
La douzaine de jeunes gens, évacués mardi soir par la police d’un squat rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie à Paris (IVème), sont « issus de la mouvance de l’ultragauche », a annoncé mercredi une source policière. Cette source a confirmé l’évacuation pour « occupation illégale » d’un immeuble apparemment vacant par « un noyau de militants » présumés « issus de l’ultragauche » constitués en un « vague groupuscule aux contours encore mal définis ». Les jeunes gens étaient venus de la proche banlieue parisienne, a précisé la source. La préfecture de police de Paris (PP) a également confirmé l’évacuation, précisant qu’il y a eu seize interpellations au total « pour vérifications d’identité ». Ces personnes ont ensuite été remises en liberté mardi soir, a précisé la PP. On ignorait si l’évacuation avait un lien avec l’occupation par une quinzaine de militants de l’association Jeudi Noir, depuis samedi, d’un hôtel particulier, 1, place des Vosges, tout proche du squat. On ignorait également si des militants de Jeudi noir ont participé à l’opération rue Saint-Croix-de-la-Bretonnerie.