Dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 août dans le quartier Montceleux à Sevran (Seine-Saint-Denis), deux pelleteuses d’un chantier oeuvrant à la rénovation urbaine, ont été incendiées. Ce chantier, dont l’entreprise COLAS, filiale du groupe Bouygues, est en charge, est situé entre les tours de la Belle Aurore et le foyer des Glycines.
Dans l’article de la presse locale, on apprend que « toutes les entreprises qui interviennent dans le cadre de projets de rénovation urbaine signent des clauses d’insertion. Elles doivent consacrer 5 % du volume d’heures du chantier à des demandeurs d’emploi. Localement, la ville a négocié une proportion encore plus forte : entre 7 et 14 % du nombre d’heures que représente le chantier ». Que ce soit pour ne pas trimer et/ou contre l’urbanisme de caserne que le pouvoir étend de jour en jour, toutes les raisons sont bonnes pour foutre le feu à la ville prison.
Un début d’incendie a aussi été constaté à la porte d’une salle de sport à l’arrière de la cité la même nuit.
[Publié le 25 août 2018 sur Sans Attendre Demain.]