Ci-dessous, un tour d’horizon/point de vue des squats niçois et marseillais, par l’un des protagonistes de l’aventure des squats à Nice :
SQUATS de Nice :
Squat rue dr Spinetta. Le contre sommet de Nice (décembre 2000) avait vu quelques gens rigolos débarquer dans cette ville où quelques (5/6) autonomes s’agitaient désespérément depuis la trahison artistico gauchiste des Diables Bleus. Se rencontrant et profitant des évènements, le squat de la rue dr Spinetta s’ouvre dans un bâtiment délabré et le bordel généralisé du contre sommet. En fin de mouvement et de contre sommet nos quelques locaux n’ont malheureusement pas l’occasion de tenir bien longtemps, pour la petite histoire le proprio et sa meute récupéreront les lieux contre quelques pizzas.
Mais, aujourd’hui, 1 an et demi après, deux endroits reviennent en force, nous resterons vague sur ce petit apart occupé près du port et ce bâtiment de Riquier occupé par notre petit groupe et quelques isolés aussi. A suivre.
Nous rappelons aussi pour notre région la gare de St Dalmas qui est un lieu mythique mais aussi d’autres campagnes en cours d’ouverture vers la Tinée.
SQUATS de Marseille :
Je pense que beaucoup d’infos circulent. Sans avoir de prétention je citerai donc une liste non exhaustive que je peux élargir.
Le Rockab (Hubert Urier/1, rue P. Dravet, 13011 Marseille). Les punks du coin ont assuré depuis 1 an et demi ce lieu qui a acceuilli moultes concerts.
Le CAT menacé (26, bd Maillane/13008 Marseille) est une vaste bâtisse qui accueille beaucoup d’activités et d’idées (suite à l’Huilerie).
La Miroiterie (9, rue DR Olmer/13005 Marseille) est un hangar ouvert depuis quelques mois, tout est assez tranquille et sympathique (suite à l’Huilerie).
Le Najszdom (rue Barthélémy). Tout va mal avant l’expulsion prévue début Juillet pour ces jeunes et moins jeunes gens créatifs dans cet immeuble et cette ancienne église (suite Huilerie).
Le Manolito (3, rue Benoit Malon/13005 Marseille). Tout va mal aussi avant l’expulsion prévue le 21 Juillet. Ce petit aprt fait suite aux mythiques CAJU et Massiloul.
Je cite sans trop connaître le Hot, le Sainte Marthe et les Catalans et sous très peu un nouveau lieu.
L’histoire Marseillaise a retenu des lieux comme le Caju (rue Terrusse), le Massiloul avec un bel exemple de technique policière (quelques jeunes abrutis payés pour aller massacrer les occupant(e)s à coups de batte et de barres de fer). Lieus d’activités et sociaux massivement reconnus, ces deux lieus ont aussi été suivis par le boby Lapointe avec les mêmes préoccupations de rester actifs. L’Huilerie a aussi obligatoirement été principal dans l’activité marseillaise autonome, toujours concerts, expos, repas de rue, ateliers et brutalités policières à l’appui.
La lutte continue !
un squatter niçois