Deux articles publiés sur Indymedia-Grenoble [1|2] font état de la bonne dynamique d’expulsion du côté de la préfecture de l’Isère…
– Expulsion de deux squats sur l’agglo grenobloise le 15 octobre
Hier, lundi 15 octobre, deux squats ont été expulsés sur l’agglomération grenobloise :
– l’un à La Tronche, rue Fortuné Ferrini. Il s’agissait d’une maison du Conseil général occupée par des Roms roumains.
– l’autre à Saint-Martin-d’Hères, rue des Lilas, occupée par des personnes de la même origine.
Certaines personnes expulsées ont paraît-il été relogées, mais pas toutes. Pourtant, on se souvient de la déclaration du président Hollande : « pas d’expulsions sans solutions« . Et pourquoi pas aller plus loin : pas d’expulsions du tout, mais éventuellement des solutions adaptées proposées aux personnes en galère qui vivent dans des conditions précaires et insalubres ?
Au lieu de ça, le PS expulse et laisse des gens en plan. Ils ont bien choisi leur moment, d’ailleurs : depuis quelques jours, la température approche zéro la nuit. Ça doit être sympa de dormir à la rue avec ses gosses ! (Cette nuit, j’ai rêvé que M. Destot, Vallini, Noblecourt, Proby, ainsi que toute leur flicaille et bien entendu le préfet, se retrouvaient à dormir dehors avec leurs familles…)
Bref, pour protester contre ces expulsions (et d’autres, me permets-je d’ajouter, comme celle du 24 rue Ampère il y a peu, ou celles à venir du squat en face de la MC2 ou du campement de Saint-Martin-le-Vinoux), la CISEM (Coordination iséroise de soutien aux étrangers migrants) appelle à un rassemblement sous les fenêtres du préfet sarkozys… ah non, hollandiste, pardon ! aujourd’hui (mardi 16) à 17h30.
– Nouvelle expulsion sur l’agglo
A l’angle de la rue Nicolas Chorrier et de la rue de l’Abbé Grégoire, un collectif de squatteureuses occupait depuis une dizaine de jours, un bâtiment vide.
Aujourd’hui [18 octobre] au moins 50 policiers les ont expulsés illégalement à la suite de l’appel de l’ancien locataire. Ce dernier a tout d’abord essayé en vain de défoncer la porte.
Une personne venue en soutien s’est faite arrêter et emmener au commissariat pour contrôle d’identité, elle en est sortie une heure après. Une autre personne s’est faite malmenée (clés de bras, plaquée au mur, etc.), et beaucoup de gens présents ont du subir un contrôle d’identité et une fouille corporelle poussée.
Encore une expulsion, l’Etat et la mairie socialiste se précipitent avant la trêve. Ne lâchons rien, droit (sic) au logement pour tou.te.s.