Notre-Dame-des-Landes: Saint-Jean-du-Tertre résiste

Face à une menace claire d’intervention policière sur la ZAD, le mouvement d’opposition au projet d’aéroport a montré sa détermination, son unité et sa capacité à se mobiliser.

Toute la nuit paysan-nes, occupant-es, citoyen-nes ont barricadé ensemble les accès à la ferme de Saint Jean du Tertre dont la destruction avait été planifiée ainsi que protégé les lieux occupés alentours, également menacés.

Des dizaines de tracteurs, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dès 5h du matin. Cette réaction massive et unitaire du mouvement sera systématique face à toute tentative d’intervention sur la zone.

Les collectifs locaux restent vigilants et prêts à mettre en place le blocage de la région pour empêcher toute expulsion ou début de travaux. A l’échelle nationale, 200 collectifs prévoient l’occupation de lieux de pouvoir en cas d’intervention.

L’aéroport ne se fera pas!
Sur place, l’occupation du territoire s’intensifie, nous continuons à l’habiter et à le cultiver. Nous déjà, ensemble, dans l’après projet.

Les résistant-es de Saint-Jean-du-Tertre

[Communiqué envoyé le 23 avril 2014 par zad@@@riseup.net.]


Communiqué de presse suite à l’occupation de St-Jean-du-Tertre

Face à la puissance du mouvement, la préfecture recule :

« Dans un souci d’apaisement, monsieur le préfet m’autorise à vous proposer un cadre de résolution globale de la situation comprenant d’une part un gel du processus d’expulsion et de déconstruction des deux maisons à Saint-Jean du Tertre et à la Freusière pour la durée du traitement des contentieux en cours sur le futur aéroport et d’autre part la mise « sous-cloche » des maisons venant à se libérer de leurs occupants légaux sur même durée. La mise sous cloche s’entend comme la non déconstruction des maisons et l’absence de leur occupation illégale. »

Tenons ferme.

[Communiqué envoyé le 24 avril 2014 par zad@@@riseup.net.]