Les chiens de garde de l’Etat ont à nouveau envahi les squats;
nous allons mettre le feu à Athènes, voilà ce que nous allons faire.
Aux premières heures matinales du 10 janvier, nous avons interrompu le trafic routier à l’intersection des rues Karaoli et Dimitriou, dans le district de Vyronas [banlieue sud-est d’Athènes], nous avons mis des containers à poubelles et à verre au milieu de la route, et nous les avons incendiés. Nous avons peint des slogans en solidarité avec les squats et lancé des ampoules de peinture sur la façade de la mairie. C’était bien le minimum à faire en solidarité avec le squat Villa Amalias et nos camarades arrêté-e-s*.
Si seulement nos maisons étaient comme des squats…
[* Aux sujets des personnes arrêtées le 9 janvier après la réoccupation du squat Villa Amalias, 93 d’entre elles sont toujours détenues et sous la menace d’inculpations criminelles. Elles ont été emmenées au tribunal d’Athènes, puis ramenées au comico central d’Athènes dans le début de soirée du 10 ajnvier. Il a depuis été confirmé que de nombreuses affaires ont été saisies ce midi par les flics à l’intérieur de Villa Amalias.]
[Traduction de l’anglais d’un article paru sur Contra Info, publié initialement en grec le 10 janvier 2013 sur Indymedia-Athènes.]