Dijon: Soirée sur les luttes à Oaxaca, le 24 février 2010 aux Tanneries

Salut…

Un camarade de VOCAL (Voix Oaxaqueniennes pour la Construction de l’Autonomie et la Liberté), Cosmes, est en France et Europe trois mois afin, entre autres, d’accompagner l’exposition collective sur Oaxaca mais aussi comprendre et partager les luttes et les formes d’organisation autogérées européennes.
Cf. plus bas ou ici.

Mercredi 24 février à 19h au ciné-club-biblio des Tanneries à Dijon (17 blvd de Chicago, 0380666481):
Soirée sur les luttes à Oaxaca.

Projection à 19h
“Oaxaca, entre rébellion et utopie”
Miriam Fischer / Mexique 2007 / 6O’/ VO st Fr.

Puis repas et discussion sur l’actualité de la résistance avec Cosmes du collectif VOCAL (Voix Oaxaqueniennes Construisant l’Autonomie et la Liberté).
http://vocal.lahaine.org/

+ Infokiosque (brochures, livres, films, audios…)

“En mai 2006, au SE du Mexique, les enseignants de l’Etat de Oaxaca occupent le centre de la cité pour réclamer de meilleurs salaires et des conditions décentes pour leurs élèves. Le 14 juin 2006, le campement des professeurs en grève est brutalement délogé. Le gouverneur en poste Ulises Ruiz Ortiz s’attire alors la colère de la quasi-totalité des secteurs de la société, provoquant les protestations de plusieurs centaines de milliers de personnes. La population-étudiant-es, jeunes des quartiers populaires, femmes, peuples indigènes …- organise sa résistance en autogérant la ville pendant près de 6 mois grâce à différentes réappropriations (médias d’informations),créations (musique, graffiti…), formes de luttes (auto-organisation, barricades…) et en intronisant un système politique depuis la base via l’Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca. Une répression militaire et policière d’’une extrême violence (arrestations, disparitions,tortures, assassinats) va s’’abattre sur le mouvement social.
Ce film retrace de manière très dense la diversité culturelle, le contexte politico-économique et la conscience sociale des peuples oaxaqueniens de par leur lutte communautaire pour un changement radical de société.”
“Alors nous devons bien avoir en tête que cette lutte, nous ne pouvons pas nous permettre de la perdre. On ne nous vaincra pas c’est clair, à moins que l’on se vende, qu’on baisse la tête ou que l’on aille se coucher sous nos lits. Il ne faut pas oublier que notre objectif fondamental ce n’est pas seulement le départ d’Ulises Ruiz, mais bien changer les structures du pouvoir.” (Doctora Berta)