Grenoble: Tags de soutien à la Friche RVI

Lundi 27 décembre 2010

Ce week-end, sur plusieurs murs du centre-ville calme et aseptisé de Grenoble, des dizaines de tags de soutien au squat de la friche RVI, à Lyon, sont apparus, rompant la blanche monotonie des fêtes de Noël.

Ce squat existe depuis 8 ans, par convention avec le Grand Lyon, propriétaire des lieux. Un premier procès pour expulsion a abouti à l’accord de 6 mois de délais, et l’obligation de proposer une solution de relogement. Pour une fois que la Justice ne va pas dans le sens des dominant-es, le Grand Lyon a fait appel de cette décision. Par un curieux hasard, peu après, un incendie se déclare, dans la nuit du 19 au 20 décembre, détruisant 2 000 des 25 000 m2. Depuis, par un arrêté municipal qui tombe à pic, le lieu est fermé, et ses occupant-es ne peuvent plus y entrer, et sont confiné-es sur le parking à l’entrée.
Plus d’infos sur http://rebellyon.info/ et http://lafriche-rvi.org/

En soutien avec les frichard-es, on a donc pu lire sur les murs de Grenoble ce week-end, entre autres : “Ils peuvent brûler nos squats, mais pas éteindre nos révoltes” ; “1 squat qui brûle, des éluEs qui se frottent les mains” ; “Feu aux banques / aux prisons, pas aux squats / pas à nos maisons” ; “Opération Grand Froid : le PS brûle des squats” ; “Ces flammes qui attisent notre colère…” ; “Le pouvoir n’a toujours pas compris que le feu ne nous arrête pas” ; “Le pouvoir joue avec le feu, gare au retour de flammes” ; “1 squat qui brûle : à qui profite le crime ?” ; “Mieux que le kärcher, le PS nettoie au lance-flammes” ; “A Lyon, à Grenoble, comme ailleurs, leurs flammes n’éteindront pas notre colère” ; “Ta ville, tu l’aimes ou tu la brûles (1 membre du PS)” ; “Squatte ta ville” ; “Brûle ton maire” ; “Soutien à la Friche RVI” ; “Solidarité entre les squats” ; et, sur la caserne de Bonne, projet urbanistique et commerçant dégueulasse qui a entraîné notamment l’expulsion de deux squats (Hôtel Devil et Maison des Lycéens) : “C’est pour des projets comme ça que vous détruisez nos maisons ?”

Squatte ton monde !