BangBang, le seul fanzine qui vous offre la légende, version 8, est sorti. C’est un zine anarcho-gay tout à fait fabuleux.
Il est dispo contre quelques timbres français ou suisses ou des tunes ou ce que tu veux à cette adresse :
BangBang – 6, chemin galiffe – ch 1201 genève – suisse
Le dossier de ce numéro de BangBang c’est « Je lutte. Comment? pourquoi? avec qui? »; ça parle un peu, beaucoup, passionnément, de squats.
Dans « Y’a-t-il une vie avant la révolution? », El Commandante Ernesta CHErieguevarra évoque entre autres « les squatteureuses » et se questionne sur la pertinence de « résister pour sauvegarder des squats anti-enculés », « c’est aussi résister à mon moi-enculé » déplore-t-ille… « Oui. Refaire le monde avec un anti-enculé c’est détruire le mien ».
Suivent Nuttella de Lirio et Brigitte Quattro avec une rétrospective post-mortem sur le squat lesbien & gay « Chez Brigitte » expulsé l’automne dernier et qui a tenu huit ans dans un quartier populaire de Genève.
Dans une interview menée par Olga Zmick, Martina N. revient sur son expérience au sein du Labo_à_freakks, squat queer de (saint-)Etienne qui n’existe plus depuis plusieurs semaines maintenant.
Plus loin, un peu après le dossier « Je lutte », Traviesa revient sur ses impressions après être passée au nouveau squat queer de Londres, le 0815 Plush Zentrale.
Gigi, fameuse rédactrice de Star (vous vous souvenez ? le zine de celles et ceux qui veulent toucher les étoiles !), évoque dans une interview le machisme et la gayphobie/lesbophobie dans les squats: « Toujours les mêmes critiques que je trouvais superficielles de cette-société-dégueulasse, mais humaine. Le Pen y était toujours un « enculé » (apparemment il l’est toujours d’ailleurs, dans les groupes antifafs), les capitalistes et les propriétaires des méchants monstres horribles, etc. Par contre, entre nous, chez les squatteurs, les anarkochoses, tout allait bien. Les mecs étaient de vraies pines, avaient des cervelles qui trempaient dans le jus de couilles, parlaient plus fort que les autres, se battaient comme des abrutis, faisaient encore mieux les beaux que leur chien, mais tout allait vraiment bien. En plus, ils étaient tous hétérosexuels… Ce qui normalisait bien des choses, et évitait tout excès de batifolages ».
Présentation aussi du Sissy’s, premier squat pédé du troisième millénaire, à Toulouse.
Et puis plein plein d’autres choses très très intéressantes mais qui ne parlent pas de squats alors je ne vais pas vous en parler ici. Procurez-vous BangBang 8 pendant qu’il en est encore temps.