Rotterdam (Pays-Bas): nouvelle ouverture expulsée le jour même. Dialogue nocturne avec Vestia

La police et Vestia pensent qu’ils peuvent à nouveau faire n’importe quoi en toute impunité !

La police a expulsé un squat de la Tweebosstraat à Rotterdam mercredi soir. Les squatteur-euses s’étaient retranché-es sur le balcon et le toit. Quatre arrestations ont été effectuées. Un groupe de squatteur-euses est entré dans le bâtiment vide plus tôt dans la journée. La police était présente en nombre pour expulser le groupe. Les maisons de la Tweebosstraat sont nominées pour être démolies. Auparavant, il y eu aussi des ouvertures de courte durée dans le quartier pour protester contre les logements laissés vacants.


La Haye: un dialogue nocturne avec Vestia.

Dans la nuit du 25 février, une visite nocturne a été effectuée au bureau de Vestia, situé sur la Loevesteinlaan, à La Haye. Plusieurs fenêtres ont été brisées et des bombes de peinture ont été lancées sur le bâtiment. Vestia est une mafia protégée par l’État. La société de logement est bien connue pour ses mauvaises pratiques et son mépris total des locataires. Après la crise de 2008, la société a continué à augmenter allègrement les loyers, à vendre des logements sociaux et à reporter l’entretien crucial des logements sociaux. Les gens étaient aux prises avec des problèmes de fuites, d’humidité et de moisissures, et Vestia ne semblait pas s’en soucier.
Aujourd’hui, Vestia démolit à nouveau plus de 500 logements sociaux dans le quartier de Tweebos à Rotterdam. La société ne reconstruira que 130 logements sociaux, le reste étant des locaux commerciaux et des maisons occupées par les propriétaires. Le projet de Vestia dans le Tweebosbuurt est un projet de gentrification brutale.
Pour que cela soit possible, Vestia la joue sale comme d’habitude. Ses employés tentent d’expulser les squats eux-mêmes et regardent avec le sourire les squatteur-euses se faire tabasser par la police, fidèles serviteurs du capital. En outre, la société intimide les locataires rebelles du quartier qui refusent de partir ou de céder à la gentrification.
Les sociétés de logement ne sont pas nos amis, ce sont les plus grands trayeurs à domicile. Nous avons déjà vu que les dirigeants de ces entreprises, en particulier Vestia, se remplissent les poches sur notre dos.
Depuis La Haye, nous saluons tous les soirs les rebelles de Rotterdam qui refusent de se prosterner devant Vestia !

Solidarité et lutte !


Des squats aux Pays-Bas: https://radar.squat.net/fr/groups/country/NL/squated/squat
Des groupes (centres sociaux, collectifs, squats) aux Pays-Bas: https://radar.squat.net/fr/groups/country/NL
Des événements aux Pays-Bas: https://radar.squat.net/fr/events/country/NL


[Publié le 26 février 2020 sur Indymedia:
https://www.indymedia.nl/node/47472
https://www.indymedia.nl/node/47468]