Nous avons contacté le directeur de l’ANEF,qui nous a annoncé qu’il n’y aurait pas d’expulsion avant le début de l’année prochaine.
Nous ne pouvons nous satisfaire de cette seule déclaration et nous nous adressons directement au préfet pour qu’il déclare officiellement qu’il n’y aurait aucune expulsion sans que l’ensemble des habitant.e.s aient trouvé une solution pérenne et satisfaisante.
De plus, nous exigeons le rétablissement immédiat de l’eau et de l’électricité coupées depuis plus de trois mois.
En période hivernale et d’état d’urgence sanitaire lié au Covid-19, les pouvoirs publics ne peuvent laisser des personnes sans domicile fixe dans une situation aussi désastreuse et loin de toute humanité.
Ces derniers jours, de nombreuses expulsions sont à déplorer dans l’ensemble du territoire national, d’autres lieux eux sont sur la sellette.
Les expulsions, mettant toujours plus de personnes à la rue et sans solutions, alors que nous sommes en plein hiver, ne peuvent être faites sans que personne ne réagisse.
Certaines concernent des ami.e.s et des camarades de luttes, un squat du réseau de La Grande Ourse à été expulsé il y’a peu, la Maison du peuple de Nantes qui risque elle une expulsion avec d’autres squats.
Le Gymnase de Talensac, la Commune de Rezé, le Village du Peuple ont eux été vidés récemment de leurs occupant.e.s… Et d’autres ailleurs encore.
Appel à solidarité et soutien !
Solidarité avec tou.te.s !
Merci à toutes les personnes mobilisées depuis le début de ce bras de fer, et celleux qui nous ont rejoint tout le long.
Appel à une union et à la création d’un inter-squat régional afin de faire face, ensemble !
Lien d’un article sur Le Gymnase de Talensac expulsé ce matin : Ouest-France
À venir, la lettre ouverte à Monsieur le Préfet, signée par Geronimo.
Maison Geronimo / Geronimo 2 / Collectif Résistance / Collectif Geronimo / Sans domicile fixe, à la rue Saint-Nazaire
[Publié le lundi 21 décembre 2020 sur Indymedia-Nantes.]