Lundi 12 mai, plus de 700 Roms ont été expulsé-e-s du plus grand bidonville de Seine-Saint-Denis, situé en bordure de l’autoroute A3, entre Aulnay-sous-bois et Le Blanc-Mesnil.
Ouvert depuis l’été 2013, le campement était toutefois presque vide lorsque les flics sont arrivés lundi matin, car l’info était assez largement passée que l’expulsion aurait lieu ce jour-là.
Près de 200 flics ont quand même été mobilisés pour mettre en oeuvre la procédure d’expulsion. Pour l’occasion, une voie de l’autoroute a été fermée, ce qui a provoqué de gros embouteillages sur l’A3 et par répercussion sur l’A1.
Selon Le Parisien, « la date de l’évacuation a été décidé[e] il y un mois, par une action commune des nouveaux maires UMP d’Aulnay, Bruno Beschizza, et du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, en concertation avec le préfet Philippe Galli. »
L’expulsion d’un autre grand camp rom pourrait intervenir la semaine prochaine, sur le boulevard Chagall d’Aulnay-sous-Bois, la Justice-de-classe ayant décidé, comme d’habitude, d’expulser, et la flicaille ne se faisant pas priser pour exécuter ce genre de sentences…
Parallèlement à cela, faisant preuve encore d’un grand sens de l’humanité, le maire d’Aulnay-sous-Bois, faisant état d’un « nombre croissant de personnes » mendiant dans la ville, « parfois de manière agressive ou avec enfants », a pris un arrêté visant à interdire la mendicité, valable jusqu’au 30 septembre 2014 (citations issues d’un article paru dans MetroNews).
[Sources: Le Parisien | MetroNews | Le Monde.]