Ça y est c’est parti, la deadline c’est fini et l’expulsabilité c’est maintenant!
Alors au CREA, on continue comme on peut, entre défense, résistance et pieds dans l’eau de la piscine. Faut pas déconner, il fait chaud et la vie continue, la violence de l’État et de ses sbires ne nous arrêtera pas. Ils veulent mettre fin à un an et demi de projet, de centre social autogéré, nous on leur répond : c’est notre maison, on n’en bouge pas. Pas question qu’on nous dise là où on doit habiter.
Ici comme ailleurs, la guerre aux pauvres grimpe en intensité. UMP, PS, tous dans le même panier, leur mot d’ordre c’est « À la rue les miséreux ! ».
À Paris, le 260 rue des Pyrénées se fait emmerder par la flicaille de la mairie et de la préfecture. Des faux prétextes toujours, des portes défoncées, des menaces et de la terreur distillées à coups de flash ball et de taser, des militant⋅e⋅s arrêté⋅e⋅s pour des tracts distribués. Réprimer la pensée et punir l’acte pour bien montrer qu’un bâtiment, c’est mieux s’il reste vide et ne sert qu’aux spéculateurs.
À Toulouse comme à Paris, la politique du bâton ne fera pas courber l’échine. La lutte continue, la Force est avec nous ! Tout pour tou⋅te⋅s, pouvoir au peuple !
[Publié le 14 août 2012 sur le site du CREA.]