Paris: Récit de l’action suite à l’expulsion du 260 rue des Pyrénées

Lundi 29 octobre au petit matin, l’immeuble occupé par l’assemblée des mal logés acharnés a été expulsé par la police.

Un rendez-vous était donné pour réagir à cette expulsion l’après-midi même à 15h au métro Ménilmontant. Environ 60 personnes étaient présentes.

Un point est fait, petit tour en métro puis direction la préfecture de Paris, boulevard Morland [IVe arrdt.]. On rentre dans le bâtiment, on gueule, on tape sur les portes, on fait du bruit, on est vénère, des tracts sont distribués. « Non aux expulsions« , « Les maisons sont vides, occupation ! les loyers sont trop chers, occupation !« .

Dehors, les flics arrivent et on décide de monter dans les étages, direction le 6e où il y a les bureaux des services logement. On s’installe dans le bureau de la direction du logement. Des encravatés viennent nous demander de partir, des flics en civil aussi (difficile de distinguer les deux). Plusieurs personnes demandent à être reçues pour demander le relogement des personnes expulsées le matin. Par la fenêtre, on voit que celles et ceux restés dehors sont encerclés par les keufs. On met la pression sur la « directrice » du logement pour quelle intervienne. Au bout d’un moment, elle finit par le faire après avoir soutenu que personne n’était encerclé.

Au final plusieurs personnes sont reçues tandis que le reste du groupe squatte le hall du bâtiment. Un employé viendra nous dire que la directrice a assuré à ses collègues: « je vais les balader une demi-heure et après on pourra partir« .

Au bout d’une heure, rien n’en sort et l’on décide de partir, sans contrôle.

On se laissera pas expulser comme ça !

A CHAQUE EXPULSION, GROS BORDEL !