Lundi matin [3 novembre 2003] à 5h la police nationale a arreté deux squatteureuses barcelonaiSEs. Illes sont accuséEs du sabotage de 150 portes de metros afin de protester contre la detention des 7 anarchistes toujours detenuEs en Grèce apres le sommet de Thessalonique en juin 2003. Depuis octobre ces detenuEs, dont deux viennent de l’Etat espagnol sont en grève de la faim.
L’action a touché 63 stations de metros sur la centaine que compte barcelone. Mais dès trois heures du matin la securité du metro s’est rendu compte des sabotages et a prevenu la police qui a chassé toute la nuit les fauteureuses de trouble. Mais malgré l’arrestation de deux d’entre elleux le calme n’a pu revenir complètement que vers 7h du matin.
L’un des deux detenuEs a été frappé à plusieurs reprises par le policier qui l’interrogeait et leurs declarations ont et rédigées par la police, qui les a obligé a signer. Mais devant le juge illes ont pu nier et dénoncer les violences policieres qu’illes ont subi.
Illes n’ont été libéréEs que le mardi a 14h avec une accusation de destruction. On leur impute la totalité des sabotages commis cette nuit. Soit une grosse amende en vue, mais si la mairie de Barcelone et la compagnie de metros de Barcelone entrent dans la danse, il peut y avoir une peine de prison…
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