Au début de l’année 2012, plusieurs collectifs de mal-logés, de chômeurs et précaires se rassemblent pour répondre collectivement au problème du logement. Après avoir occupé plusieurs bailleurs sociaux et mairies pour demander des relogements, l’assemblée décide de ne plus attendre et de prendre un bâtiment.
Depuis le 8 juin 2012, nous occupons un immeuble vide depuis 2010, appartenant à Toit et Joie, bailleur social de la Poste, situé au 260 rue des Pyrénées. Une cinquantaine de personnes y vivent, familles, célibataires, enfants, mal-logés, sans logis…
Suite à la perturbation d’un meeting de Cécile Duflot, entre les deux tours des élections législatives, nous avons été reçus au ministère du logement. Les élections passées, le ministère a rompu tout contact.
Nous avons dû lutter pour obtenir l’eau et nous n’avons toujours pas l’électricité. ERDF était prêt à nous fournir le courant mais la mairie du 20e s’y est opposée.
Les pouvoirs sont prêts à tout pour nous expulser ! Le 4 août, la police entre de force, défonce toutes les portes de chambres, braque les habitants, gifle une camarade. But de l’opération : terroriser, intimider et tenter de faire constater l’insalubrité du lieu pour accélérer l’expulsion. C’est eux qui créent le péril ! Le lieu est sain et nous ne lâcherons pas.
Mais nous passons en procès le 13 septembre suite à la plainte de Toit et Joie.
Nous appelons à un soutien massif de tous ceux qui refusent le racket immobilier, des habitants du quartier et des camarades d’ici et d’ailleurs !
Nous exigeons le raccordement à l’électricité et le maintien des habitants dans le lieu jusqu’à leur relogement !
MANIFESTATION
le 8 septembre à 13 H
Rendez-vous devant le 260 rue des Pyrénées
Rassemblement de soutien le jour du procès, le 13 septembre, au tribunal d’instance devant la mairie du 20e, métro Gambetta, à 9 heures.
[Le tract en PDF.]