Le Kremlin-Bicêtre (94): ouverture-expulsion du squat du 41 avenue de Fontainebleau

Aujourd’hui, lundi 25 juillet, l’ouverture d’un squat a été rendue publique au Kremlin-Bicêtre, dans le Val-de-Marne, précisément au n°41 de l’avenue de Fontainebleau.

Les squatteur-euse-s détailleront peut-être dans un texte le processus d’ouverture, leur projet, et plus précisément comment l’expulsion a eu lieu.

Ce qui est certain, c’est qu’en début de soirée, de nombreux flics équipés comme il se doit (tenues anti-émeute, casques, matraques, flashballs, gazeuses, etc.) ont déboulé devant le squat dans l’intention de l’expulser.

La porte d’entrée étant barricadée, les flics sont passés par derrière, avec la collaboration exceptionnelle du supermarché Diagonal situé au rez-de-chaussée de l’immeuble squatté. Sympa l’union entre le monde de la marchandise et le monde de la répression ! Rien de nouveau sous le soleil, cependant.

Une partie des occupant-e-s ont été interpellé-e-s à l’intérieur de l’immeuble puis embarqué-e-s dans des véhicules de police, direction le comico… Quelques dizaines de personnes, présentes en solidarité, ont tenté en vain de bloquer le passage des véhicules de police, en criant “Libérez nos camarades”. Les flics ont sorti matraques et gazeuses pour faire dégager les personnes solidaires (mélange de militant-e-s, squatteur-euse-s et voisin-e-s).

Une expulsion immédiate (et “illégale”) supplémentaire… D’autres infos viendront vraisemblablement un peu plus tard.

Tant qu’il y aura la propriété privée et des bâtiments vides, il y aura des squatteur-euse-s !

Un flic en civil, avec son bermuda-camouflage, et tout son attirail...

Un petit chef flic qui fait le fanfaron avec sa gazeuse et son autorité de merde.


Mise à jour du 28 juillet 2016: suite à l’expulsion de l’immeuble par la BAC et le GSO du 94, 7 personnes ont été placées en garde-à-vue au commissariat du Kremlin-Bicêtre. A l’issue de 24 heures de détention, elles sont convoquées devant le procureur de Créteil le 9 décembre 2016 pour se voir notifier une proposition de composition pénale. Il leur est reproché des faits de “dégradation en réunion” sur la porte antisquat. Précisons, à toute fin utile, que la porte n’a pas été forcée ni endommagée, mais seulement déboulonnée de l’intérieur.