Ce matin, dimanche 10 avril 2011, les « nouveaux proprios » (?), des « privés », et non la mairie qui avait assigné le 56 au tribunal, mais avec la complicité de la mairie et de la flicaille, ont expulsé le 56.
Arrivés au cours de la matinée alors que personne n’était au 56, ils sont entrés, « par effraction » comme ils disent, et ont commencé à déménager tout le matos (pour info, la quasi totalité de l’infokiosque a disparu on ne sait où et les quelques 40 euros de la caisse du bar ont disparu, quand on sait que la maison leur a coûté 300 000 euros, on se dit que, ouais, y’a pas de petites économies…).
Ce n’est que vers 11h que quelqu’un-e s’est aperçu-e que quelque chose clochait. En quelques minutes, de nombreuses personnes sont arrivées sur place mais l’opposition à l’expulsion en cours (des gros bras ET des enfants étaient dans les lieux) a été très timide…
Plus tard, la police municipale, puis la nationale, sont arrivées. Ils avaient bien conscience de « l’illégalité » de l’expulsion (pas d’expulsion le dimanche, en plus sans tenir compte de la procédure via huissier et tout le bordel) mais ont laissé faire avec le sourire.
Encore une fois, dans ce genre de situation, tout est question de rapport de force (avant les histoires de « droits »).
Le 56 est mort, le festival prévu du 18 au 25 avril n’aura pas lieu (peut-être quelques activités seront-elles délocalisées vers d’autres squats).
Le 56 reste contactable via son e-mail : le56 [at] riseup [.] net
Peut-être plus d’infos prochainement sur Indymedia-Grenoble et/ou le site du 56.
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