Jeudi 14 novembre, un concert s’achève et un repas se partage dans un squat du boulevard Victor Hugo. Une poignée de flics nationaux réussit à entrer et arrête quelqu’un à la porte. Quelques dizaines de personnes font face et empêchent les intrus d’avancer. Des renforts arrivent, autres uniformes, même odeur de merde. A peine couverte par le gaz lacrymo qui a suivi. Tout-le-monde s’en est pris plein la gueule et plusieurs personnes ont été sérieusement matraquées. Les tasers étaient armés. Après avoir bien fait mumuse, les chiens de garde sont partis quand on leur en a donné l’ordre, en chialant pas mal de lacrymo aussi. Pas de blessé.es graves de notre côté. Le pote embarqué est ressorti presque 24h plus tard.
Sans droit ni titre, nous n’en sommes pas moins chez nous dans les lieux que nous tenons, où nous organisons des activités, des concerts, des cantines auxquelles nous invitons des gens, pas des keufs. Ce n’est pas souvent qu’ils rentrent et qu’ils ont l’occasion de nous castagner gratos. Nous ne sommes pas étonné.es pour autant, il n’y a rien à attendre de leur part, à nous de faire en sorte que ça n’arrive plus.
Des squatteureuses de Lille