25 septembre 2008
Ce matin, un huissier de justice est venu constater l’occupation du Pavillon Noir, squat occupé depuis mars dernier par un collectif d’occupant-e-s. Il dit attendre lundi une éventuelle remise des clés ou un signe manifeste de départ… il les attendra longtemps.
Depuis mars, de nombreuses activités y avaient eu lieu (projection/débat, mise en place en cours d’une bibliothèque, infokiosk, ateliers pour les enfants, petits concerts accoustiques), des gens y habitaient et y vivaient une expérience de vie en commun, d’entraide et solidarité au quotidien, hors de la spéculation immoblière.
Cet été, l’adjoint à la mairie à la police municipale était passé signifier que la municipalité de gôche aurait aimé que les occupant-e-s quittent les lieux d’eux-elles-mêmes avant fin septembre parce qu’il était socialiste (pour lui plus exactement des radicaux de gauche) et qu’il n’aimait pas utiliser la force. Nous avions eu confirmation dernièrement par un autre adjoint socialiste de l’imminence d’une procédure.
Aujourd’hui, les socialistes (et leurs alliés communistes, verts, radicaux de gauche), comme hier la clique à Lebrethon (UMP) utilisent les mêmes méthodes pour virer les squats… La seule différence c’est qu’ils discutent avant. Comme disait un vieux dicton, « la démocratie c’est cause toujours, la dictature c’est ferme ta gueule! ».
Avant que nous occupions ce lieu, il n’y avait pas de projet, aujourd’hui ils cherchent encore à en inventer un (ça passe de l’espace vert au logment social, au parking…) pour finalement raser cette maison.
Du coup, dimanche 18h, rendez-vous au squat pour organiser la riposte (une AG aura lieu le dimanche suivant après dif’ de tracts à 15 h)!
Ce vendredi, n’oubliez pas la soirée autour du situationnisme…
Un occupant du Pavillon noir