Hier, mardi 20 septembre, un atelier désaffecté et squatté depuis plusieurs jours au 8 avenue Faidherbe, à Montreuil, a été expulsé brutalement et illégalement par la police. La maison était occupée par une des familles roms expulsées cet été de La Boissière. La descente de police a été suivie immédiatement par la démolition du toit de la maison.
L’expulsion a été brutale: matraques et tasers à la fête, fenêtres et téléphones explosés par les flics…
L’expulsion peut à nouveau être considérée comme illégale car plus de 48h s’étaient écoulées depuis l’ouverture, la police avait même constaté l’occupation dimanche matin (et un contrat EDF ouvert au nom d’un-e occupant-e). La démolition elle-même semble illegale: pas de permis deposé en mairie pour démolir le toit ou faire quoi que ce soit comme travaux (un permis refusé par les services en mai 2016 puis rien d’autre). Légalité ou pas, la domination étatique ne fait pas de détails quand il s’agit de réprimer la population qui tente de s’en sortir sans se soumettre aux lois de la propriété privée. Le “droit au logement” reste une blague “démocratique”, ce qui marche avant tout, c’est la loi du fric. Y compris dans les municipalités “communistes”.